CHAPITRE 6

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Je me réveil dans des draps inconnus avec un sacré mal de crâne. J’ouvre difficilement les yeux et me frotte le visage, je vais pour me redresser mais un poids pèse sur moi. Je me retourne et découvre une chevelure rousse à mes côtés ainsi qu’un bras par-dessus mon ventre et une jambe entre les miennes.

J’ai mal partout, il faut dire que la nuit n’a pas été de tout repos. La soirée me revient lentement et un sourire se dessine sur mon visage, c’était une bonne soirée. Ça faisait quelque temps que je ne m’étais pas lâcher et j’ai l’impression de revivre même si malheureusement la magnifique rouquine n’a pas franchement réussi à me faire oublier Jones. Je crois que l’alcool à amplifier mon fantasme au point de m’imaginer Jones entre mes jambes et non la belle rousse au moment fatidique…

Je m’extirpe lentement de son emprise avant de me rhabiller en vitesse et de filer en douce mais en lui laissant un petit mot malgré tout sur la table de sa cuisine.

Je ne suis pas du genre à passer la nuit avec quelqu’un pour me réveiller gêner au réveil, on a baisé c’était sympa et sa me suffit amplement ! pourquoi vouloir compliquer ou gâcher les choses en revoyant la personne ou en partageant plus ?

Une fois dans la rue je me repère rapide et prend mon téléphone pour vérifier que je n’ai pas d’appel manqués de Marie. Manque de chance, la batterie de se dernier est complètement à plat… Tant pis, je n’ai plus qu’à rentrer et prendre une bonne douche ainsi qu’une aspirine avant de me glisser sous mes draps.

Lorsque je rouvre les yeux, il n’est pas loin de 12 h. Je sursaute rapidement en voyant l’heure et je ne prends même pas le temps de me préparer que j’ouvre immédiatement mon ordinateur.

J’ai reçu dans la semaine des nouvelles d’un des villages amazoniens que j’étudiais l’année dernière et plusieurs photos ainsi que dessin et croquis sur des instruments de musique. Jusqu’à présent nous n’avions que peu d’information sur ces tribus et je ne veux donc pas perdre plus de temps en synthétisant dès à présents mes analyses.

Je n’ai pas eu le temps de le faire plus tôt malheureusement à cause des cours alors je me suis promis de faire ça se week-end mais l’heure est déjà bien avancée et je sais que cela risque de me prendre un certain temps. Je m’atèle donc à la tache jusqu’à ce que mon estomac me rappel à l’ordre, effectivement il est déjà 15 h et je n’ai rien avalé depuis hier midi.

Si marie était là elle m’aurait déjà forcé à avaler toute une marmite de pate pour avoir sauté des repas, mais je n’y peux rien je ne m’en rends pas compte. Ce n’est pas que je refuse de m’alimenter mais je n’y accorde pas une grande importance. Je ne prends aucun plaisir à manger, c’est vraiment simplement pour survivre que je le fais donc oui il m’arrive d’oublier.

Je me décide malgré tout à me préparer rapidement quelque chose puis j’en profite pour rallumer mon téléphone. Je constate que j’ai quelques messages de Marie mais rien de bien important, je lui réponds rapidement et lui promet de lui raconter ma soirée puis je constate qu’un numéro inconnu à tenter de me joindre mais qu’aucun message vocal n’a été laissé.

En regardant plus en détail mes notifications, je tombe sur un SMS de ce même numéro inconnu.

« Sachez miss Parker que l’ouverture de mes e-mails n’est pas optionnelle. Vous avez donc raté la réunion de ce soir ayant pour sujet les voyages scolaires. Les absents ayant toujours tord, vous avez été désignée l’accompagnement de deux d’entre eux, je vous attends dans mon bureau dès lundi matin 7 h pour les détails. Bonne soirée, Madame Jones. »

Non mais j’hallucine ?! Elle ne va vraiment jamais me foutre la paix celle là ?! Moi qui avais réussi à la chasser de mes pensée quelques heures la voilà qui me contact sur mon téléphone privé en dehors des heures de cours ?! Je fulmine, elle a décidé de me pourrir la vie encore longtemps ! Aussitôt je tape une réponse bien acerbe.

