La Guerre Des Clans | BakuDeku

Un vieil ami

Le jeune Na'vi vole maintenant depuis plusieurs minutes en dessous des îles flottantes, pas trop bas pour ne pas ce faire apercevoir.
Le sang toujours aussi chaud depuis cette discussion avec le plus grand, il était en colère. Non seulement à cause de ses parents, mais aussi pour l'homme qui lui avait affirmer son autorité.
Il détestait être contrôlé par qui que ce soit, il espérait même que son compagnon ne sois pas aussi dominant que lui. Mais malheureusement ce ne fut le cas, et il ne savait pas comment les événements futurs allaient ce dérouler.
Les pensées confuses, il volait, ne voulant jamais
S'arrêter.

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Pour qui est ce qu'il ce prend en osant hausser le ton sur moi. Il ce trouve sur des terres inconnues, ce n'est qu'un étranger lui et son peuple. Et il se permet de me toucher, non je ne peux décidément pas le supporter. Il est arrogant, superficiel et se croit au dessus de tout le monde, si il veut jouer à ce petit jeu je vais lui en faire baver. Mes pensées se mélangent, toute aussi sanguines que les autres. Quand mon Ikran s'agite sous tout le stresse que je libère, ils sont capable de sentir nos émotions et nous comprennent très bien. C'est bien pour cela qu'ils sont considérés comme notre animal totem. Je m'en rappelle comme si c'était hier, je devais avoir quatorze ans quand il était temps pour moi d'avoir un Ikran. Pour cela nous parcourons un long chemin jusqu'à cette île flottante qui leur sert de nid, tout ce que je possédais était une liane me permettant de lui bloquer la mâchoire. Quand un Ikran nous choisi il essayera de nous tuer, bizarre comme vision des choses mais c'est comme ça que ça marche avec eux. J'ai tout de suite su que Seze était faite pour moi et je n'est pas eu trop de mal à établir notre lien. Je me souviens encore de notre premier vole, c'est ce qui le forge à jamais. En repensant à tout ça je lui fis quelques caresses, laissant échapper un doux cris de satisfaction de sa part durant notre trajet.
Je décide de m'arrêter au sol dans un coin de la forêt bien précis, c'est ici que ce trouve un ancien chaman qui a été banni de notre tribu. La raison de son bannissement est qu'il a utilisé des objets venant des hommes du ciel. Mes parents, détestant tout rapport avec eux l'ont chassé. Ce qui est triste car je venais voir quotidiennement cet homme dont la sagesse représente tout son être.
Je mis pied à terre et commence alors à courir à travers les arbres poussant les fougères sur mon passage, d'un sourire au lèvre je ressentais cette fameuse liberté que je ne possède plus. Étant au milieu de nul part seulement tout les deux me fais penser que je suis libre et tranquille. J'aime énormément mes amis mais c'est tout autre chose quand je suis avec le vieille homme.
J'arrive enfin à ma destination en apercevant ce petit feu de camps, dont la fumée montait haut dans le ciel. À côté se trouve une petite cabane qu'il a construit lui même, certes elle est petite mais très confortable. L'endroit ce trouvait en plein milieu de la forêt, dont les arbres ne poussaient étrangement pas. Cela forme comme un cercle que l'on peut facilement apercevoir à dos d'Irkan.
Je me dégage donc des arbres et apercevant l'homme, lui fais un grand signe de la main.

- Bonjour Iekiein !
Il lève la tête et me sourit, assis confortablement dans l'herbe.

- Ça fait longtemps que tu n'es plus venu me voir petit, que faisais tu ?

- Oh excuse moi.
Je m'assoie à mon tour en face de lui.
C'est que ma mère n'a pas attendu un jour de plus après mon anniversaire et à ramener un étranger pour m'unir.
Il ouvre grand les yeux, stupéfait.

- Alors comme ça tu vas t'unir, de mon temps cela ne ce passait pas à dix-huit ans tu es bien trop jeune, t'es parents sont stupides.

Je ne suis pas offensé par ses paroles car c'est ce que j'aime chez lui, son honnêteté. Il n'a jamais peur d'exprimer son opinion et je prend exemple sur lui. Même si ça ne plaît pas à tout le monde moi je trouve qu'il a du courage.
Il a les yeux fermer, sa poitrine se soulevant légèrement à chaque respirations et appuie sa tête contre la cabane. Il m'adresse enfin la parole après quelques longues minutes de silence.