Meyri était une jeune fille qui avait toujours vécu en étant une metkayina, mais pourtant elle n'était pas comme les autres.
N'ayant pas la même apparence que ceux du clan de la mer, depuis petite elle se demandait d'où elle venait réellement.
Malh...
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Encore allongée sur le sol, je ne pouvais détourner le regard de la personne qui se tenait qu'à quelques pas de moi.
Dites-moi que je ne rêve pas.
Il se tenait droit, le regard planté dans l'inconnu qui était sur moi quelques secondes plus tôt. Il ressemblait à un ange tombé du ciel. Son visage était sombre, tout comme son expression.
Je cherchais son regard mais il ne me l'accordait pas, il ne voulait pas quitter des yeux mon agresseur.
Je ne vis qu'à cet instant qu'il n'était pas seul.
Tsireya, Lo'ak, Kiri, Aonung, Tuk et Rotxo étaient présents également.
Je me redressai rapidement avant que l'inconnu n'ai le temps de me rattraper.
Je m'élançai, m'en fichant s'il pouvait me tirer dessus. La seule chose que je vis, c'était lui. Il n'y avait que lui qui comptait.
Sans plus tarder, je sautai dans ses bras. Je le serrai tellement fort que ses os auraient pu craquer.
Je l'avais retrouvé. Il était bien là, en chair et en os.
Ce n'était pas une hallucination de mon cerveau.
Mon cœur rata un battement que je l'entendis gémir de douleur. Je m'éloignai de suite de lui en affichant une grimace angoissée sur mon visage.
Il a mal ?
Je lui ai fait mal ?
Je vis alors un bandage qui couvrit tout son ventre, où la balle a dû atterrir. Je ne l'avais pas remarqué avant, étant trop accaparé par ses yeux.
— C'est rien. Viens-là, me rassura-t-il avec un sourire sincère.
Il me tira contre lui en enroulant ma taille de ses bras. Il posa sa tête dans mon cou caché par mes cheveux, et je fis de même.
Je respirai son odeur qui m'avait tellement manqué.
Il m'avait terriblement manqué.
Je sentis à un moment mes joues trempées et je réalisai que maintenant que je pleurais.
Je pleurais de l'avoir retrouvé, et je pleurais de joie qu'il m'ait sauvée des mains du na'vi.
Je me sentais en sécurité dans ses bras, près de lui.
Quand je levai les yeux vers lui, je vis qu'il me regardait déjà. Je lui souris sincèrement en espérant qu'il puisse voir tout l'amour que je lui portais à travers mes yeux.
Il me sourit en retour, ses yeux jonglaient entre les miens et mes lèvres.
Je décidai qu'il était temps.
Je pris mon courage à deux mains et lui dis la phrase que je voulais lui dire depuis si longtemps.