« Bonjour à vous aussi Jones... Navré mais je n’ai pas vu passer cet e-mail avant de quitter mon poste. Par ailleurs je ne vous autorise pas à utiliser ce numéro, il est personnel ! »

Je repose mon téléphone mais celui-ci vibre rapidement.

« Je ne pensais pas que vous seriez debout avant au moins 1 h vu l’état dans lequel vous avez fini hier soir… A lundi dans mon bureau Miss Parker. »

Quoi ?! mais qu’est ce qu’elle insinue au juste ? Elle était là ? Et qu’est-ce qu’elle à vu exactement ?

Oh bordel cette femme me rend dingue ! Moi qui avais plutôt bien réussi à redescendre, j’ai besoin de me calmer et rapidement, j’ai encore du travail qui m’attend et j’ai besoin d’avoir les idées claires mais plus je repense à son dernier message et plus la colère m’envahit. Non mais vraiment pour qui elle se prend, me surveiller en cours ne lui suffit plus ? Je vais finir par croire que je l’obsède c’est pas possible !

Bon ma colère ne faisant qu’augmenter, je décide de me rendre à la salle de sport pour passer mes nerfs sur un sac ou sur un joli brun peu importe. Je fourre rapidement des vêtements de sport avec une gourde et une serviette dans un sac et je file en direction de la salle.

M – « Tiens salut toi ! Je commençais à croire que tu ne viendrais jamais ! »

B – « Désolé Matt mais je viens de commencer un nouveau boulot alors je n’ai pas encore vraiment eu le temps d’instaurer une routine, c’est un peu… Bagdad et jusque dans mon appart » dis-je en souriant.

M – « Ne t’inquiète pas Brooke je te charrie. Tu viens quand tu veux et surtout quand tu peux » il me fit un clin d’œil.

Il y avait 3 autres personnes dans la salle, que des hommes, qui s’entraînaient chacun de leur côté. Je fais signe à Matt pour lui faire comprendre que je pars me changer et que j’arrive pour m’échauffer.

J’ai rapidement enfilé un débardeur et un short moulant m’arrivant à mi-cuisse, je rejoins Matt et commence l’échauffement. Lorsque je frappe dans le sac qu’il maintient il remarque bien vite mon agacement à la façon dont je respire mais surtout à la façon dont j’assassine le sac du regard.

Devinez qui j’imagine à sa place ?

M – « Eh doucement princesse ! Tu vas finir par te blesser. Je peux savoir qui t’a mise dans un tel état ? »

B – « Ma… mégère… de … patronne… ! » articulais-je entre chaque coup.

M – « Heureusement qu’elle n’est pas ici alors, je n’aimerais pas être à sa place »

B – « Elle a… osée… me contacter… sur mon tel… perso… et elle… espionne… ma vie… privée ! »

Je m’arrête à bout de souffle et ma cheville commence à être douloureuse à force d’enchainer les coups de pied. Je m’assois en sueur et en rejetant ma tête en arrière, cherchant désespérément à retrouver mon souffle. Matt vient s’accroupir à côté de moi.

M – « Effectivement elle à l’air de t’en faire baver… si tu veux mon conseil, tu devrais l’ignorée et surtout ne pas lui donner la satisfaction de lui accorder ton mépris »

Je le dévisage un instant avant de lui adresser un sourire un peu moqueur

B – « C’est la meilleurs ça ! Un boxeur qui me conseil la non-violence on aura tout vu ! »

M – « J’aurais trop peur que tu abimes tes petites mains de princesse délicate »

B – « Regarde bien ce qu’elles te disent mes petites mains délicates » et je lui adresse mon plus beau majeur.

Nous rigolons franchement lorsqu’il m’aide à me relever mais un tas de muscle visiblement sans cervelle vient me faire fasse avec un regard méprisant.

?? – « Eh si tu viens ici juste pour draguer vous feriez mieux de vous retrouver dans un hôtel ! On a pas besoin de gonzesse dans ton genre ici ! »

Matt veut s’interposer et s’apprête à le remettre à sa place mais je le devance en m’avançant face à l’homme.

B – « Il y a un souci ? »

Il s’avance davantage en roulant des mécaniques jusqu’à ce qu’il ne reste plus que quelques centimètres entre lui et moi. Il me toise de toute sa hauteur en me disant

?? – « C’est pas un endroit pour les minettes ici… chérie ! »

Je ne lâche pas son regard du miens, le narguant avec défi, et je ne sourcille même pas avant de renchérir.

B – « Je me demande combien de temps tu va tenir face à moi avant de te retrouver au sol… chérie ! »

?? – « Répète un peu… »

Il commence à lever poing mais Matt l’arrête aussitôt. Je me retourne vers Matt et le dévisage agacée.

B – « C’est gentil mais tu n’avais pas besoin d’intervenir, je gère »

Matt ne me calcul même pas, son regard est braqué sur l’homme qui me menace. Je ne pensais pas Matt capable d’insuffler une telle peur, son regard noisette c’est assombri et tout ces muscles se sont tendus, il dégage une aura assez effrayante je dois l’admettre.

M – « Si tu la touche en dehors d’un ring, tu es un homme mort. J’ai été bien clair ? »

L’homme qui me fait face semble un peu désarçonné par le changement soudain d’humeur de Matt mais je ne m’en préoccupe pas longtemps et décide rapidement de monter sur le ring. Les 2 hommes me dévisagent avec un air étonné alors je lève les yeux au ciel, pourquoi faut-il toujours tout leur expliquer ?

B – « Bon alors, c’est pour aujourd’hui ou pour demain ? »

L’homme comprend enfin où je veux en venir et il me rejoint en m’adressant un sourire moqueur, ça ne fait aucun doute qu’il me sous-estime, il va vite déchanter. Je ne m’en formalise pas, je ne lui prête même pas la moindre attention et je termine d’enfiler mes gants.

Nous nous faisons face et je jette rapidement un coup d’œil à Matt qui me sourit, il n’est pas inquiet, pas le moins du monde. La cloche sonne et mon attention se reporte aussitôt sur le sans cervelle qui me fonce déjà dessus, je l’esquive et le laisse se prendre les cordes. Il a clairement de mauvais appuis, ça risque d’être amusant. Il a beau me dépasser de presque 2 têtes et faire 2 fois mon poids, il n’est clairement pas au niveau et il va vite s’en rendre compte.

Le combat se poursuis par quelques coups classiques et il s’essouffle rapidement. Bien, il a l’air assez épuisez maintenant fini de jouer. Je lui adresse un léger sourire en coin avant d’accélérer mes mouvements et de lui envoyer quelques crochets très bien placés. Il grogne et recule.

B – « Bah alors, déjà fatigué mon bonhomme ? » dis-je d’un air condescendant

Ma remarque atteint visiblement son but car il serre les dents et grommelle quelque chose d’inaudible puis il s’élance de nouveau sur moi. J’esquive encore et joue encore un peu avec lui avant de saisir l’occasion qu’il m’offre et du lui asséner mon meilleur uppercut en plein dans le menton. Il s’écroule au sol avec fracas et je décide de ne pas le ridiculiser davantage en lui disant qu’il en a eu pour son compte.

B – « Une prochaine fois peut-être » lui soufflais-je à l’oreille avant de repartir dans mon coin en enlevant mes gants,
un sourire victorieux sur les lèvres.

Mais une fois dans mon coin j’entends soudain Matt crier alors je me retourne pour comprendre et c’est à cet instant que le poing nu de l’autre idiot me percute en pleine mâchoire. Sonnée par le coup je manque de tomber mais je secoue la tête et me ressaisie bien vite, j’ai comme un goût métallique sur la langue mais je ne m’en formalise pas vraiment, je le dévisage toujours en souriant.

