La Guerre Des Clans | BakuDeku

Nouvelle maison

Le voyage venait de débuter
pour les deux hommes
fraîchement liés.
Seulement Izuku n'est pas
tellement rassuré.
Réussira-t-il à prendre
ses marques ?

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Pour mon plus grand soulagement le voyage c'était passé sans accro. Nous avions traversé les plaines et forêt qu'Izuku n'avait jamais vraiment exploré. Elles étaient si éloignées de son village qu'il n'a pas osé s'en approcher. Après tout, même si cela reste sa Terre-Natale, le danger est partout. Et pour un futur héritier, ce n'est pas un risque à prendre. Après avoir dépassé toute la végétation, la mer était enfin à portée de vue. Je descendais donc de mon Ikran et aidais Deku à descendre du sien, il n'a pas vraiment apprécié ce genre d'attention d'ailleurs. Il est vrai qu'il peut descendre tout seul, après tout il savait voler avant même de savoir marcher. Mais cela fait partie des coutumes de mon peuple. Le chef du village doit porter un grand respect et aider sa Tsahik au quotidien, même pour les choses les plus banales. Du côté du bouclé, leurs coutumes sont moins traditionnelles si je peux dire. Chez eux Olo'eykta et Tsahik sont égaux au sein de la hiérarchie, il n'y a pas de traitement de faveur pour un des deux partenaires. Mais même si j'ai passé de nombreuses semaines avec les Omaticayas, je compte lui apprendre chacune de nos traditions.

A quelques mètres des premières vagues le plus jeune s'arrêtait pour me lancer un regard empli d'inquiétude. Lorsque nous sommes revenues des terres de feu, le chemin c'est entièrement fait en volant pour ne pas perdre de temps. Il n'a donc sûrement jamais mis un pied dans de l'eau salé. Je m'approche de lui et lui prend délicatement la main afin de le tirer dans l'eau, mais il s'arrête brusquement une fois que ses pieds sont en contact avec. Je l'attire une seconde fois vers moi et il avançait de nouveau, décidant de me faire confiance. Il sait qu'il n'a rien à craindre et que je ne le mettrais jamais en danger volontairement. Une fois que l'eau lui arrivait jusqu'en haut du ventre et moi au niveau des hanches, un cri dépassait la barrière de mes lèvres et fit vibrer mes cordes vocales. Dans un son très aigu, les vagues se mouvaient de plus en plus quand une vingtaine de créatures aquatiques dépassait le bout de leur tête.

- Ce sont des Ilus, approche. Lui disais-je en tirant une nouvelle fois sa main pour m'approcher de l'un deux.

Il avançait doucement en tendant le bout de ses doigts à la créature qui le renifla. Une fois que la paume de sa main caressait gentiment le museau de l'animal je soulevais ses cuisses pour l'asseoir dessus. Puis je prenais d'une de mes mains le bout de sa tresse.

- Maintenant connecte ton esprit au sien, c'est comme avec Seze.

Il reliait le bout de sa tresse à la créature marine et les pupilles de l'animal ainsi que ceux d'Izuku grandissait. Il lui donnait une caresse avant de tourner son regard pour m'affirmer qu'il était près. Je montais donc sur mon Ilus à mon tour et nous nagions à toute vitesse à travers les vagues. Le mien plongeait pour ressortir de l'eau, nageant à côté de lui. Il souriait de toutes ses dents dues aux diverses sensations et à l'adrénaline que lui procurait la vitesse flagrante avec laquelle l'animal nageait. Alors que notre voyage à travers la mer continuait, mes yeux s'agrandissaient en regardant derrière lui, je lui souriais et l'invitais à tourner son regard. Sa bouche s'agrandissait quand des Tulkuns venaient tout juste de remonter à la surface pour faire quelques sauts dans l'eau, par amusement. Tandis que l'un deux retombais dans l'eau, une puissante vague arrivait sur nous, je leur fis signe au groupe de plonger pour ne pas se faire emporter par le courant et je restais près de Deku par précaution. Alors que nous étions tous sous l'eau pour échapper à cette gigantesque vague que l'animal venait de créer sous sa chute, je voyais ses yeux verts me fixer. Sa bouche bien fermée pour empêcher toute eau de pénétrer, il était émerveillé parce qu'il venait de voir. Une fois le courant passé nous remontions à la surface et continuons notre chemin. Lorsque l'ensemble du groupe aperçoit l'île, Eijiro émet un cri pour signifier notre retour. Les Na'vi s'empressent de sortir de leur tente pour rejoindre la mer. Arrêtés à quelques mètres de l'île, les gens viennent nous saluer, certains saute dans les bras des soldats, contents d'avoir retrouvé un membre de leur famille après de longues semaines d'absence. Tandis que mes parents rentraient dans le village.