𝐂𝐡𝐚𝐧𝐠𝐞𝐦𝐞𝐧𝐭 𝐝𝐞 𝐩𝐫𝐨𝐠𝐫𝐚𝐦𝐦𝐞🎧~Street-Doja Cat
L'ignorance est une arme dont on se m'unît pour gagner sans effort.
𝐂𝐀𝐌
Le teeshirt collé à mon torse, je récupérais la serviette blanche, effaçant toute trace d'acidité dégoulinant sur mon corps.
La pièce tamisée dégageait une odeur de sueur. Je pliais mes phalanges en les fixant grossièrement. Elle était encore revenue hier soir.
Elles étaient revenues toutes les deux, et je ne pouvais m'empêcher de me le répéter.
J'avais visionné de nombreuses fois, jusqu'à me retourner à plusieurs reprises dans mon lit. Son visage ne s'effaçait pas, la souffrance que je lui avais faite ne s'effaçait pas.
Ses paroles me hantaient comme une mélodie ensorcelante.
Mes yeux cernés analysaient la barre de tractions, et dans un élan, je m'élançais en la rattrapant. Mes muscles ignoraient la douleur de mes mains déjà abîmées.
Je répétais une centaine de fois ce mouvement.
en repliant mes avant-bras et travaillant mes biceps déjà enflés.
La douleur était chez moi un soulagement qui m'apaisait. Une sorte de réconfort addictif qui m'aidait à oublier.
En relâchant la barre, je passais à un autre exercice et montais sur mon tapis roulant.
J'enfonçais mes écouteurs dans mes oreilles en débutant la séance.
Dark Red de Steve Lacy résonnait dans mes oreilles.
Trois quarts d'heure plus tard, alors que je franchissais les 10 km, la porte s'abattit en trombe. Imperturbable, je continuais ma course.
— Je peux savoir ce que tu fous là ? Je crachais haletant.
— Je peux savoir à quoi te sert ce tapis roulant, Cam, tu es sorti courir à 4 h.
— De quoi je me mêle, Moreno, sérieusement. Dit-moi ce que tu viens foutre là.
— Je voulais savoir hier, tu as reçu l'appel que tu désirais tant ?
— Non, je ne l'ai pas eu. C'est tout ?
— Oui, mais si tu pouvais me faire le plaisir de sortir de cette pièce, ça fait deux heures que tu t'es enfermé ici.
À peine eut-il prononcé ses dernières paroles que je retournais à mon occupation.
— Ça sera pour plus tard alors.
Transpirant de tous mes membres, je sortis un quart d'heure plus tard, enfilant un jogging noir après avoir pris un douche, en encadrant mon torse dans un sous-pull gris.
Je m'orientais ensuite vers le sous-sol où Guzman surveillait la porte où se trouvait la détenue. J'entrais dans la pièce après lui avoir fait signe de partir.
— Ric, ça avance? Tu sais ce qu'elle a ?
Au son de ma voix, elle releva sa tête, allongée sur un lit semblable à celui d'un hôpital.
L'interpellé se retourna en examinant les échantillons qu'il tenait en main.
— Jusqu'à maintenant, il n'y a toujours rien. Elle n'est pas souffrante et n'a aucune substance injectée dans le corps.
L'envie d'empoigner le coup de cette idiota me prenait de haut.
Je m'approchai, la mâchoire contractée. Son corps frémit à mon approche.
Brutalement collée au mur, je rivais mes yeux dans les siens. Contrôler la colère qu'elle provoquait en moi m'était presque inconcevable.
— Si tu n'as rien, à quoi tu joues, pequeña molesta. T'es yeux verts ne suffiront pas à m'attendrir. Lui ricanais-je au nez.
M'observant lui réduire la respiration, il se raidit à son tour, changeant son discours.
— Un élément peut difficilement ce détecter tout de suite, il reprit précipitamment.
— Développe. Crachais-je en détaillant, fourbe de colère, le visage de ma détenue se tordant sous la douleur.
Elle bougeait de droite à gauche en tapotant sur mon bras pour que je la relâche. Je desserrai ma prise, jusqu'à la relâcher complètement.
— Une substance peut être détectable des jours, voire des semaines après. Si quelqu'un a essayé de lui effacer la mémoire, il a prévu son coup.
— Et tu crois que j'ai la patience pour tes conneries? Cette drogue, je la veux maintenant, c'est clair ?
— Oui bien sûr laisser moi juste...
— Une semaine, tu as une semaine pour lui faire retrouver la mémoire. Et toi, 'accorder ce que tu souhaites, autrement dit, la mort, serait un cadeau trop généreux de ma part. Lui murmurais-je en l'examinant toucher son coup.
Elle n'avait pas beaucoup souffert, et ne faisait que dramatiser la douleur que je lui avais infligée.
— Une semaine, ça fait peut-être un peu juste, Monsieur. Le...
— Mais tu seras faire avec, Ric. Tu as toujours su te débrouiller, tu feras de même, n'est-ce pas?
— Oui, bien sûr.
— Parfait, je savais que je ne te payais pas une grosse somme d'argent chaque mois pour rien. J'espère que j'ai été assez clair. Tu as une semaine pour retrouver ta mémoire, pas une de plus ni une de moins.
Elle lançait de ses yeux vides une charge qui émanait de sa détermination. Elle était effrayée par ma personne, même si ses membres rugissaient de colère.
Je sortis hors de ma bâtisse en m'asseyant devant le grand portail. Je récupérai le paquet de cigarettes en retirant une clope.
Putain que j'en n'avais besoin de cette merde qui détruisait. Après avoir allumé le petit feu, j'inhalais la nicotine en envahissant mes poumons de cette cochonnerie.
Pourquoi j'ai cessé de fumer déjà ?
Je répétais ce mouvement en extirpant la fumée et la diffusant autour de moi.
J'allumais mon téléphone en regardant l'écran et je compris soudainement l'arrivée de ce verglas qui décorait les alentours.
Il faisait -5 degrés.
Je m'apprêtais à partir, quand je visualisais
Ses images me hantant jusqu'à me pousser à bout. Irrité, je tirais la seconde cigarette posée entre mes doigts.
Partagé entre la frustration et l'impatience,
je m'adossais contre un muret. La tête relevée je contemplais le ciel, même si je le préférais la nuit.
En libérant une bouffée, je sentis dans ma main le petit mobile vibrer. Je l'observais sonner quand j'aperçus le numéro du destinataire.
Un numéro familier qui m'harcelait de messages depuis hier. Je lâchais un râle d'agacement avant de terminer ma clope et de rentrer.
Importuné, je décrochais en tenant le portable au creux de ma main. Je m'enfermais dans mon bureau et transférais l'appel dans la pièce.
— Lewis, j'ai l'honneur de t'avoir au téléphone pour une fois! Tu es très occupé en ce moment, je me trompe, ou tu essaies de m'éviter ? Il lâcha ironiquement.
— Au lieu de t'approprier ma boîte vocale, si tu pouvais me dire plus concrètement ce que tu cherches, Miguel. On gagnerait en temps.
— Dommage, j'aurais volontiers discuté avec toi, mais comme je sais m'adapter, je vais te le dire. Je ne sais pas si tu es au courant, mais mes hommes ne trouvent pas La Niña.
— Et qu'est-ce que j'en ai à foutre sérieusement que tes hommes soient incompétents, Miguel ?
— Laisse-moi terminer. Mi amigo, c'est ensuite que cela devient intéressant. Je pensais bien évidemment qu'il n'y avait que mes hommes, mais comme j'aime faire les choses en grand. J'ai bien sûr mis sur la tête de cette idiote une rançon de 1 million de dollars pour celui qui l'a buterait et me ramènerai ma came.
— Jusque là, je te suis.
— Je me suis rendu compte qu'il n'y avait pas que mes hommes qui n'associaient pas le visage de la ladrona. Personne ne l'a trouvé, et j'ai compris quand j'ai su que toi, Lewis. Tu ne souhaitais pas te lancer à sa poursuite.
J'ai tout compris.
— Qu'est-ce que tu racontes, Perez.
— Lewis...Tu sais que je te respecte, alors dit-moi la vérité. Je suis au courant que tes hommes l'ont trouvé et traqué depuis des semaines. Je sais qu'en ce moment même, elle se trouve chez toi, n'ai-je pas raison ?
— Tu as raison, elle est chez moi, je ne suis pas d'accord avec ton fonctionnement. Balancer un million de dollars sur sa tête, c'est trop rapide. La came n'est toujours pas retrouvée.
— Je comprends, bien sûr, tu ne la gardes pas pour tes envies, ce n'est pas ton genre. Mais tu m'as laissé déposer une rançon sur une niña que tu détiens, Lewis, je n'aime vraiment pas ça.
Ma mâchoire se contractait, cet hijo de puta commençait à me tirer les couilles.
— Je désire la voir, ¿Oyes? (Tu entends ?)
Je veux voir qu'elle idiota à voler ma poudre.
La butée de mes propres mains serait un plaisir que tu m'offrirais.
— Si tu l'as fermes, oui, Miguel, j'en ai que faire.
— Alors va pour ce soir, je suis pressé d'y être mon ami.
— Va pour ce soir, répétais-je.
À peine ai-je raccroché, je rejoignis en trombe la salle de séjour où était rassemblés mes hommes.
— J'espère que vous avez du bon pour moi. Esta Gringa me rompe las pelotas (cette gringa me casse les couilles.)
— Tu ne veux pas t'asseoir avec eux, Cam, une partie de poker, ça ne te dis pas ? Énonça Antonio assied sur le bord de la grande véranda.
— J'attends une réponse.
— Ce n'est pas notre jour, Cam, la caisse a disparu. Elle n'est plus à l'entrepôt. Reprit Moreno en vapotant.
— Vous vous foutez de ma gueule ? Realmente me tomáis por un hijo de puta, ¿verdad? Tranquilízame (Vous me prenez vraiment pour un fils de pute, n'est-ce pas ? Rassurez-moi.)
Le silence fusa avant qu'Alejandro ne reprenne la parole.
— Non, il dit la vérité, Jefe. La caisse a disparu, on a envoyé des hommes dans les alentours pour la retrouver.
— La putain de caisse disparaît et vous jouez au poker ? RASSUREZ-MOI QUE C'EST UNE PUTAIN DE BLAGUE. Vociférais-je haletant.
Je balançais le plateau de jeu au sol.
— Personne n'a pensé à me prévenir! On a envoyé des hommes, donc tout va bien, c'est ce que je dois comprendre!? raillais-je en riant nerveusement. Vous ne me connaissez donc pas ! Je vous laisse 24 h pour me retrouver cette bagnole par vous-même, et rapidement !
Je tournais autour de la table, me frottant le visage. C'était du délire.
— Elle ne roule pas seule cette caisse, alors assurez-vous de me retrouver los bastardos que se jugaron conmigo ! (Les bâtards qui ont joué avec moi.)
Hors de moi, j'extirpai la clope qu'il inhalait à l'intérieur de ma maison.
— Et putain que je ne te choppe plus en train de fumer cette merde dans ma baraque! C'est la dernière fois que je te le répète! La prochaine fois, je t'enfoncerais directement ta putain de nicotine dans tes rétines ! Le menaçais-je.
Il rouspéta sans protester, je me tournai face à Guzman et Alejandro.
— Et vous deux... Que je ne vous croise plus avant d'avoir retrouvé cette bagnole! Autrement, j'y mettrais votre tête à tous les deux! Et assurez-vous de me ramener des hommes à l'entrepôt ce soir, nous avions de la visite!
Je m'avançais jusqu'à la cellule de la Gringa. Assise au fond de la pièce, son visage dévoilait ses traits effrayés. Elle avait dû m'entendre hurler.
Je crochetais premièrement la serrure, avant de la sentir tressaillir. J'engloutissais colériquement la distance qui nous séparait, et malgré ses efforts pour se tenir éloignée, je la rattrapais en lui prenant par la gorge :
— Les souvenirs te sont-ils revenus là, Gringa ? Ne me contredis pas, tu risquerais de me décevoir.
Ses yeux s'abaissèrent en signe de faiblesse.
Et je me surpris à vouloir resserrer le contact contre son coup pour cet acte dépourvue de courage.
— Je pense y arriver plus facilement si vous m'aidiez.
— Que je t'aide ? Ma prise se relâcha alors que je m'emportais dans un rire.
— Vous croyez réellement que tout va me revenir comme ça, d'un coup ? Il vaudrait mieux tenter le coup. Elle continua persuadée.
Je devinais dans sa voix qu'elle essayait de me distraire pour que je ne déverse ma haine sur sa personne.
— Si tu le souhaites, la tonta. Je pense qu'il serait assez dur pour une gamine de ton âge d'élaborer un tel plan pour voler une personne comme moi. Une idée trop ingénieuse pour qu'elle soit réalisée seule. Alors il est certain que tu possèdes des complices et que ce sont eux qui ont récupéré la voiture.
Elle plissa les yeux, en buvant chaque parole que je lui relevais.
— Ce que je ne cerne pas, c'est pourquoi ? Pourquoi ils ne sont pas venus te récupérer ? Ce n'est pas toi qui a fait le plus gros, en te trimbalant pendant des semaines avec une voiture qui te mènerait à ta perte ?
Elle écartait les yeux, prise d'incompréhension, sans prononcer un mot.
— Une question ? Lui adressais-je en sortant de la cellule.
Je m'assieds sur la chaise postée devant le box.
— De quelle voiture vous parlez ? Elle osa demander réticente.
Ma langue claqua contre mon palais, me crispant de la sorte. Cette gamine m'agaçait.
— La voiture qui s'est retrouvée entre tes mains. Celle qui n'est jamais arrivée à destination avec la marchandise. Moreno a dû te poser une dizaine de fois cette question !
— Possible, mais je n'en ai aucun souvenir.
— Bien évidemment. Ta déniché de sacré complice la Gringa, pour qu'il te livre dès la première occasion venue! Ils se sont barrés avec la caisse, sans même venir te récupérer. Mais je t'en fais la promesse : tu ne souffriras pas pour eux. Je les retrouverai, et ils souffriront avec toi.
Un sourire s'éternisa sur mes lèvres, alors qu'elle se crispait.
— Il y a néanmoins quelque chose que je ne cerne pas. Pourquoi ils ont récupéré cette bagnole? Hein? Ils veulent que je les retrouve ses cabróns? Un râle d'agacement s'échappait de mes commissures. Qu'il en soit ainsi, même s'il a fallu que je laisse cette mission à Moreno pour qu'elle foire.
Imperturbable, elle m'analysait patiemment, soulagée à l'idée que j'épargne sa vie.
— Retiens ça, si je m'étais occupé moi-même de cette gaminerie, je n'aurais jamais laissé une tonta en liberté pendant trois semaines.
Ce cabrón de Moreno m'avait juré qu'il gérait. Et voilà où nous en sommes ! Cette putain de marchandise traîne dehors et peut tomber entre les mains de n'importe qui !
Elle se raidit en constatant ma nouvelle prise de colère.
— Si la came n'est pas retrouvée, je te butterais s'ils ne le font pas avant moi!
Je contournais la chaise en m'orientant vers les escaliers quand elle m'arrêta de sa faible voix.
— Je pourrais aller au toilette ?
— Pour faire quoi ? Je questionnais les bras fermés.
Je l'apercevais roulée des yeux discrètement avant qu'elle ne continue :
— J'ai besoin de faire pipi, et c'est une envie pressante.
Estomaqué, je fendis un faible rire rempli de sarcasme. Elle me croyait pour le secours populaire ?
Sérieusement.
— Tu te chies dessus, je ne fais pas d'œuvre charitable, la Gringa. Je connais très bien cette technique : on t'emmène au toilette et tu en profites pour t'évader par la fenêtre.
Elle me prenait pour la baguette la moins dorée du lot ? Comme si j'étais assez con pour accepter.
— Ses idées à la con ne fonctionnent pas avec moi, de même qu'il n'y a pas de fenêtre au toilette. Je lui informais en sortant sans manquer de me tordre de rire.
Je songeais simultanément à cette même phrase qu'elle avait tenté de me faire avaler. Quand, une fois éloignée de la villa, je tirais sur ma clope en essayant de me détendre.
Une heure plus tard, je chargeais mon Glock en l'enfouissant dans mon holster.
J'en dissimulais un second dans mes chevilles en le recouvrant par mon cargo.
Je dévalais les escaliers menant au sous-sol en m'arrêtant sur Antonio assied sur une chaise, et tripotant comme une merveille la clope qu'il refermait entre ses doigts.
— Même pas en rêve, crachais-je en arrachant la cigarette de ses doigts. Tu peux y aller, je m'occupe d'elle.