?? – « Petite garce ! Attend voir un peu, je vais te faire passer l’envie de sourire ! »

Il est tellement pathétique, j‘en ai vu bien d’autre s’il savait… Je me remets en garde et reprend de bons appuis avant de lui répondre.

B – « Moi qui avais décidé de ne pas trop amocher ta sale gueule… mince alors… »

Emporté par sa colère il me fonce dessus sans même réfléchir. Je m’apprête à le contrer lorsque qu’une masse noire fait irruption et fait disparaitre la brute épaisse de mon champ de vision. Il me faut quelques secondes pour réaliser la scène, que cette masse noire n’est autre que Matt qui à violemment plaqué l’homme au sol et qui est entrain de le rouer de coup à main nue. Son visage est déformé par la colère et je jurerais avoir entendu ces dents grincer depuis ma position, l’homme geint de douleur sous les coups de Matt qui semble comme possédé.

Sans plus réfléchir je me précipite vers eux et repousse Matt afin de lui faire lâcher prise mais il est bien plus fort que moi. Je finis finalement par lui attraper les poignets mais il commence à se débattre sans me porter la moindre attention.

B – « Matt arrête ! C’est moi ! C’est Brooke, stop ! »

Au son de ma voix il s’arrête net et met quelques seconde avant d’enfin relever son visage vers le miens.

M – « Brooke… »

Sa voix est faible et un peu brisée, on dirait vraiment qu’il sort d’une sorte de trans et il me dévisage avec incompréhension, le regard un peu perdu.

B – « Oui je suis là, tout va bien. Je vais bien, pas de panique »

Comme si tout le rattrapait d’un coup il s’éloigne soudainement de moi en tombant en arrière, son expression à changer elle est passée de perdu à apeurée, puis des larmes commencent à perlées sur ces joues et il grogne en tirant que ces cheveux après avoir ramené ces genoux contre son torse.
Je dois avouer que je suis un peu perturbé par son comportement mais je ne peux pas le laisser dans cet état. Je me rapproche donc doucement de lui mais il panique.

M – « Non ! N’approche pas ! Je… laisse moi ! »

B – « Matt je ne vais pas te laisser dans cet état… »

M – « Brooke va t’en ! Je t’en pris… »

B – « C’est bien mal me connaître… »

Je me rapproche malgré son interdiction et il tente de me repousser mais je viens le prendre dans mes bras même s’il se débat. Je resserre mon étreinte et il finit par se laisser aller agrippant mon t-shirt dans mon dos. Je lui laisse le temps de se calmer puis lorsque je sens sa respiration s’apaiser je l’entraine avec moi vers les vestiaires. Nous nous asseyons sur un banc et Matt ne me regarde toujours pas mais fini par briser le silence.

M – « Merci… »

B – « C’est normal, pas de quoi »

M – « Je… enfin désolé… «

B – « De quoi ? De m’avoir défendu fasse à cette brute ? »

M – « Non enfin… si. Je me suis emporté… encore une fois… »

B – « Eh regarde moi, je t’ai arrêté à temps, tout va bien. On est pas obliger de continuer cette conversation si tu n’en à pas envie d’accord ? Mais si tu veux en parler je suis là, tu peux compter sur moi. Si on allait prendre un café pour se changer les idées ? »

Matt me dévisage quelques secondes avant de me sourire et de me serrer à nouveau dans ces bras.

M – « Merci princesse… tu sais à part ma sœur, personne n’a jamais fais ce que tu viens de faire pour moi … »

Je ne comprends pas vraiment de quoi il parle mais je fais comme si en lui rendant son étreinte, puis lorsqu’il me relâche, je me lève et l’invite à me suivre mais ce dernier me retient par le poignet. Je me retourne donc surprise par son geste et attend une explication lorsque je vois l’inquiétude dans son regard.

