La Guerre Des Clans | BakuDeku

Voyage

Tandis qu'Izuku tente désespérément
de rester en vie dans le milieu
hostile ou il se trouve,
Katsuki lui est partit avec l'aide
de ses amis à la recherche de
son partenaire.
Après toute une journée de vol,
les Na'vi se reposaient dans
un coin de la forêt, à
l'abri du vent et
de la pluie.

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La nuit commençait à tomber quand nous finissions par atterrir pour reposer nos montures. Nous étions à la limite du territoire des Omaticayas. D'après Iida, leur base devait ce trouver quelque part sous terre. Je peux avouer que je ne sais même pas comment il en a tirer cette conclusion, il est sensé nous expliquer son raisonnement autour du feu fraîchement allumé par Todoroki. Et oui malheureusement ce bon à rien nous a suivi. Je le trouve toujours aussi étrange et me méfie de lui, les autres pensent que je suis seulement jaloux ce qui est potentiellement vrai. Comme si ce guerrier de mes deux avait une chance de reconquérir Izuku. Non seulement c'est légalement interdit de toucher au partenaire lié de l'autre, mais je me ferais une joie de le faire exécuter par tout les pouvoirs que je posséderais très bientôt. Étant toujours dans mes pensées, je ne remarquais pas la main qui c'était doucement posée sur mon épaule. Ochako s'asseyait à côté de moi, nous étions à l'orée de la forêt tandis que les autres restaient à l'abri du vent près du feu de camp, cachés par les arbres. Probablement entrain de dormir.
Je dévisageais alors sa main puis remontais mon regard jusqu'à elle. Elle la retira en soufflant. Je reposais donc mon regard sur la plaine au loin. Après quelques minutes de calme, elle brisa le silence.

- Je ne l'ai pas dis aux autres car je ne veux pas décourager le groupe, mais j'ai peur qu'izuku soit blessé, ou même pire.
Dit-elle avec un léger tremblement dans sa voix.

Mon cœur rata un battement suite à ses mots, et si elle avait raison, si il était gravement blessé, ou peut être déjà mort. Malgré tout je ne montrais aucunes expressions à part la neutralité constante qui occupais mon visage. Je lui répondis.

- Pourquoi est-ce que tu m'en parles à moi.
Dis-je sèchement.

- Car je me suis dis, que toi peut être tu comprendrais. Après tout vous formez un couple. Même si tout était prévu depuis votre naissance, nous avons tous remarqués qu'il y avait plus qu'un simple contrat d'union entre vous. Tu tiens à lui, et je suis sûr qu'Izuku t'aime énormément aussi.
Et moi et bien c'est mon meilleur ami, je le considère comme mon frère, il est très important pour moi aussi.

Je ne répondais toujours pas à son monologue, elle m'ennuyais au plus au point.

- Bon même si je dois bien admettre que tu es grognon, il avait raison, ça se voit sur ton visage. Dit-elle en riant.

Je me tournais alors brutalement en sa direction.

- Grognon, il m'a traité de grognon ?!

- Exactement, il a même précisé que tu étais aussi énervé qu'un Ikran en colère le matin.

Un grognement s'échappait de ma gorge.

- Si il n'est pas déjà mort, je m'en occuperais personnellement.

Elle riait de nouveau et se leva.

- Bon il est temps d'aller dormir, tu devrais faire de même Katsuki. Eywa ngahu kehe (bonne nuit).

Même si toute mes pensées me tracassais encore, je me redressais à mon tour et rejoignais le groupe près du feu, m'allongea au sol, jeta un dernier regard au ciel étoilé et fermais les yeux.

Le matin. Nous nous réveillons à l'aurore pour écourter le temps du voyage. Nous volions maintenant depuis plusieurs heures au dessus des plaines pour finalement arriver au bord de la terre. Nous mettions pied à terre et marchaient en direction de l'océan. Après tant de temps à marcher sur l'herbe, je retrouvais enfin mon élément. L'essence de la vie qui anime mon clan, l'eau.
Moi et mon groupe de chausseurs avançaient donc dans l'eau pour appeler des Ilus qui ne tardais pas à nous rejoindre. Le voyage continuaient alors en traversant les vagues. Eijiro, Kaminari et moi étions particulièrement heureux de retrouver cette sensation de chevaucher l'océan à pleine vitesse. Vitesse qui au départ a surpris les Omaticayas mais ils ont rapidement pris leurs marques.
La traversé dura toute une journée pour finalement reposer le pied sur terre, ou plutôt sur le sable.
Nous installons notre dernier campement et je me couchais une nouvelle fois sous le ciel étoilé, pensant encore et toujours à lui.

Iida nous a donc expliqué que pour trouver le village de ce clan si mystérieux dont personne ne connaît grand chose, il fallait traverser tout les éléments de Pandora. À vrai dire c'est un mythe nous n'avons aucunes preuves que tout ça est vrai, mais c'est notre seule chance.

Nous entamons la dernière ligne droite pour arriver à destination, la marche dans le désert. Chacun prenaient le plus de provisions et d'eau possible à transporter, et nous débutions ce trajet désertique.

Le soleil étant au dessus de nos têtes indiquait qu'il était midi, la chaleur était de plus en plus forte. Et elle me tapait encore plus sur le système. Malgré tout je gardais les idées claires, je ne devais en aucun cas me déconcentrer de notre but, mon but. Le retrouver. Je n'aurais jamais pensé m'attacher à quelqu'un de la sorte, je n'ai jamais été un sentimental tout court à vrai dire. Mais aujourd'hui, je donnerais ma vie pour lui.

C'est quand une montagne de roche ce distingua au loin du sable, que je levais le poing pour avertir les autres et me tournais vers eux.

- On y est.

Après avoir réduis la distance qui nous séparais du désert aux montagnes rocheuses, tout le monde admirait ce biome. Tous inconnu à nos yeux.
Il était rempli de ce qu'on appelait volcans qui crachait sans cesse de la lave, laissant apparaître une chaleur encore plus écrasante que la dernière.
Nous entrons alors dans ce qui s'apparente à l'enfer.
Ma main était constamment posée sur ma ceinture ou ce trouvais mes divers armes, au cas où un de ces batards déciderait d'attaquer.

C'est après un long moment de recherche et de
repérage des lieux que nous nous aventurons dans un des volcans éteins qui était creusé à son pied. Il laissait apparaître une grotte très profonde mais accessible puisqu'un escalier a été sculpté dans la pierre pour pouvoir y descendre.

Je sortais alors un poignard de ma ceinture et serra la mâchoire. Je guidais le groupe en y entrant le premier.

..