Lui, l'exception de ma vie

Chapitre 39

NDA : sachez tout d'abord que j'écris ce chapitre en plein cours de mécanique des fluides alors à tout moment je craque et j'écris n'importe quoi XD

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Je me réveille doucement après une longue nuit de sommeil dont j'avais vraiment besoin.

À peine j'ouvre les yeux que je vois le torse nu d'Alvaro qui m'entourait de ses bras depuis un moment déjà, c'est loin d'être une vue désagréable mais je lui boude.

J'essaye de m'éloigner délicatement mais il était réveillé bien avant moi et se contente de me sourire avant de me libérer.

Alvaro : bien dormi ?

J'essaye de prendre un air détaché en me frottant les yeux alors qu'il regardait attentivement le moindre de mes faits et gestes.

Moi : assez pour me reposer

Menteur, t'as bavé sur lui...

Il se contente de sortir du lit en m'ordonnant de ne pas bouger avant de sortir de la chambre. J'en profite quand même pour aller me laver rapidement avant de retourner dans mon lit, il fait tellement chaud que j'avais besoin de me rafraîchir.

Je me glisse sous les draps comme si de rien était et il ne me faut pas attendre bien longtemps avant qu'Alvaro ne revienne avec un énorme plateau pour notre petit déjeuner.

Comme s'il lisait dans mes pensées, il rajoute une petit précision.

Alvaro : ton fraisier arrive

Moi : merci

Je ne lui accorde pas beaucoup plus d'attention et me concentre sur le festin que mon estomac réclame.

Il en profite pour aller se laver à son tour avant d'enfiler sous mes yeux son éternel costume noir, je suppose qu'il a deviné que j'adore assister à cette scène après le réveil et je ne m'en cache pas.

Je finis par m'étaler à nouveau sur le lit en essayant de ne pas trop toucher les zones encore sensibles de mon corps qui me font d'ailleurs grimacer ce qui n'échappe pas à Alvaro.

Il s'empresse de venir me voir en me demandant une vingtaine de fois où j'avais mal avant de m'aider à me rallonger plus confortablement tout en s'asseyant au bord du lit à côté de moi, ses mains effleurant mon dos encore nu.

Moi : tu ne dois pas y aller ?

Alvaro : je prends mon temps ce matin

Soudain, ses mains froides furent remplacées par quelque chose de plus chaud et de plus rassurant.
Il prenait le temps d'embrasser chacune des mes cicatrices l'une après l'autre avec une lenteur incroyablement réconfortante.

C'est censé être le bisou magique qu'on nous vend quand on a 3 ans ?

Il remonta jusqu'à mes côtes et finis par déposer une dernier baiser dans mon cou avant de finalement le sentir s'éloigner de moi

Il finit par me demander de l'appeler au moindre problème et/ou douleur, en insistant assez pour que je connaisse par coeur toutes les consignes.

Moi : je devrais pouvoir survivre une journée sans toi

C'est pas ce que tu disais y a quelques temps.

Ouais mais on n'est pas censé lui pardonner alors on doit pas être honnête sur ça !

Oui oui d'accord...

Son sourire en coin traverse à nouveau ses lèvres alors qu'il vient embrasser mon front.