M – « Hum attend cet enfoiré ne t’a pas loupé… viens il faut qu’on soigne ça »

Je fronce les sourcils et viens porter ma main au niveau du coup que j’ai reçu, c’est légèrement douloureux mais ça va alors je ne comprends pas puis Matt saisit ma main et guide mes doigts vers ma lèvre inférieure. Lorsque je retire mes doigts et que je les regarde ces derniers sont pleins de sang.

B – « Et merde… cet idiot ma ouvert la lèvres… de quoi je vais avoir l’air moi lundi… »

M – « D’une dure à cuire ? » il hausse les épaules en souriant bêtement

B – « J’ai déjà les oreilles qui siffles en imaginant simplement le flot de question que va soulever cette blessure … »

M – « Peut-être que ça fichera la trouille à ta patronne ? » dit-il toujours aussi malicieux

B – « Elle est plutôt du genre à trouver une remarque bien cinglante pour me ridiculiser… Alors Miss Parker, je vous savais idiote et immature mais pas au point de déclencher une bagarre et de perdre par-dessus le marché !... Gna gna gna… »

Je grimace sur la fin de ma phrase ce qui fait éclater de rire Matt que je rejoins rapidement dans son hilarité. Ce dernier passe un bras par-dessus mes épaules et m’entraine avec lui vers son bureau toujours en rigolant.

M – « Ta patronne à vraiment l’air d’être une garce ! »

B – « Et crois moi je n’exagère même pas en l’imitant ! »

Il me fait assoir sur une chaise, mais je me relève pendant qu’il fouille dans une petite armoire avant d’en sortir une petite trousse rouge, je préfère m’assoir sur son bureau puis il revient me faire fasse.

M – « Tout à l’heure tu m’as dit qu’elle se mêlait aussi de ta vie privée non ? »

il continue de préparer un coton avec du désinfectant.

B – « Oui ! Je ne sais pas comment elle à su mais j’était au Barracuda hier soir et disons que… j’ai bien profité de ma soirée…BREF ! »

Il m’écoute tout en saisissant ma lèvre inférieure entre ces doigts et tire légèrement dessus, ce qui ne m’empêche pas de continuer mon récit.

B – « Et che matin, che rechoit un mechage d’elle qui me dit quoi ?! AÏEUH !!! »

M – « Mais arrête de parler 2 minutes aussi ! » dit-il en rigolant alors que je lève les yeux au ciel.

Je me tais donc et attend qu’il ait fini en pianotant sur mon téléphone.

M – « Voilà c’est fini princesse ! »

B – « Merci ! Maintenant regarde ce qu’elle m’a envoyé ! »

Je lui tends mon téléphone et lui fait lire le message en question, il le lit et il éclate de rire, réaction que je ne comprends pas car moi ça ne m’amuse pas du tout ! »

M – « Elle était surement là-bas et elle t’a croisé par hasard ou alors elle t’a vu sur une stories, tu sais le Barracuda est très à la mode »

B – « Je te laisse le bénéfice du doute là-dessus mais pourquoi vient elle me contacter sur mon téléphone perso en dehors des heures de travail ? »

M – « Peut-être parce qu’elle est complètement accro et qu’elle ne peut déjà plus se passer de toi une seule seconde ! » il m’adresse un superbe sourire angélique, tout fier de lui.
Je lui tape l’épaule et il m’adresse une mine faussement outrée en se frottant l’épaule.

B – « Idiot va ! »

Je saute de son bureau et ouvre la porte avant de me retourner vers lui

B – « Bon alors tu viens ? On va le boire ce café ? »

M – « J’arrive princesse ! »

Matt indique à son employé qu’il s’absente quelques temps avant de m’ouvre galamment la porte.
Puis nous partons en direction d’un petit bistrot très sympa que Matt connait visiblement très bien, en tout cas il à l’air de très bien connaître la serveuse qui le dévore des yeux. Nous restons là quelques heures à parler de tout et de rien. J’apprécie étrangement ce moment mais je prends soin de ne pas trop parler de moi, préférant une conversation plus légère.

Madame la doyenneOù les histoires vivent. Découvrez maintenant