Chapitre 16

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Point de vue d'Alvaro 

J'avoue que je n'imaginais pas que notre soirée se passerait comme ça. Non pas qu'elle se soit mal terminée mais j'ai juste eu l'impression qu'Angel était mal à l'aise tout le long. 

En réalité, j'avais fait exprès de faire passer notre petit dîner pour une soirée entre "amis"-

Ouais enfin en général quand on passe son temps à penser au cul de son ami c'est qu'on est pas trop ami

Conscience. 

Oui oui ok... mais un jour je ne me tairai pas t'es prévenue ! 

Je disais donc, j'étais persuadé qu'en essayant de faire passer mon envie d'être seul à seul avec lui pour une soirée amusante sans arrière pensée, j'aurais eu l'occasion de créer quelque chose qu'une relation purement sexuelle avec lui bien qu'en le voyant dans cette tenue, j'avais dû calmer mon propre corps. 

Je ne dis pas que je compte le marquer et l'épouser, mais pouvoir passer plus de temps avec lui me plairait bien. 

Malheureusement, il avait l'air mal à l'aise tout au long de la soirée et je n'ai pas vraiment osé aller plus loin, je me suis contenté de faire passer mes intentions pour des blagues et lorsque j'ai cru pouvoir lui offrir un fraisier pour lui faire plaisir, il a fini en larmes avant de se taire pour le restant de la soirée. 

À peine j'eus le temps d'arrêter la voiture qu'il était déjà en train d'entrer dans la maison, et sans un mot il s'est enfermé dans sa chambre sans oublier son gâteau. 

Il m'avait avoué un jour que les fraisiers coûtaient tellement chers dans son quartier qu'il avait dû travailler pour se payer son premier gâteau et qu'à chacun de ses anniversaires, il s'en offrait un. 

J'ai évidemment prit en note ce qu'il m'avouait à moitié ivre et je faisais de mon mieux pour lui en offrir dès qu'il en voulait mais visiblement cette fois-ci il n'a pas aimé du tout. 

J'entre finalement dans la maison où Diego me saute sur le dos en m'étranglant 

Diego : j'ai passé une heure à le préparer et tu me le renvoies aux bords des larmes !! 

Moi : Diego n'oublies pas que je suis ton patron. 

Je m'arrête en soufflant, me retenant de lui briser une côte en le balançant contre la table, il doit travailler demain je ferais mieux de le laisser tranquille. 

Diego : m'en fiche j'ai fini mes heures de travail, je suis en repos là 

Moi : et bien reposes toi et fous moi la paix 

Je l'attrape par le bras et le remets au sol avant de me diriger vers la cuisine à la recherche de quelque chose à boire d'assez fort pour m'endormir directement. 

Mais c'était sans compter sur Diego qui s'avère être insupportable lorsqu'il n'est plus mon employé. 

Diego : eh oh, je veux des réponses moi. 

Moi : mêles toi de ce qui te regardes 

Diego : étant donné que les murs de ta chambre sont assez épais, on se demande pourquoi d'ailleurs, je pourrais pas entendre votre conversation donc je veux savoir ce qu'il s'est passé 

Moi : j'en ai aucune idée, il a vu le gâteau et s'est mit à chialer 

Diego : tu l'as encore menacé de l'enfermer ? 

Moi : non. 

Diego : de tuer ses amis ? 

Moi : non. 

Lui, l'exception de ma vieOù les histoires vivent. Découvrez maintenant