Meyri était une jeune fille qui avait toujours vécu en étant une metkayina, mais pourtant elle n'était pas comme les autres.
N'ayant pas la même apparence que ceux du clan de la mer, depuis petite elle se demandait d'où elle venait réellement.
Malh...
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Je me laissais porter par mon ilu vers la cachette où se trouvaient les autres, le corps tout tremblant. J’étais terrifiée de ce qu’il allait se passer.
Malgré ma bonne capacité à respirer sous l’eau, j’avais l’impression de constamment manquer d’air, d’être sur le point de me noyer.
Néanmoins je ne pouvais pas remonter à la surface pour laisser mes poumons se remplir d’air, au risque qu’un humain puisse me voir.
Alors je fis en sorte d'étouffer au maximum mes pensées angoissantes.
Les parents et les reste de metkayinas allaient venir nous aider.
Je fis tourner cette phrase dans tous les sens dans mon crâne pour qu’elle devienne réelle alors que je n’avais aucunes certitudes.
Je sentais le danger se rapprocher et je ne fus pas la seule à le sentir car à ma gauche, je vis Tsireya tremblait aussi fort que moi.
Tuk et Kiri étaient collées l’une contre l’autre, la plus grande essayant de calmer du mieux qu’elle pouvait la plus petite.
Cachés entre les hautes herbes, on prêta attention à chaque mouvement qu’on pouvait voir à la surface, on se tenait prêts au cas où ils nous attaquaient.
Et j'écarquillai les yeux quand je vis des robots sortant du bateau, nous attaquant plus vite que je l'aurais cru.
On sortit à l'unisson des hautes herbes en s'éloignant des adversaires. On restait tout de même groupés, ce serait du suicide de se séparer maintenant.
Ils nous suivirent à la trace et malgré tous nos efforts pour les semer, ils tinrent bon. Les battements de mon cœur furent à leurs paroxysmes.
Ils allaient nous attraper.
Ils allaient nous tuer.
Nous prenons alors la décision silencieusement de nous diviser afin de diviser nos ennemis également. Je partis avec Tuk, Kiri et Aonung tandis que les autres partirent ensemble.
Au bout de quelques minutes durant lesquelles je suivais de près Kiri et son ilu, je vis Tuk se détachait de sa sœur, ce qui me fit rater un battement.
Alors qu’elle se retrouvait seule dans l’immensité de l’eau, je lui pris rapidement la main et la basculai dans mon dos qu’elle entoura directement avec ses bras.
Soudain, je lâchai un cri qui se fit étouffer par l’eau quand je sentis mon ilu se faire entraîné vers l’arrière.
Je tournai vivement la tête, et je tombai nez à nez avec ma main immense en métal dirigé par un humain.
Je plaçai ma main sur les bras de Tuk qui étaient toujours autour de mon ventre afin qu’elle ne puisse pas se faire capturer par l’humain.
Je demandai à travers la pensée à mon ilu de faire des gestes brusques de droite à gauche pour tenter de se dégager de la poigne du robot. Il peina quelques secondes avant de par chance y arriver.
