Meyri était une jeune fille qui avait toujours vécu en étant une metkayina, mais pourtant elle n'était pas comme les autres.
N'ayant pas la même apparence que ceux du clan de la mer, depuis petite elle se demandait d'où elle venait réellement.
Malh...
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J'étais resté par terre sans bouger pendant une bonne heure. Ça faisait un moment que les larmes avaient cessé de couler. Et quand j'ai vu Tsireya s'approcher doucement de moi, j'ai accouru dans ses bras.
On était restés comme ça quelques minutes avant de quitter la forêt pour rejoindre les habitations.
Sur le chemin, Tsireya m'informa qu'une petite fête en l'honneur des nouveaux habitants aura lieu en début de soirée.
— Il te plaît bien Lo'ak ? L'interrogai-je quand elle me parla de lui.
Je me souvenais du regard que j'avais intercepté lors de l'assemblée entre elle et l'enfant de Sully.
C'est vrai qu'il était assez mignon.
Je la vis du coin de l'œil baisser la tête pour cacher son sourire qui était apparu sur son visage.
— Non, je ne vois pas de quoi tu parles.
J'explosai de rire, elle était une très mauvaise menteuse.
— Allez viens, on a plein de choses à préparer pour ce soir, changea-t-elle de sujet en m'entraînant par le bras.
Puis elle me parla de la famille qui venait d'être accueillie ici. Elle me raconta que la femme de Jake s'appelait Neytiri, que leurs enfants se nommaient Neteyam, Kiri, Lo'ak et Tuk, du plus âgé au plus jeune.
Quand elle me révéla ceci, j'en déduisis que la personne contre laquelle j'avais crié était Neteyam.
Je regrettais d'ailleurs ce que j'avais fait, il ne méritait pas qu'on lui crie dessus. J'avais succombé à ma colère et il en avait malheureusement fait les frais.
Soudain, j'entendis une voix m'appeler ce qui nous fait se retourner Tsireya et moi.
La personne qui nous faisait face était Neytiri, la femme de Jake. Celle-ci nous fixa sans pour autant parler.
Malgré que ce soit ma meilleure amie qui ai parlé, Neytiri continua de me fixer d'un regard sévère.
— J'aimerais parler à Meyri.
Cette femme avait une tel aura autoritaire qu'elle me rendant muette. Je n'arrivais pas à émettre juste un son et mes mains commençaient à devenir moites.
Tsireya me lança un regard comme pour demander si elle devait partir ou non, et je hochai la tête malgré moi.
Je n'avais aucune envie d'être seule avec Neytiri mais je sentis que si on ne lui obéissait pas, ça allait mal tourner.
Tsireya s'en alla, et je fronçai les sourcils quand Neytiri me tourna le dos pour se diriger vers sa hutte. Donc je la suivais en faisant le moins de bruit possible comme si elle allait m'étrangler si je marchais ou respirais trop fort.
