Chapitre 15

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P

DV Brooke :

La semaine était passée très lentement, vraiment très lentement… le départ de Marie m’a mis un sacré coup au moral et elle a laissée un grand vide dans ma vie, ajouté à ça le problème Jones qui me fais toujours aussi mal, je ne suis clairement pas au mieux de ma forme en ce moment.

La dernière heure touche à sa fin et je libère mes élèves quelques minutes plus tôt, j’ai un appel à passer auprès de l’institut de Moscou avant de partir. Enfin partir c’est un bien grand mot puisque ces derniers temps j’ai pris l’habitude de quitter le FAC aux alentours de 18h, si bien que j’ai commencé à sympathiser avec le gardien, c’est un vieux monsieur fort gentil.

Le dernier élève sort et je lui indique de renvoyer les élèves qui attendent potentiellement à la porte pour d’éventuelles questions, je ne souhaite pas être dérangée durant cet appel. La sonnerie s’enchaine et la personne au bout du fil décroche enfin.

B – « Катарина ! Добрый вечер, дорогая, как дела ?... Я очень хорошо, спасибо, я звоню вам о Bjelovar файл, у вас есть копию, чтобы отправить мне для моего анализа ? ... О, пожалуйста, моя дорогая... Для меня... Да... Ты молодец ! Большое спасибо ! Я сделаю это для тебя ! ... Да для следующего, позаботься о себе ! » (Katarina ! Bonsoir très chère, comment va-tu ?... Je vais très bien merci, Je t’appel concernant le dossier Bjelovar, est-ce que tu aurais une copie à m’envoyer pour mes analyses ? … oh s’il te plait ma belle… Pour moi… oui…  T’es génial merci beaucoup ! je te revaudrais ça ! … oui à la prochaine, prend soin de toi !)

Je raccroche avec le sourire aux lèvres, je vais enfin pouvoir apporter un élément tangible à ma théorie, ça fait dès mois que je cours après, mon excitation doit être semblable à celle d’une enfant de 4 ans devabt un parc d'attraction. J’entreprend de m’assoir en tailleur sur ma table et d’ouvrir mon ordinateur mais un raclement de gorge en haut de ma salle me fait stopper tout mouvement et relever la tête.

Elle est là, dans une magnifique robe noire qui lui arrive au dessus des genoux et qui moule parfaitement son corps sans pour autant en faire trop. Son décolleté plongeant m’offre une vue renversante et ces lèvres… ces lèvres toujours ornées de ce superbe rouge, je rêve de les posséder de nouveau, ces cheveux sont maintenus par une pince et des mèches s’échappent pour lui donné un côté naturel à tomber. Elle descend et retire cette pince et dans un mouvement de tête, laisse ces cheveux d’ébène retomber juste au dessus de ces épaules.

Je n’arrive pas à décrocher mon regard d’elle, je n’ai qu’une envie, celle de me lever et de de la plaquer contre l’une de ces tables pour lui montrer à quel point elle m’a manquée mais je ne peux pas faire ça. Je me suis promis de la repousser et de ne pas céder à la tentation, elle descend et se rapproche de plus en plus de la table sur laquelle je suis assise. J’inspire et fais le plein de volonté, je ne craquerais pas.

B – « Madame la doyenne, que me vaut votre visite ? »

J – « Bonjour miss Parker, J’ignorais que vous parliez couramment le russe »

B – « J’ai mes secrets et mes talents cachés, comme vous j’imagine »

Je vois que ma remarque l’atteint, enfin plutôt mon ton détaché, mais elle tente de ne rien laisser paraître.

J – « Certainement. Je viens vous voir concernant l’organisation du voyage, j’ai certains points que j’aimerais revoir avec l’équipe encadrante mais vous êtes la seule qui soit encore présente dans le bâtiment pour le moment »

Madame la doyenneOù les histoires vivent. Découvrez maintenant