La Guerre Des Clans | BakuDeku

Rapprochement

Après une journée chargée en émotions,
les deux Na'vi s'endorment dans leur couchette.
Le plus petit mis un moment avant de s'endormir,
divaguant dans ses pensées comme
à ses habitudes.
Puis le jour se lève sur Pandora, et réveille
doucement les habitants
du village.

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~ Cette douce brise me caresse le visage tandis que je suis sur mon Ikran, à parcourir les îles flottantes. Le ciel est bleu, quelques créatures volent à mes côtés, et mon peuple discutent, rie, les enfants jouent. Ochako ainsi que tout mes amis m'entoure, chacun possédant un sourire au lèvre. Je me sens si bien que je tend les bras en fermant les yeux. Tout est parfait. Cette vie est parfaite. Je suis libre, volant accompagné des êtres qui me sont le plus chère. Quand des voix ce font entendre derrière moi, je me retourne alors en faisant attention de ne pas tomber. C'était ma mère et mon père, ils essayent de me rattraper à dos d'Ikran eux aussi. Que font-ils ?

- Izuku !
Crie ma mère.
Descend tout de suite ton compagnon t'attend !

Mon compagnon ? Quel compagnon ?

- Dépêche toi de descendre ton futur mari t'attend en se moment même.
Dit-elle toujours en haussant la voix, se trouvant à quelques mètres de distance.
Mon père s'exclame :

- Tu serviras enfin à quelque chose dans ta misérable vie de bon à rien !

Papa ? Qu'est ce qui te prend.

- Tu vas enfin appartenir à quelqu'un et remplir ton putain de rôle. Si seulement j'avais eu un autre fils que toi !
Dit-il en se rapprochant de plus en plus. Ma mère arrive à mon niveau et essaye de me désarçonner en m'attrapant le bras.

- Ewya devrait avoir honte de toi mon garçon, tu ne serviras jamais à rien dans cette famille. Il vaut mieux que tu parte avec cette brute de Na'vi, tu ne vaux pas mieux.
Les larmes qui me montaient aux yeux se mette à couler. Qu'est ce qui leur prend. Mon père arrive aussi à mon niveau et attrape mon autre bras.

- Si tu te réincarne, j'espère que tu seras plus utile dans une autre vie.
Sur ses paroles, ils me poussent tout les deux et j'entame une chute sans fin dans les airs. Observant mes parents et mon Ikran toujours en hauteur. J'aperçois le sol, non à l'aide, À L'AIDE ! ~

C'est en sursaut que je me réveille, une goute de sueur s'écoule le long de ma tempe ainsi qu'une grosse larme coulant sur ma joue droite.
Ce n'était qu'un cauchemar, merci Ewya.
Je reprend petit à petit ma respiration à un rythme régulier et sort de ma couchette, la tête tournant légèrement après cette grosse vague d'émotion.
Ça fait si longtemps que je n'est plus fais de cauchemar, jusqu'à aujourd'hui. C'est sa faute.
Je sais qu'ils reviennent à cause de cet homme qui souhaite me faire siens.

Je souffle une dernière fois, expirant toute la pression qui était en moi et jette un coup d'œil aux autres. L'homme à côté était toujours endormis.
Je lève ensuite mon regard en direction des planètes, j'en conclus qu'il est très tôt. Mais je n'arriverais pas à me rendormir alors autant préparer la journée qui s'annonce.

Je marche d'un pas décidé dans la forêt à la recherche de ce qui me sera nécessaire à lui enseigner. Tout d'abord un arc, le miens ce trouve dans ma cavité mais hors de question qu'il mette ses sales pattes dessus. Il manquerait plus qu'il me le casse. Non je vais en prendre un dans ceux qu'on prête aux enfants pour s'entraîner. C'est tout comme avec lui de toute façon. Arrivé à la place centre du village je me dirige vers une assez grande cavité dans un arbre voisin, il sert à stocker la plupart de nos armes. J'en choisi un avec une corde suffisamment tendu, quelques flèches que je glisse dans mon carquois puis sort. Retournant dans la forêt j'en profite pour me détendre, me vidant l'esprit avant que le peuple ne se réveille. J'aime la tranquillité du matin, ou aucun bruit ne ce fait entendre sauf ceux des créatures qui peuplent les arbres. Je cherche des arbres aux fruits géants pour le petit déjeuné que je trouve assez rapidement. J'en prend deux petits car ces fruits la sont généralement colossales.
Avant de retourner vers l'autre abruti je m'accorde un dernier moment de tendresse avec Seze, je monte alors en haut de l'Arbre Maison en passant par un autre chemin, d'une branche d'arbre à une autre. J'imite son cris pour qu'elle atterrisse à mes pieds, je passe ma main sur son museau et lui caresse gentiment.