Meyri était une jeune fille qui avait toujours vécu en étant une metkayina, mais pourtant elle n'était pas comme les autres.
N'ayant pas la même apparence que ceux du clan de la mer, depuis petite elle se demandait d'où elle venait réellement.
Malh...
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Il a été touché…
Seule cette phrase résonnait dans ma tête, créant un terrible écho. Je ne sentais plus rien. Tout mon être était focalisé sur une seule chose : lui.
Ma gorge me fit tout d'un coup mal, j'avais l'impression de crier mais j'entendis rien. Seulement le bourdonnement incessant dans mes oreilles.
Une main se plaça sur ma bouche, mais je ne fis même pas un geste pour me dégager de sa prise. J'étais complètement paralyser.
Il va bien ?
Il est mort ?
Où la balle l'a touchée ?
Des milliers de questions volèrent dans mon esprit alors que la seule image que je voyais était son visage déformé par la douleur.
Il a mal ? Il a forcément mal.
Il devait avoir peur aussi. Terriblement peur.
Mon cœur me faisait mal, non pas seulement à cause de ses coups erratiques. J'avais l'impression qu'il se faisait attaquer par des milliers de marteaux qui abattaient leur coup en même temps.
Pourquoi j'ai si mal ?
La dernière image de Neteyam me fit complètement retourné l'estomac et ma gorge se serra.
Il va mourir ?
Mon corps se crispa et mon cœur se comprima encore plus quand je sentis ma vue s'embuer et des larmes coulant à flots sur mes joues.
Je pris peu à peu conscience de ce qui était en train de se passer. De la main sur ma bouche et d'un corps inconnu dans mon dos.
Je commençai à gesticuler difficilement entre ses bras lorsque je compris le danger dans lequel j'étais.
Mon esprit était toujours concentré sur Neteyam mais mon corps entreprit sans que j'en prenne le contrôle de s'enfuir au plus vite.
Est-ce qu'il a aussi mal que moi ? Non, sûrement beaucoup plus.
Mon pied s'abattit sur celui de l'inconnu, néanmoins je ne réussis pas à le faire bouger d'un iota.
Je ne lui ai pas dit que je l'aimais…
J'ouvris la bouche du peu que me permettait sa main et la refermais aussitôt, ses doigts entre mes dents. J'entendis un cri refoulé dans un grognement alors que sa main disparu de mon visage.
J'espère qu'il le sait…
Je plaquai avec force ma tête en arrière qui trouva son nez la seconde suivante. Il se détacha de moi en lâchant un autre grognement, désorienté, une main couvrant son nez. Je grimaçai sous la force de mon coup, le derrière du crâne me brûlait l'épiderme.
