Chapitre 28 - FIN

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2 mois plus tard - Février

PDV EIJIRO KIRISHIMA

Katsuki rentre ce soir de son shooting photo, et je commence les préparatifs pour préparer une soirée chill, comme il sera sûrement épuisé de sa semaine et demi. Depuis 2 mois, tout se passe bien, Kat vit chez moi et notre couple se porte mieux que jamais. Keiichi m'autorise enfin à l'appeler par son prénom, bien que Kei soit encore réservé uniquement à Katsuki et je ne m'en porte que mieux. À 20h27, la porte s'ouvre sur un Bakugo Katsuki aussi beau que d'habitude.

- Je suis rentré, me sourit-il.
- Je t'attendais, j'ai tout prévu pour une soirée sans prise de tête.
- Je n'en attendais pas moins de toi, dit-il en m'embrassant. Je vais prendre une douche.
- Les pizzas ne vont pas tarder, elles devraient être là quand tu en sortiras.

Il hoche la tête et se dirige vers notre chambre avec son sac. Quand Katsuki sort de la douche une dizaine de minutes plus tard, les pizzas sont sur la table et découpées. Mon copain se laisse tomber sur le canapé en soupirant d'aise, et je m'assois à côté de lui, ce qui le fait se blottir contre moi.

- C'est agréable de retrouver la maison...
- Et son copain ?
- Le copain est inclus dans la maison.

Je ris doucement à sa réponse et l'embrasse sur le front, puis j'allume la télé tandis que Katsuki s'étire et prend une part de pizza. Les soirées chill sont courantes, comme l'emploi du temps de mon pianiste est souvent hors-normes, ou bien avec ses déplacements constants. Mais je m'habitue à cette distance, je lui fais confiance.

Katsuki finit par s'endormir sous un plaid, la tête posée sur mon épaule. Je le porte jusqu'à la chambre et le couche avant de le border de correctement. Ces moments-là me sont précieux, je ne me doutais pas qu'ils m'avaient cruellement manqué pendant nos 3 mois de séparation. Et chaque jours, je remercie Keiichi d'être venu me chercher à mon travail. Sans lui, nous serions sûrement encore séparés, et ce pour une durée sûrement éternelle.

Quelques mois plus tard - Mai

- Pourquoi certains clients sont imbuvables ? On a beau être aimable, ils nous traitent comme des chiens sans laisser de pourboire, commente Mineta en lavant les tasses.
- Parce que c'est des cons, soupirais-je en essuyant et rangeant ce qu'il pose sur l'égouttoir.

C'est vrai que beaucoup de personnes ne sont pas éduqués en ce moment, et ça nous met tous à cran. Les pourboires se font de plus en plus rare, et ce n'est pas avec ce que je gagne que je pourrais bientôt m'acheter une moto. Enfin dans 1 an ou deux, il y aura peut-être des nouveaux modèles mieux que les actuels. Nous finissons notre service avec Mineta une heure après et nous nous dirigeons vers mon arrêt de bus.

- Bon, je te dis à demain, sourit-il en agitant la main.
- À demain Minoru, repose-toi bien.
- Tu parles, je vais pester sur un blog en médisant sur ces clients impolis.
- Tu vas encore te faire détester.
- Ne crois pas ça, sourit-il. Beaucoup de gens trouvent aussi à redire.

Je ris face à sa remarque et lui fais un signe de la main tandis qu'il s'éloigne. Mineta s'entendrait bien avec Denki, je pense. Mais je ne les présenterai jamais, je ne veux pas provoquer l'apocalypse. En rentrant, je passe prendre le courrier et sursaute en entendant mon téléphone vibrer. Un message de Keiichi.

"Tu peux venir à l'agence ? Il y a déjà Bakugo"

Je suis surpris mais ferme la boite et me dirige vers ma voiture sans passer par l'appartement. Une fois la route faite, je rentre dans l'agence après avoir signé le registre et pris un badge de visiteur. Keiichi a envoyé ma photo pour le registre des visiteurs, ce qui facilite grandement mon entrée dans le bâtiment. Dans l'ascenseur, je commence à stresser. La seule fois où je suis venu ici, c'est pour signer un autre accord de confidentialité sur ma relation avec Bakugo, excluant mon groupe d'ami bien entendu. Les portes de l'ascenseur s'ouvre sur le bon étage et je marche jusqu'à la porte. Trois coups résonnent dans le couloir vide et j'entre dans le bureau où m'attende Bakugo et Keiichi ainsi que le directeur. C'est la première fois que je le vois. Il est... vieux. Il m'invite en silence à m'asseoir à côté de Katsuki. Celui-ci me fait un signe un signe en souriant, nullement stressé.

Coloc & Music {Kiribaku} [Terminée]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant