Meyri était une jeune fille qui avait toujours vécu en étant une metkayina, mais pourtant elle n'était pas comme les autres.
N'ayant pas la même apparence que ceux du clan de la mer, depuis petite elle se demandait d'où elle venait réellement.
Malh...
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Je restai interdite, n'en croyant pas mes yeux. Je parcourrai mes yeux dans les yeux écarquillés par la surprise des na'vis inconnus miroirs aux miens.
Il y avait un homme et une femme, ainsi que deux garçons et une fille, et enfin une enfant. Derrière eux, il y avait cinq créatures volantes. Je crois qu'on nomme ça des Ikrans. Je n'en avais vu qu'une fois dans ma vie, de loin, mais elles paraissaient tellement plus imposantes de près.
Mais pourquoi étaient-ils ici ? Et bordel, pourquoi me ressemblaient-ils autant ?
— Regarde Meyri, ils ont la même queue frêle que toi, s'extasia Rotxo en jouant avec la queue d'un des garçons.
Celui-ci retira sa queue de la poigne de Rotxo en lui lançant un regard noir.
— Arrête ça, réprimanda Tsireya en tapant sur la main de son ami.
Je restai stoïque face à la scène. J'entendis ce qui me semble être le couple parler avec le père de mes amis, mais je n'écoutais pas leur parole, plus concentré sur leur couleur de peau.
Ils n'avaient pas la peau bleu turquoise comme celle du peuple de Metkayina. Ils n'avaient pas non plus une queue en forme de pagaie pour nager plus vite, ils n'avaient pas les avant-bras et les jambes élargis pour former des nageoires, et il n'avait pas non plus une musculature aussi renforcée que les metkayinas.
Comme moi.
Ils avaient la peau plus foncée, les membres et la queue plus frêles.
Ils étaient du peuple de la forêt, d'après les dires de Tonowari, le père de Tsireya et Aonung.
— Ces enfants ne sont même pas de vrais Na'vis, remarqua Ronal, la Tsahìk du peuple des metkayinas. Ils ont du sang de démon, s'écria-t-elle en examinant les mains de deux des enfants présents.
Cette constatation provoqua un chahut de surprise dans l'assemblée. Le sang de démon était surnommé ainsi quand nous portions du sang humain dans l'organisme. Et en effet, deux des quatre enfants présents avaient des mains comportant, non pas quatre doigts, mais cinq.
Certains metkayinas présents se mirent sur la défensive, redoutant une quelconque attaque.
— Regardez, regardez. Intervient l'homme du nom de Jake Sully. Je suis né en faisant parti du peuple du ciel et maintenant je suis un na'vi, je me suis adapté. Nous allons nous adapter. Ok ?
Je lançai un regard à Tsireya, quelque peu inquiète, mais celle-ci regardait déjà un garçon du peuple de la forêt, avec insistance.
Je baissai la tête pour cacher mon sourire quand je remarquai que le garçon l'observait lui aussi.
Vraiment, là ?
— Mon mari a été Toruk Makto. Il a accompagné notre clan à la victoire contre le peuple du ciel, défendit la femme qui accompagnait Jake Sully, son épouse.
