Chapitre 25

166 14 26
                                    

🚨 TW : Lemon (Scène de sexe explicite) 🚨

PDV BAKUGO KATSUKI

Eijiro veut payer, et je l'en remercie grandement car je suis sortie sans mes papiers. On commande de la viande grillée et des sakés, car nous nous en avons tous les deux besoins. Et les patrons me connaissent depuis un moment, alors nous pouvons même rester après la fermeture. L'homme aux cheveux colorés en face de moi met la viande à griller tandis que je verse le saké.

- On n'a fait ça qu'une fois quand on sortait ensemble, fait remarquer Eijiro.
- C'est vrai, c'est agréable pourtant.
- Profitons-en alors, sourit-il en regardant la viande frémir.

Je bois un peu de mon verre de saké pendant que Kirishima répartit la viande dans nos assiettes. Le fumé de la nourriture me monte au nez et fait gronder mon ventre affamé. Je n'ai pas beaucoup mangé à midi et je le regrette.

- Bon appétit pour première salve !, dit Eijiro en tapant dans ses mains avant de prendre ses baguettes.
- Bon appétit, répondis-je en souriant.

En croquant dans la viande, le jus gicle en bouche et j'en frémis presque tant c'est bon. Eijiro est vraiment pas mal comme cuisinier. Je ne dirais pas que c'est un orgasme culinaire, mais je ne nie pas apprécier. Mon cuisinier d'un soir mange avec un appétit d'ogre la viande. Je lève la main pour en redemander avant de finir mon verre de saké et de nous resservir.

Après une bonne heure passée, Eijiro et moi sommes bien gais avec 2 bouteilles et demi de saké finies. Je regarde Kirishima en face de moi qui mange son dernier morceau de viande. C'est bizarre de le trouver sexy comme ça ? C'est peut-être l'alcool.

- On appellera un taxi, dis-je en finissant mon verre.
- Je récupèrerai ma voiture demain, conclut-il en nous resservant. Et je suis ravi que tu m'ai emmené avec toi aujourd'hui.
- Ah oui ?
- Oui, pendant 3 mois je n'ai fait que penser à toi, et je suis ravi de pouvoir traîner à nouveau avec toi.
- Penser à moi ?, dis-je en me resservant.
- Je t'ai peut-être brisé le cœur, mais toi aussi tu as brisé le mien. J'ai pleuré au moins une semaine, et je ne faisais plus de sport ! Je mangeais moins sans m'en rendre compte et mes nuits ont été atroces ! Quand je t'ai vu à ton concert, c'était la première fois en 2 mois que je dormais correctement ! Je ne sais même pas si j'ai bien tourné la page ou si je suis encore amoureux de toi... Certes quand je te vois mon cœur s'emballe, mais c'est peut-être de l'arythmie cardiaque ! 

Il parle fort quand il est ivre. Je ne sais pas ce qui me prend, peut-être l'alcool ou autre chose, mais je me penche au-dessus de la table et embrasse Eijiro. Le baiser est doux, chaud à cause de la viande et sucré grâce au saké. Eijiro y répond, hésitant, avec la surprise de mon geste. Puis je décolle nos lèvres, et une montée soudaine de libido me vient.

- On paye et on appelle un taxi ?, demandais-je en me levant déjà.
- Oh, euh oui, oui, répond Kirishima en se levant aussi, encore un peu perdu.

Il se rend au comptoir pour payer pendant que je sors pour héler un taxi. Je passe une main dans mes cheveux en me mordillant la lèvre inférieure, impatient. Eijiro est maître, s'il veut le faire on le fera, s'il ne veut pas le faire, on ne le fera pas mais j'avoue que je serais frustré- et potentiellement sur la béquille. Il me rejoint quand un taxi arrive et nous montons avant que je ne donne l'adresse d'Eijiro. Il tape du pied dans la voiture et sa main glisse sur ma cuisse. Je réprime un sourire et regarde par la vitre, encore plus impatient que sur le trottoir. Quand la voiture s'arrête, Eijiro donne rapidement l'argent et sors avec moi de la voiture. Nous n'attendons pas l'ascenseur pour nous embrasser, le hall étant vide. Quand l'ascenseur arrive, nous entrons dedans, toujours collé l'un à l'autre, mon dos contre un mur et nos mains explorant les zones couvertes. Nous somme happés par une fièvre ardente de plaisir. Les portes de métal s'ouvrent et je me dirige vers sa porte en arrêtant de l'embrasser, le souffle court. Nos chaussures retirées, presque jetées, nous nous dirigeons dans la chambre, les vêtements derrière nous forment le chemin de la passion qui nous habite.

Sur le lit, je me retrouve étendu sous Eijiro, le souffle chaud. Il a le regard emplit de désir, et sa main droite vient faire glisser mon caleçon, seul vêtement qu'il me restait. Je me retrouve nu et assez humide, ayant transpiré légèrement et produit un peu de précum avec l'excitation. Eijiro sourit en le remarquant et il retire lui aussi son caleçon, son membre déjà bien droit.

PDV EIJIRO KIRISHIMA

Cette vision m'avait manqué. Ses abdos, sa respiration, ses cheveux, ses fesses... Bakugo Katsuki dans son entier m'avait manqué. Je l'embrasse dans le cou pendant que je glisse ma main vers ses fesses appétissantes, et je rentre un doigt en lui. Il frémit et me regarde avec la main sur la bouche, et je commence à faire des vas-et-viens pour le détendre. Bakugo se détend assez vite à ma grande surprise, même si son excitation laissait prévoir ça. Je rentre un deuxième doigt, ce qui arrache un "Aah !~" très sensuel à Katsuki. Je fais les ciseaux pour détendre complètement l'orifice de mon amant d'un soir, puis je fais quelques vas-et-viens tout en effleurant parfois sa prostate.

- Eijiro, met-la..., demande Katsuki en ayant déjà le sexe qui frémit.
- Tu es sûr le point de jouir, viens d'abord avec mes doigts.

Je recommence donc à bouger mes deux doigts et Katsuki commencer à bouger son bassin. À force de mouvement et d'effleurement de la prostate, il finir par éjaculer dans un cri plus qu'érotique quand mes doigts viennent presser son point sensible. Quelle vision magnifique... Je retire mes doigts et Bakugo prend ses mains pour écarter ses fesses, et donc ses jambes.

- Met-la..., supplie-t-il presque.
- À tes ordres, dis-je en me penchant pour prendre un préservatif.

Je l'ouvre et l'enfile avant de pénétrer Katsuki dans la foulée. Son intérieur m'avait manqué : chaud, humide et qui se ressert quand je touche sa prostate. Je bouge à différent rythme, nous changeons de positions plusieurs fois, nous jouissons à l'unisson, en différé... Je pense c'est ce qu'on peut appeler "faire l'amour". C'est tendre, chaud, pas tout le temps délicat. Nous nous endormons vers 4h du matin d'épuisement, dans les bras de l'autre, avec plusieurs préservatifs au sol.

.

.

Et voilà un autre chapitre ! Chapitre lemon hehe, ça faisait loooongtemps ! J'espère qu'il vous a plût ^^ Dîtes-vous que je l'ai écris en cours l'année dernière 😂 Prenez soin de vous ! 💕

Coloc & Music {Kiribaku} [Terminée]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant