Chapitre 27

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PDV Jones :

Je me réveil bien plus apaiser que les autres matins. Je m’étire et me tourne sur le côté pour admirer le magnifique corps nu, encore endormi, de ma compagne. Je ne me lasserais jamais de cette vue, elle à l’air si tranquille et si paisible quand elle dort comme ça.

J’effleure ces courbes et son flanc de mes doigts, je dessine et imprime ces images, son grain de peau et sa texture semblable au velour. Au bout de quelques minutes je la sens bouger sous mes caresses, elle se retourne et sans ouvrir les yeux elle se blottit contre moi en enfouissant sa tête dans mon cou.

Son souffle chaud et régulier viens me chatouiller, je l’entoure de mes bras et lui embrasse la tempe avant de continuer mes caresses.

J – « Il va falloir se lever mon ange… »

Elle grogne et frotte son nez contre ma nuque en secouant doucement la tête.

J – « Ton nez est gelé ! »

Je vois le coin de ces lèvres se relever légèrement signe qu’elle sourit, je lève les yeux au ciel et commence à bouger pour me lever mais elle me retient.

B – « Non ! reste avec moi, j’ai froid ! »

J – « Merci mais j’avais remarqué ! » dis-je en rigolant.

Je suis très frileuse et sa fâcheuse tendance à ne dormir qu’à moitié couverte par la couette rend son corps froid et je ne tiens pas à finir congeler de bon matin.

J – « Viens avec moi sous la douche si tu veux ton câlin »

Aussitôt elle se redresse avec une lueur lubrique dans ces yeux argentés, je lui souris malicieusement car contrairement à elle, moi j’ai vu l’heure.

J – « Tu es très douée mais tu pense qu’en 10 min tu as le temps de me faire jouir en plus de te préparer ? »

Elle ne comprend pas tout de suite puis elle se retourne vers son téléphone, elle est debout dans la seconde et fonce vers la salle de bain.

B – « On a pas mit de réveil ! »

Je la regarde courir partout, un brun amuser ce qui visiblement la dépasse complètement. Elle réapparait de la salle de bain, les yeux grands ouvert en me dévisageant complètement ahurie.

B – « Allez dépêche toi, ils vont nous attendre ! »

J – « J’arrive » je ris toujours lorsque je la rejoins dans la douche.

Je ne comprends pas moi-même mon soudain relâchement vis-à-vis de la ponctualité, ce n’est clairement pas dans mes habitudes d’être en retard mais pour une étrange raison, ce matin je m’en moque complètement.

Nous finissons par rejoindre les autres piles à l’heure dans le hall de l’hôtel. Lorsque j’arrive au côté de Brooke, mon regard se pose immédiatement sur Miller. Ce dernier nous regarde de travers, enfin surtout Brooke. Je serre les dents, je n’ai pas oublié l’état du poignet de Brooke et je compte bien lui faire payer. Maintenant que j’ai rendu notre couple officiel je jure de ne plus laisser personne la draguer aussi ouvertement, la draguer tout court enfaite, et encore moins la toucher.

Brooke explique rapidement le programme de la matinée aux élèves alors que nous nous dirigeons vers le Louvre. Le trajet se passe bien et même si nous nous sommes assise à côté l’une de l’autre aucune de nous ne fais de geste déplacer mais les regards que nous nous lançons pendant notre conversations en dises long et c’est suffisant.

Je suis heureuse que Brooke est la même approche du côté professionnel et privé de nos vie et si j’avais peur qu’elle soit trop démonstrative pendant ce voyage, je dois dire que je suis agréablement surprise. Elle me laisse mon espace mais en même temps je sais que je peux à tout moment lui prendre la main ou l’embrasser si l’envie m’en prend.

Madame la doyenneOù les histoires vivent. Découvrez maintenant