Chapitre 19

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PDV Jones :

Brooke part vers l’étage et je culpabilise immédiatement…

Merde ! qu’est ce qu’il m’a pris de dire ça…

Je la regarde s’éloigner et mon corps refuse de réagir, pourtant mon esprit à envie de lui courir après, de lui dire que je pense tout l’inverse et la serrer contre moi. Mais je reste là, interdite face à mon frère que je ne regarde pas vraiment.

Ce dernier ayant assisté à toute la scène me regarde en soupirant ce qui attire mon attention. Je remets bien vite mon habituel masque avant de l’interroger.

J – « Quoi ? »

M – « Oh non pas avec moi ma vieille »

Ma vieille ? certes il est plus jeune mais quand même…

Sidérée par le sérieux de son ton j’attend qu’il développe.

M – « Pourquoi tu fais ça ? Pourquoi tu repousse les gens qui tienne à toi ? »

J – « Elle ne tient pas à moi »

M – « Oh arrête ! j’ai bien vu comment elle te regarde et comment toi tu la regarde, elle est raide dingue de toi et tu es aveugle si tu ne le vois pas ! »

Je ne lui réponds pas et préfère jouer avec le pancake dans mon assiette.

M – « C’est quoi le problème ? Et ne me dit pas qu’elle n’est pas ton genre, ça ne marchera pas. »

J – « Je… Je ne veux pas lui faire de mal, je ne suis pas la personne qu’il lui faut. Elle mérite mieux que mes sauts d’humeur et mes peurs infondées puis je ne suis pas prête à laisser qui que ce soit entrer dans ma vie ! »

M – « T’en a d’autre des idioties de ce genre ? Ce n’est pas crédible et crois moi que si tu continue de la repousser comme ça, là oui tu lui en feras du mal ! et surtout tu va finir par la perdre pour de bon et tu n’auras plus que tes yeux pour pleurer quand elle sera avec une autre ! »

J – « Non mais de quel droit ! Tu ne connais rien de nous ni de notre passif et crois-moi elle et moi ensemble ça ne donnera rien de bon »

M – « Tu meurt de trouille la voilà la vraie raison. Tu as peur de ce que tu ressens Rachel mais tu n’as pas besoin de te protéger de l’amour, pas avec elle c’est une bonne personne et tu le sais. Toi aussi tu es une bonne personne malgré ce que tu semble croire »

J – « C’est ridicule… »

M – « C’est toi qui es ridicule. Je te connais Rachel et jamais tu n’as laissé personne entrer dans ton intimité à ce point depuis… bref. Tu ressens quelque chose pour elle mais tu refuse de l’admettre. Arrête de te prendre la tête et fonce bon sang ! Elle n’attend que ça ! »

J – « ça suffit Matt. Je suis assez grande pour gérer ma vie toute seule ! »

M – « Trouillarde »

Je lui lance un regard noir qu’il me renvoi presque à l’identique, parfois je maudis ces gênes que nous partageons. Nous finissons de déjeuner puis Matt rentre chez lui tout en continuant de me sermonner.

J’ai passé le reste de la journée à travailler dans mon bureau, je n’ai pas aperçu Brooke une seule fois et sans vraiment pouvoir l’expliquer mon cœur se serre à cette pensée.

PDV Brooke :

Nous sommes vendredi, dimanche je pourrais enfin rentrer chez moi. Depuis la déclaration de Jones je me suis cloitrer dans ma chambre et j’ai éviter de la croiser au maximum. Nos échanges se limitant à des banalités et quelques repas partagés.

Madame la doyenneOù les histoires vivent. Découvrez maintenant