La Guerre Des Clans | BakuDeku

Destin scellé

Après la confrontation avec le dragon et cet homme plus qu'étrange, Izuku était resté enfermé
dans cette chambre pendant
plusieurs jours.
Toutes ses pensées était dirigé
vers sa mort imminente.
car en effet,
il était certain qu'il allait
mourir dans cet endroit.
À moins qu'il n'en
soit autrement.

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On pourrait penser que j'allais mourir dans d'atroces conditions, sûrement de faim ou de soif.
Ou encore qu'un des soldats du chef vienne m'achever durant la nuit. Mais la vérité est que rien de tout cela n'arriva. J'étais bel est bien en vie, nourrie et hydraté correctement. Du moins en ce qui concerne la nourriture, c'est un autre débat. Les Na'vi d'ici se nourrissent presque entièrement de viandes, comme des carnivores. Tandis que mon alimentation à moi est principalement composée de fruits.

Je suis toujours enfermé dans cette maudite chambre quand la personne que j'aime le plus au monde entra dans la pièce. Le prince de mes deux. C'est évidemment ironique, sinon je parlerais de Kacchan dont je n'ai toujours aucune nouvelle depuis plusieurs jours...
Je m'inquiète tellement pour lui, j'espère qu'il va bien, qu'il est en bonne santé. He oui, qui aurait cru que je tiendrais autant à lui. C'est pourtant un emmerdeur de première, mais que voulez vous, il se pourrait que j'ai cédé à son charme.

Le prince entra donc avec ce que je suppose être mon repas du midi dans les mains. Je n'ai d'ailleurs plus essayé de le tuer depuis un moment. Après tout, il ne se montre pas agressif avec moi. Alors oui je devrais vite me débarrasser de lui en le tuant vite fait bien fait pour pouvoir rentrer chez moi, mais je trouve cet homme étrange. Et depuis que leur tentative de me tuer à échouer dans l'arène, ils se comportent tous étrangement envers moi.

Il se contenta de déposer le plat sur ma couche que je soupçonne être la sienne d'ailleurs. Elle est beaucoup trop luxueuse ainsi que tout le reste de la pièce pour un prisonnier.

Alors que je mangeais sans rechigner la viande dans mon assiette, il avait toujours ses yeux jaunes posés sur moi. J'ai bien compris qu'il essayait le moins possible de me parler, je ne connais même pas son nom. C'est injuste, lui il connaît le mien. Par écœurement, j'abandonnais la nourriture. Le surplus de viande commençait à me rendre malade. C'est alors qu'il daignait enfin m'adresser la parole.

- Mange. Dit-il les bras croisés, toujours debout et immobile devant moi.

- Non. Mon ton était bien assez insolent pour m'en prendre une, mais il ne bougeait pas.

- Alors meurs de faim.

Il détacha la chaîne qui était reliée au mur pour relier mes poignets avec de nouvelles cordes dont il en tenait le bout. Pendant qu'il me traînait dans les différentes pièces du palais, je pris mon courage à deux mains et lui posait enfin la question qui me brûlait les lèvres jusqu'à maintenant.

- Pourquoi ne pas m'avoir tué, pourquoi est-ce que tu me gardes enfermé !

Il s'arrêta alors et tira mes liens d'un coup sec pour me rapprocher de lui, nos visages étaient beaucoup trop proche à mon goût.

- Tu la fermes et tu me suis.

Je n'ai donc plus prononcé un seul mot durant le chemin. Une fois à l'extérieur, nous remontions une grotte assez étroite. C'était celle que j'avais emprunté lors de ma capture. Mais alors, nous remontons à la surface ? N'a-t-il pas conscience que je pourrais m'échapper. Une fois de nouveau en contact avec l'air frais de la surface, je pris une grande inspiration. Le soleil était malheureusement caché par les nuages dans lesquels grondait l'orage. Nous continuons de marcher en prenant de l'altitude, étant maintenant au sommet des montagnes rocheuses ou la pluie commençait déjà à tomber. J'étais désorienté et ne comprenais pas pourquoi j'étais ici, est-ce qu'il compte me tuer là, à l'abri des regards ? Mon heure est peut-être venue. C'est là que je comprenais ou je me trouvais, en plein centre d'un nid de dragons. Je tournais mon regard vers lui, affolé. Est-ce qu'il comptait plutôt m'offrir aux créatures comme repas ?