Meyri était une jeune fille qui avait toujours vécu en étant une metkayina, mais pourtant elle n'était pas comme les autres.
N'ayant pas la même apparence que ceux du clan de la mer, depuis petite elle se demandait d'où elle venait réellement.
Malh...
Un petit bonus pour retomber dans l'aventure de Come back to me, please.
J'espère qu'il vous plaira !
Bonne lecture !!
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Quelques mois plus tard.
Je sautai d’une branche à l’autre en essayant de ne pas en rater une et de tomber fatalement au sol.
Il faisait nuit, et par conséquent, je n'arrivais pas à distinguer clairement les formes malgré la fluorescence de la nature.
De plus, ce n'était pas mon terrain de jeu, du moins, moins que le sien.
Je restais cachée derrière un arbre quelques minutes afin de calmer ma respiration qui était beaucoup trop effrénée. Seul le bruit de mon souffle pouvait donner à n’importe qui l’endroit exact où j’étais.
Les omaticayas m’avaient appris à ne laisser aucune trace au cas où viendrait un moment où il ne fallait pas que je me fasse remarquer.
Et ce moment était venu. Il ne fallait en aucun cas qu’elle me retrouve sinon c’était fini.
Et j’avais l'impression de n’avoir rien retenu. Je faisais trop de bruit, je brisais toutes les branches sur mon passage.
Je sentis un frisson parcourir le long de mon dos quand j’entendis le sifflement qu’elle produisait avec sa bouche.
Elle était proche. Je dirais quelques mètres plus loin et plus bas.
Il fallait que je trouve une autre cachette. Un endroit où elle ne pourra pas me retrouver.
Je décidai de ne pas descendre de l’arbre où je m’étais postée. Si ma supposition était correcte, elle était au sol donc je devais rester à une hauteur assez haute pour avoir un coup d’avance.
Je sautai en essayant de ne pas faire trop de bruit. Plus d’une fois, je faillis tomber mais je me rattrapais comme je le pouvais.
Plus je changeais d’arbres, plus je l'entendais de rapprocher.
Tellement qu’à un moment, je dus me maintenir caché sous une immense feuille car j’entendais ses pas juste en dessous de moi.
Seul son sifflement flottait dans les airs tel un chant féerique.
Si j’entendais ses pas, c’était qu’elle faisait exprès de faire du bruit pour me prouver que quoique je fasse, elle me retrouverait.
