Chapitre 21

170 20 5
                                    

PDV BAKUGO KATSUKI

-Alors comme ça, tu es journaliste ?

Eijiro me regarde comme un lapin prit dans les phares d'une voiture.

-N-Non, comment peux-tu penser ça ?, bégaye-t-il.

-Une certaine Yaoyorozu a appelé, j'ai décroché en croyant que c'était une collègue. Et donc tu dois faire un article sur moi ?

À nouveau le même regard.

-Oui..., avoue-t-il. Mais je ne veux pas le faire...

-Tu comptais me le dire quand ? Quand j'aurai fait les gros titres ?

-Kat...! Je... J'allais laissé tomber, je te le jure !

-Comment puis-je te croire ?, m'écriais-je en me levant.

Il recule de quelques pas en baissant le regard.

-Tu m'as trahi ! Je t'ai raconté ma vie, mon passé ! Ça t'as plu, hein ? D'avoir une mine d'or pour ton article ! Tu vas être promu, je suppose. Bravo, va écrire ton foutu article !

Eijiro ne dit rien, il a seulement les épaules qui tremblent.

-Casse-toi, dis-je sèchement en lui bousculant l'épaule pour passer.

-Katsuki ! Attends...!, gémis Eijiro en se retournant.

-Reprends tes affaires et barre-toi d'ici. Je ne veux plus te voir.

Il ne dit plus rien, j'entends seulement un glapissement d'avant d'entendre des pas de course sur le sable qui s'éloignent. Je me tape les joues pour reprendre contenance. Aller, t'as l'habitude Katsuki. Izuku, puis Eijiro... Reste célibataire sérieux, tu ramasses que des merdes.

PDV EIJIRO KIRISHIMA

Merde ! Merde, merde, merde ! Fais chier ! Je suis le roi des cons ! Mais pourquoi il a décroché, aussi... Je fais ma valise en essayant de me calmer. Est-ce que je vais sortir cet article ? Bien sûr que non ! Je ne suis pas un connard. Je pars rapidement et monte dans un taxi pour l'aéroport. J'espère qu'on pourra parler quand il rentrera... Je ne veux pas rompre, je ne veux pas le quitter, le perdre. Je sais que j'ai mal agit, que j'aurai dû lui dire, lui révéler mon vrai métier... Je suis débile de ne pas l'avoir fait.

J'aurai dû dire oui quand il m'a dit que j'étais journaliste, il doit encore moins me faire confiance avec ça... Surtout après la révélation qu'il m'a faite hier soir. Je veux simplement lui parler, lui expliquer, donner ma version, et pas simplement ce qu'il imagine.

1 semaine plus tard

Aucune nouvelle de Katsuki. Keiichi m'a juste dit qu'il allait bien. Je ne reste quasiment pas à l'appartement de la semaine, je sors avec Mina ou avec Denki. Je n'ai pas encore donné ma démission, je n'ose pas. Denki est au courant et ne me retiens pas, Mina non plus. Elle s'amuse surtout à me charrier sur le sort que je subis actuellement.

Quand la porte s'ouvre, je suis assis dans le canapé. Katsuki entre, légèrement bronzé de son shooting à la plage. En me voyant, il fronce les sourcils. Je peux même parier qu'il soupire en retirant ses chaussures.

-Je ne pensais pas que tu serais là, dit Katsuki en s'approchant.

-Je voulais te parler.

-Il n'y a rien à dire. Tu m'as menti, point.

-Assieds-toi, je veux t'expliquer.

-Je n'ai pas le temps.

-Kat, s'il te plait.

Il soupire et s'assoit lourdement. Je sens que ça ne va pas être simple, il est furieux et blessé. En même temps, qui ne le serait pas dans cette situation.

-Au début, je ne t'aimais pas, commençais-je. Vraiment pas. Je ne pouvais même pas regarder tes émissions, tu avais l'air hautain et prise de tête. Quand ma patronne m'a demandé de faire un article sur le pourquoi  de ton doigté mélancolique, j'étais pour. Moins quand j'ai su que tu devrais habiter chez moi. À ma grande surprise, tu n'étais pas comme à la télévision, bien que celle-ci ne disait pas que tu étais fumeur. Tu sais que c'est mauvais pour les cordes vocales ?

Il me lance un regard noir.

-Enfin bref. En habitant avec toi, j'ai découvert que tu étais un chic type. Je me demandais vraiment ce qui pouvait te rendre mélancolique quand tu jouais.

-Pour ton article, donc, ajoute Katsuki.

-Oui. Et puis sans savoir comment, j'ai développé des sentiments pour toi. Et toi aussi. Puis on est sortis ensemble.

-Une erreur, soupire Bakugo.

-Non ! Pas une erreur. En sortant avec toi et en travaillant au café, je me suis rendu compte que j'étais heureux comme ça. J'ai commencé à oublier ma mission. Puis il y a une semaine, tu m'as raconté ton passé, la cause que je cherchais tant.

-Et donc là tu t'es dit que ça ferait un bon article.

Je soupire en le regardant. Va-t-il me laisser finir ? 

-Non, je ne me suis pas dit ça.

-Kirishima, dit-il froidement.

-Bon d'accord, peut-être 10% de moi a pensé ça. Mais je ne veux pas le faire ! Je veux démissionner.

-Je m'en moque Eijiro. Tu as trahi ma confiance. Je ne peux plus te l'accorder.

-Kat...

-Je veux rompre, dit-il froidement.

.

.

.

Et voilà le nouveau chapitre ! On se rapproche de la fin ! Mes partiels se sont passés bof, on va pas se mentir, mais là je pense pouvoir poster au moins une fois par mois. Enfin si j'y pense, parce que je dois bientôt travailler aussi ! Bisous à vous et prenez soin de vous, bonne chance pour vos examens ! 💕

Coloc & Music {Kiribaku} [Terminée]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant