Meyri était une jeune fille qui avait toujours vécu en étant une metkayina, mais pourtant elle n'était pas comme les autres.
N'ayant pas la même apparence que ceux du clan de la mer, depuis petite elle se demandait d'où elle venait réellement.
Malh...
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Le temps me semblait s'être arrêter alors que mes larmes coulaient en silence sur mes joues.
Mon cœur me comprima tellement fort la poitrine qu'elle me faisait atrocement mal.
Je ne pouvais pas prononcer un mot pour exprimer ma souffrance, encore sous le choc de la scène morbide qui s'était passé ici, alors la douleur que je ressentais en perdant Sayzi se répercuta de mon cœur à mon cerveau qui n'arrivait pas à accepter sa mort.
Elle ne pouvait pas l'être.
Elle allait se réveiller.
Elle se reposait juste… pas vrai… ?
Et sans que je m'y attende, mes souvenirs avec elle, tous ce qu'on avait vécu ensemble, me submergea subitement, ce qui intensifia ma peine.
Le moment où nous nous sommes rencontrés, notre première connexion, tous nos journées à s'amuser ensemble hors du récif à faire peur aux plus petits animaux marins qui n'avaient rien demander.
La nostalgie me rattrapa, et malgré la situation, un léger sourire triste se dessina sur mes lèvres. Très vite, celui-ci étant un déclencheur de ma peine, j'explosais en sanglots en déversant toute ma tristesse à travers ces gouttes d'eau salée.
Je me plaquai une main sur ma bouche pour réprimer les sons qui sortaient de celle-ci.
Les yeux écarquillés, je prenais enfin conscience qu'elle n'ouvrira plus les yeux.
C'est fini.
Elle reposera en paix éternellement, maintenant.
Mon cœur se brisa en milles morceaux si brutalement que j'eus l'impression que sa lamentation avait résonner tout autour de moi.
Je sentis des mains se pressaient sur mes épaules, et une voix lointaine me parvenir aux oreilles mais je ne compris aucun mots prononcer.
Elle est morte.
Cette phrase résonner dans mon crâne sans vouloir s'en aller, ce qui me provoqua une migraine atroce.
Je voulais qu'elle revienne, elle n'avait pas le droit de m'abandonner, pas elle.
Pas encore une fois.
Je voulais que ça cesse, que cette voix infernale qui me criait sans cesse la même phrase se taise. Si bien que je tapais la tête à répétition avec l'aide des paumes de mes mains pour faire partir cette idée malsaine.
Non elle était pas morte.
…elle est juste inconsciente, elle va se réveiller…
On avait passé tellement de temps ensemble, tout ceci ne pouvait pas s'arrêter brutalement.
Elle était beaucoup trop jeune pour mourir, c'est injuste.
