Chapitre 43

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En entendant cet idiot se moquer de moi, je le frappe à l'épaule pour qu'il se dégage et m'énerve sans retenue. 

Moi : t'es qu'un idiot ! C'est pour ça que je te dis jamais rien 

Il essaye de me prendre dans ses bras mais en le voyant rire face à ma réaction, je continue de le repousser bien qu'il ait plus de force que moi. 

Moi : lâches moi je rigole pas t'es vraiment pas gentil 

Alvaro : je sais 

Il continue de me serrer tout en embrassant mes joues tandis que j'essaye de le mordre pour qu'il me lâche. 

Moi : lâches moi ou je te parle plus jamais 

Il finit par desserrer son étreinte peu à peu me laissant m'éloigner de lui, il était temps. J'en profite pour me lever en croisant les bras tout en me dirigeant vers ma chambre. 

Moi : je te boude. 

Alvaro étant toujours sur le canapé, il me regarde faire d'un air amusé, on verra qui rigolera quand monsieur se fera repoussé. 

Arrivé dans ma chambre, je décide de téléphoner à Émilio mais notre appel ne dure pas très longtemps puisqu'il doit aller travailler. 

En entendant la porte d'entrée claquée, j'en conclus qu'Alvaro est parti donc j'en profite pour faire une sieste. 

Alvaro ne veut rien me dire de ce qu'il sait sur Lucie alors j'avoue que j'étais un peu parano avant de dormir, résultats j'ai fini par faire des cauchemars toute la nuit. 

À mon réveil, je me dirige directement vers la salle de bain pour me rafraîchir un peu. 

Puisqu'Alvaro ne m'a envoyé aucun message, je suppose qu'il n'est toujours pas rentré, du moins c'est ce que je pensais avant de le voir sur le canapé. 

Moi : je peux savoir ce que tu fais ici, je croyais que tu avais une urgence à régler ? 

Il relève la tête en me voyant lui parler de l'autre bout de la pièce avant de me sourire sans pour autant se lever. 

Alvaro : c'est fait, maintenant va te préparer on sort dans 15 minutes

Moi : je veux pas sortir. 

Alvaro : vois ça comme ma façon de m'excuser 

Moi : tu peux pas juste dire pardon ? 

Alvaro : tu sais aussi bien que moi que je ne le dis jamais 

Je m'adosse au mur en croisant les bras tout en le fixant d'un air amusé, je n'oublierai jamais la façon dont il s'était excusé, il avait l'air tellement désespéré que j'aurais presque pu lui pardonner directement. 

Moi : oui enfin à quelques détails près 

Alvaro : et ça ne te suffit pas pour accepter de sortir ? 

Il ne s'énerve même pas en m'entendant lui rappeler cette scène et je finis par craquer en allant me doucher. 

Moi : mouais, j'arrive 

J'enfile très rapidement la première tenue que je vois, après tout il ne m'a pas imposé de tenue. 

Mais en voyant où nous sommes, je me rends compte que j'aurais peut-être dû plus prendre soin de mon apparence. 

Comme pour me donner du courage, Alvaro glisse sa main autour de ma taille tout en me faisant avancer dans l'un des restaurants les plus luxueux de Balia qu'il semble avoir privatisé au vue de l'absence d'autres clients. 

Lui, l'exception de ma vieOù les histoires vivent. Découvrez maintenant