Chapitre 40

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Ne voulant pas assister au meurtre de Raphaël, je finis par demander à Alvaro d'arrêter bien que ça ne semble pas lui plaire.

J'ai donc dû prévenir Diego de la scène qui m'a informé que la police avait été mise au courant, super de mieux en mieux...

Moi : je suis sûr que ton frère est déjà en route alors évites de le tuer

Alvaro : à quel moment de ma vie j'ai commencé à avoir peur de Sayan ? 

Moi : je dis juste que la police ne va pas tarder alors faudrait mieux qu'il soit en état de respirer. 

Pile au même moment, j'entends son frère ouvrir la porte que j'avais eu le soin de déverrouiller pendant qu'Alvaro se défoulait sur l'idiot qui me servait d'ami. 

Je n'ai jamais voulu le voir dans cet état mais il m'a lui-même avoué que c'était lui qui avait rappelé Antonio pour ruiner ma vie alors je ne vois pas pourquoi je devrais être tendre en retour. 

Sayan : tu m'expliques pourquoi à chaque fois qu'on me parle de toi c'est pour un crime

Alvaro : tu m'emmerdes.

Sayan : ça j'ai cru le comprendre, bon il est où le futur cadavre ? 

Il avance en dépassant Alvaro qui était en train de se servir un verre d'eau frais, visiblement sa colère lui a donné chaud. 

Sayan : oulaaa, c'est lui le mec sur la photo ?

En voyant une photo de Raphaël s'afficher, Alvaro lui confirme bien que je n'arrive pas à voir l'ampleur des dégâts faits à son visage, Alvaro m'interdit de m'approcher. 

Sayan : t'y es pas allé de mains mortes alors t'as intérêt à avoir une sacrée excuse sinon je t'embarque 

Alvaro : comme si tu le pouvais 

Il roule des yeux en s'étalant sur le fauteuil tout en regardant son frère analyser les coups du corps de Raphaël. 

Sayan : me tentes pas. 

Alvaro : t'as qu'à essayer, j'ai encore de l'énergie pour m'occuper de ton cas. 

Sayan : la ferme, il a fait quoi pour que tu t'énerves autant ? 

Je me lève finalement du canapé pour m'avancer un peu vers eux, de là où j'étais il ne devait sûrement pas m'avoir vu. 

Sayan : ah tiens t'es- OH putain 

Moi : sympa.. je suis si moche que ça ? 

Alvaro s'empresse de se lever pour me porter jusqu'à son fauteuil en me réprimandant pour m'être levé sans lui avoir dit, bientôt je vais oublier la sensation de marcher... 

Alvaro : t'es parfait, l'écoutes pas 

Sayan : oh je vois, t'as voulu te venger parce qu'il avait fait du mal à ton amoureux 

Alvaro : dis encore un mot et tu finis comme lui. 

Sayan : olala on peut même plus rigoler, en tout cas bien jouer Angel tu l'as bien dressé 

J'explose de rire en voyant Alvaro se lever pour lui casser la gueule mais il finit par s'arrêter en me voyant grimacer de douleur, c'est de la comédie bien évidemment mais je ne voulais pas que Sayan se fasse tuer aussi tôt ! 

Sayan : bon, le deal c'était que tant que tu ne fais rein d'immoral je ferme les yeux 

Alvaro : tu peux les garder ouverts, j'ai rien à cacher 

Lui, l'exception de ma vieOù les histoires vivent. Découvrez maintenant