Chapitre 25

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PDV Brooke :

Nous déjeunions tranquillement jusqu’à ce que Shaun, qui me dévisageait déjà depuis le début de la journée, ne décide de revenir à la charge en s’adressant à Marie.

S – « Vous avez l’air de vous connaître depuis longtemps toute les deux. Dite moi, Brooke à toujours aimé les femmes ? »

Tout le monde se fige et la colère m’envahie en un instant, une colère froide qui me force à serrer la mâchoire et à ne pas réagir, si par malheur je venais à réagir je ne suis clairement pas sûr de me contrôler. Je fixe donc ma tasse de café en essayant tant bien que mal d’arrêter de l’insulter de tous les noms dans ma tête.

M – « Je vous demande pardon ?»

Je relève immédiatement mon regard dans celui de Marie qui est partagé entre étonnement, incompréhension et colère lorsqu’elle interprète mon regard qui doit être extrêmement froid. J’ancre mon regard dans le sien pour tenter de me calmer mais d’un coup son attention se porte sur Jones qui vient de se lever.

Je la regarde à mon tour et si ma colère est déjà immense, elle n’est même pas comparable à la sienne. Elle fait face à Shaun un instant, le menaçant de toute sa hauteur puis son regard se tourne vers moi. Je l’ai rarement vu aussi remonter et je n’aime pas ça, la voir comme ça c’est douloureux.

Elle capte mon trouble et reporte son attention sur Shaun une dernière fois avant de s’adresser à nous trois sur un ton extrêmement froid et détaché.

J – « J’ai besoin de prendre l’air un instant, excusez-moi »

Nous la regardons sortir et même si j’ai envie de la rejoindre pour l’aider à se calmer, je ne peux pas. Shaun semble respirer de nouveau depuis son départ et s’affale contre son dossier en soufflant.

S – « Elle à vraiment un pet au casque cette nana moi je vous le dis ! »

Il se redresse et viens poser son bras autour de ma taille

Cette fois s’en ai trop pour moi, je me lève malgré le regard désapprobateur de Marie et le gifle. Tout le monde se retourne vers nous mais je m’en moque.

Mon regard d’acier ce pose sur lui et je ne retiens plus ma colère.

B – « Tu n’es qu’un abruti Shaun Miller et ne t’avise plus jamais de poser tes mains sur moi ! »

Je pars aussitôt en direction des toilettes sans me retourner, je suis à bout. Il peut bien dire ce qu’il veut sur moi ça m’est égal mais personne n’a le droit de dire du mal d’elle et elle est la seule qui ai le droit de poser ces mains sur moi.

Ne pas pouvoir réagir en conséquence à cause de la dissimulation de notre relation me pèse énormément. J’aurais aimé l’embrasser à pleine bouche devant lui, sentir sa main sur ma cuisse pour m’apaiser, pouvoir dire que c’est elle la femme que j’aime mais je ne peux pas.

C’est terriblement frustrant pour moi et la colère n’aidant pas dans ces moments là je n’arrive pas à me calmer. Je suis donc là entrain de fulminer et de faire les 100 pas dans ces toilettes en ruminant ma peine jusqu’à ce que Marie débarque, vu son visage j’imagine qu’elle s’est elle aussi mise en colère.

M – « Jones est revenue à la table. Elle voulait venir te voir mais je l’en ai empêché »

B – « Pourquoi tu as fait ça ? »

M – « parce que c’est à cause d’elle que tu te retrouve dans ce genre d’état ! Elle est toxique pour toi »

Je me stop net et me retourne vers elle, la colère toujours présente dans mon regard

Madame la doyenneOù les histoires vivent. Découvrez maintenant