𝐋𝐞 𝐠𝐨𝐮̂𝐭 𝐝𝐞 𝐥𝐚 𝐭𝐫𝐚𝐡𝐢𝐬𝐨𝐧Espérer renouer avec son passé est semblable à un mensonge que l'ont tisse pour se protéger de la vérité, pour l'embellir..
NINA
Dissimulée sous mes draps blanc, je dévoilais ma tête hors du lit en fuyant la lumière qui éclairait pleinement la chambre. La fenêtre éclairée par les rideaux blancs reflétait les rayons du soleil sur mon teint.
Rien n'avait changé.
J'étais toujours là.
Un soupire s'échappa de ma lippe, tout en enlevant mon corps dans ce matelas. Chacune des soirées que je passais ici commençait toujours ainsi..
J'étouffais dans un mal-être sans fin,
un sentiment invisibles aux yeux de tous,
mais pourtant si visible à mes yeux.Une douleur qui m'importunait sans cesse, en m'absorbant dans les profondeurs de mes idées noires.
Je n'étais pas heureuse ici,
mais l'étais-je dans ce piteux appart qui renfermait une solitude qui m'appartenais.J'avais sombrer sans jamais pouvoir me relever..
Qu'est-ce qui n'allait pas chez moi ?
Un trou béant se formait simultanément dans mon cerveau.Une amnésie sûrement, mais qui n'alimentait que l'impacte de cette question là.
Aucun mot n'était assez grand où signifiant pour qualifier cette douleur.
Parce qu'au final, à quoi beau l'écrire si on pouvait le dire à voix ?Un cœur lourd, bien trop pesant,
ne pouvait être exprimer par des mots.Les mêmes réflexions trottaient dans ma tête lorsque je m'habillais, puis une fois que je relevais mes draps, pour qu'il paraissent plus froissés.
Je devais le faire, même si c'était un semblant.La boule au ventre, je délaissais ma main sur la poignet en m'engouffrant dans le couloir de l'étage. Je me dirigeais vers le rez-de-chaussée, en abandonnant ma route lorsque je remarquai que la cuisine était déjà occupée.
— Elle a bu les médocs que j'ai laissé hier ?
La voix du chef de cartel que je reconnaissais entre toute, m'interrompis net quand je compris qu'il s'agissait de moi.Alors c'était lui les médocs.
— Ne t'en fais pas, je lui ai assuré que c'était par ordre de Ric, précisa le blond en dévorant son café. Je sais que tu ne portes pas notre ladrona dans ton coeur Cam, mais ta bien fait d'insister pour qu'elle soit sous anesthésiant durant l'opération.
Mes yeux s'écartèrent stupéfaite.
Je ne voulais pas de sa pitié.— Qu'est ce que t'essayes de me faire comprendre Moreno. J'ai insisté parce que j'étais persuadé que cette gamine ne supporterait pas qu'on lui retire une balle sans anesthésiant. Elle n'est déjà pas foutu de tirer sur quelqu'un, le raisonnement est logique.
Un sacré fils de pute celui-là, qu'est-ce que je disais.
Mes traits se tendirent agacée. Le seul à m'avoir condamnée dans son enfer c'était lui.
Et pour une raison que j'ignorais, une arrière pensée était convaincu que je resterais entre ses quatre murs encore longtemps.
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LEWIS
Roman d'amourUn tintement de clés parvint à ses oreilles. Deux jours. 48h que son corps reposait dans les profondeurs d'une maison inconnue. Pourquoi ? Telle était la question qu'elle se posait. Pourquoi et comment avait-elle fait pour atterrir ici. Un endroi...