La mort de son ami d'enfance le
dévastait, mais un certain
Na'vi lui fera oublier
toute ses pensées.~~~~~~~~~~~~~~~~~~
Tout c'était passé très vite, un des gardes était venu me chercher et me ligoter à nouveau quand mon bourreau fit son apparition. Il tenait fermement les liens de mes cordes qui entravaient mes poignets et m'obligeais à le suivre. Je prenais une grande inspiration, priant pour que quelqu'un vienne enfin me chercher après cette semaine écoulée. Je n'en pouvais plus, j'étais à bout de force, je commençais doucement à perdre espoir et à sombrer. En pensant que ma vie s'arrêtait ici, enchaîné de force à ce guerrier qui ne m'inspirait que la cruauté. Alors que nous marchions dans un étroit couloir de pierre, il s'immobilisa quelques secondes avant de se retourner complètement vers moi.
Ses yeux s'encraient dans les miens, mais je ne parvenais pas à trouver le message derrière ce regard. Je fronçais alors les sourcils quand il s'apprêtait à parler. Mais un soldat en décida autrement quand il se postait dos au prince. Celui-ci se tourna, avec une expression de regret et lui demandait le motif de sa visite. Le guerrier se rapprocha de plus près et glissait quelques mots dans son oreille, de sorte que je n'entende pas la conversation. Il s'éloigna ensuite puis l'héritier me faisait face.
Ses sourcils s'étaient froncés et sa mâchoire s'était contracté, retrouvant son apparence froide et sans pitié que les villageois ont l'habitude de voir. Il empoignait les liens pour que je me rapproche de lui, surpris je manquais de tomber.- Mon nom est Tolran Kawkaym, je veux que tu connaisses le nom de ton futur partenaire et roi. Me disait-il avec son ton glacial.
Mais sa froideur ne m'empêcherais pas de répliquer.
- Je ne m'unirais jamais avec toi, j'ai déjà eu ma cérémonie et j'ai déjà un partenaire. Disais-je en crachant presque mes mots.
Il tirait un peu plus sur la corde pour laisser seulement une dizaine de centimètres entre nous. Je serrais les dents et couchais les oreilles à ce geste brusque.
- Si je n'avais pas décidé de te choisir comme partenaire tu serais déjà mort, et ton corps pourrirait avec les autres singes de ton clan dans les caves.
Ses yeux restaient plantés dans les miens, démontrant son assurance.
- Alors tu.. Tu as fais ça pour me sauver la vie ? Demandais-je incertains et troublé.
Il ne répondait pas et éloignait son visage du mien puis reprit sa marche.
- Mais pour ça, je dois éliminer mon concurrent une bonne fois pour toute.
À ses mots je me braquais immédiatement, tandis que les larmes perlaient aux coins de mes yeux à cause de la peur. Ayant tout de suite compris que Katsuki était là, j'avais maintenant peur de le voir mourir. Je refusais d'avancer mais sa force dépassait de loin la mienne. Après avoir résisté sur tout le chemin, je baissais les yeux et je pouvais apercevoir la foule, non le peuple, tout entier. Certains criaient en appelant au combat tandis que d'autres restaient calme, attendant impatiemment le discours du chef. Quand celui-ci le prononça, mes larmes coulaient de nouveau et mon regard se posa enfin sur celui que je rêvais de revoir. La foule s'écartait sur les côtés et un soldat le propulsa au sol. Tolran donnait mes liens à un soldat et descendait dans l'arène à son tour.
Ils se battaient depuis un certain moment maintenant et mon cœur battait toujours plus fort. Et puis plus rien, ils se regardaient simplement, comme si ils prenaient enfin confiance du peu d'importance qu'avait ce combat. Mais lorsqu'Ottilu le poignardait dans le dos, je ressentais un pincement au cœur. J'avais de la peine pour lui. Il n'était pas sans âme, il m'avait sauvé la vie après tout. À ce moment la toute notre armée avait pris en otage les soldats et le chef, j'étais si absorbé par ce qu'il se passait que je n'avais rien remarqué.
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La Guerre Des Clans | BakuDeku
FanfictionIzuku et Katsuki ont grandis sur Pandora. Ils sont nés dans deux clans différents. Les deux tribus de Na'vi ont engendrées un futur chef. À leur majorité, on prévoit de les unir afin de maintenir la paix installée depuis des générations. Cependant...