Meyri était une jeune fille qui avait toujours vécu en étant une metkayina, mais pourtant elle n'était pas comme les autres.
N'ayant pas la même apparence que ceux du clan de la mer, depuis petite elle se demandait d'où elle venait réellement.
Malh...
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— Vous êtes inconscients !? Qu'est-ce qui vous a pris ? Aboya Jake sur ses deux fils.
Après qu'il nous ai découvert, il nous avait ramené Kiri, Lo'ak, Neteyam et moi dans leur hutte.
Il était tellement en colère que ses veines ressortaient et ses traits tendus.
Lo'ak se gratta la nuque, ne sachant pas quoi répondre, pendant que Kiri soignait mes blessures. Je réprimai d'ailleurs un cri quand elle appuya un peu trop fort sur une plaie.
— Je vous avez donné une consigne, une seule. C'était quoi ? Dit-il d'un ton accusateur en pointant tour à tour ses fils du doigt.
Étant dos à moi, je ne pouvais pas voir leurs réactions faciales.
La tension dans la cahute était électrique. On pouvait presque la toucher.
— Éviter les problèmes, répondit faiblement Lo'ak la tête baissée.
— Tout est ma faute, s'interposa entre son frère et son père.
Je fronçai les sourcils, ne comprenant pas ce qu'il racontait.
Rotxo avait commencé et Lo'ak m'avait juste défendu. Si c'était la faute de quelqu'un, ce serait sûrement Rotxo, pas lui.
Je lançai un regard à Kiri qui haussa simplement les épaules, l'air d'être habitué.
— Je crois pas non. Arrête de toujours vouloir payer pour ce crétin, cracha Jake en lançant un regard à son fils cadet.
S'il pouvait, il lancerai des éclairs avec ses yeux.
— Papa, c'est Aonung qui se moquait de Kiri, il l'a traité de monstre. Et Rotxo à continué en insultant Meyri, expliqua Lo'ak, ce qui fit adoucir quelque peu son père.
Il souffla exaspéré et regarda ailleurs quelques secondes avant de répliquer:
— Va présenter tes excuses à Aonung.
Je ne vis pas la réaction du concerné, mais à côté de lui Neteyam se tenda considérablement.
Mes poings commencèrent de nouveau à se serrer de colère et ma mâchoire se contracta.
Ce n'était pas à Lo'ak de s'excuser.
— Quoi ?
— C'est le fils du chef, tu comprends pas. Débrouille toi comme tu veux mais faites la paix, conclua le père.
Je grinçai des dents quand je sentis de forts picotements à l'endroit que Kiri était en train de soigner.
— Désolé, s'excusa-t-elle en remarquant mon corps tendu.
Je vis Lo'ak sortir de la hutte en nous lançant un regard à Kirir et moi. On voyait parfaitement qu'il était dépité de faire ce que son père lui avait demandé.