— Enfin, je suis libérable ? Je croyais que l'esclavage avait été aboli, répliqua-t-il toujours affalé. Tu vas où en étant beau gosse comme ça.
— Je vais à l'entrepôt, je l'emmène avec moi.
— Ah oui, il paraîtrait que Perez sera là ce soir, il veut te voir, n'est-ce pas ?
— J'en doute, il veut la voir elle.
— Que c'est hilarant, on y va quand ? J'ai hâte de le voir. Ça fait bien longtemps qu'on ne s'est pas vu. Ce cher Perez a toujours eu une bite plus grande que sa bocca. Entiendes, mi guapa? Ce soir on bouge.
Elle se redressa soudainement interrogée.
— Je bouge ce soir, toi, je ne sais pas. En tout cas, pas dans cet état-là.
— Et qu'est-ce qu'elle a mon apparence, elle ne te plaît pas ? Je n'ai pas les yeux assez verts à ton goût ? Il déroba un sourire ravi.
Je fronçais les sourcils, loin d'être amusé par ses enfantillages.
— Plus sérieusement, je ne veux rater pour aucune raison cette altercation. J'ai toujours aimé ce type, moi, tu sais.
— Alors, pour l'amour du ciel, va prendre une douche. Tu pues comme un porc qui sort de l'abattoir. L'odeur est insoutenable.
— Quoi ? T'es sérieux ? Tu trouves qu'il a raison, mi guapa ? (Ma jolie.)
La détenue fendit un sourire gêné en guise de réponse, et je me marrais sous les traits de son visage abattu.
— Alors celle-là, je ne l'aurais jamais vu venir. Vous deux contre moi, moi qui croyais qu'on commençait tout juste à s'entendre.
Il plissa son visage déçu.
— Dépêche-toi et tu arriveras peut-être avant la fin. Je l'encourageais, une tape dans l'épaule.
— Tout ça pour Gabriel. Ils ont fini par réussir à infiltrer le réseau autoroutier. J'ai aperçu Guzmán et Ale à travers une caméra.
Et moi, je te le dis, si on reçoit deux ou trois amandes pour excès de vitesse, on ne se demandera pas pourquoi.
— Et alors ?
— Et alors quoi ? Ça veut dire qu'il ne roulait pas à 5 km...
— Et alors quoi de nouveau, je veux savoir s'ils ont trouvé cette putain de bagnole ? !
— Non, mais laisse-leur du temps, Cam.
C'est quasi mission impossible, tu le sais ça. Mais grâce à mon idée de génie, on devrait réussir à avancer plus vite.
— Mais j'en ai rien à foutre que cette mission soit impossible ou tout à fait faisable.
Me encontrarais este puto coche un punto, eso es todo (Vous me retrouverez cette putain de caisse un point, c'est tout.) Ma patience commence à douter de vos putains de capacités et je n'aime pas ça, Antonio. No me gusta nada. (Je n'aime pas ça du tout.)
Le blond déterrer remuait ses cheveux.
— Du temps, je vous en ai donné, pour me retrouver cette putain de marchandise, et regarde où nous en sommes. Je m'approchais de lui, la colère dans les yeux, une colère qui pour une fois n'était pas dévastatrice.
Prenant sa tête entre mes mains, je la collais contre mon crâne. J'observais dans ses yeux son regret, ce qui me rendait incapable de lui reprocher son erreur.
J'en voulais à cette Ladróna, à ses incapables. Mais pas à mon frère.
— Escúcheme. (Écoute-moi) Tu as échoué,
je sais. Et tu le referas probablement, mais je ne t'en voudrais pas. ¿Entendido? Tu le fais déjà bien assez pour que je t'en veuilles à mon tour.
Il baissa les yeux, cherchant à échapper à mon regard.
— ¿Entendido?
— Entendido. Il répéta en même temps que je desserrais ma prise.
— Maintenant, décrasse-toi de cette odeur et rejoint-nous à l'entrepôt. J'exigeais alors qu'il s'éclipsât.
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LEWIS
RomanceUn tintement de clés parvint à ses oreilles. Deux jours. 48h que son corps reposait dans les profondeurs d'une maison inconnue. Pourquoi ? Telle était la question qu'elle se posait. Pourquoi et comment avait-elle fait pour atterrir ici. Un endroi...