Chapitre 8

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La veille de la rentrée scolaire, l'anxiété est vraiment revenue. Harry voulait retourner à l'école parce que le football lui manquait, et la présence de ses parents était parfois extrêmement stressante, mais alors qu'il était allongé dans son lit la nuit avant de rentrer, il se retrouva à y réfléchir avec agitation. Alors que l'entraînement de football l'attendait, il n'était pas prêt à recommencer à s'inquiéter pour Jasmine. Elle le rongeait toujours. Ses menaces l'avaient marqué, qu'elle fasse ou non quelque chose après tout ce temps. La nuit s'éternisait et Harry ne pouvait pas dormir. Il était allé se coucher à onze heures, et pourtant à une heure, il fixait toujours le plafond sombre au-dessus de lui. Il s'en est offusqué. Il détestait la sensation de se noyer sur la terre ferme.

Naturellement, il est venu à l'esprit. Il voulait l'appeler. Il voulait s'enfuir et se cacher dans la chambre de Louis, comme il l'avait fait tant de fois auparavant. Cette fois, cependant, il se souvint de la réponse de Louis le soir du Nouvel An. Il se souvint de son "oui" chuchoté. Il avait senti sa compréhension, et Louis l'avait embrassé d'une manière qui suggérait qu'il était là pour le réconforter. Harry avait vraiment besoin de cette aide, mais peut-être était-il trop collant, trop triste et trop émotif. Peut-être était-il trop énervant ? Il a hésité à l'appeler. Et s'il disait non ?

Finalement, la douleur dans sa poitrine est devenue trop forte et il a décroché son téléphone.

"Quoi?" fit une voix endormie après sept sonneries.

"Est-ce que je peux venir?" murmura Harry. "S'il vous plaît."

Le téléphone resta silencieux pendant quelques secondes. Puis, un court "Bien". Il y eut un déclic et soudain l'appel fut terminé. Il fallut un moment à Harry pour réaliser que Louis avait dit oui, et qu'il était maintenant libre de partir. Il pourrait passer chez Louis. Il pourrait effectivement s'enfuir.

Il n'avait jamais été aussi rapide à s'habiller. Il s'est levé, a enfilé des joggings d'entraînement avec un sweat à capuche, puis a drapé sa veste d'hiver par-dessus. Il se glissa dans le couloir, faisant silencieusement son chemin en bas et dans le couloir. Ses parents dormaient et il ne voulait pas les réveiller. Il attrapa ses clés en bas puis ferma vivement la porte d'entrée derrière lui. Il a omis le Rover, craignant que ses parents ne paniquent s'ils remarquaient qu'il n'était plus là, ou que le bruit du moteur ne les réveille.

Il a fallu sept minutes pour parcourir la distance. Les réverbères étaient le seul refuge dans l'obscurité inquiétante, et le vent soufflait froid, mais rien de tout cela n'avait d'importance. La destination a conquis le voyage par un glissement de terrain. La maison était sombre une fois qu'il y était arrivé, et il espérait farouchement que Louis ne s'était pas rendormi à nouveau. Dehors, il a texté qu'il était arrivé et a attendu avec impatience sur le porche. La porte s'ouvrit lentement, environ une minute plus tard.

"Salut." La voix de Louis était rauque. Ses cheveux étaient une folle meule de foin.

"Hé."

Ses yeux étaient à peine ouverts et il y avait un froncement de sourcils ivre de sommeil sur son visage. "Pourquoi es-tu debout à une heure du matin ? C'est l'école demain.

"Impossible de dormir."

Louis s'écarta du seuil et Harry le suivit à l'intérieur. Dans le couloir, il enleva ses chaussures et les ramassa, comme il l'avait fait auparavant. C'était différent cette fois, cependant. Louis l'avait embrassé au Nouvel An et lui avait maintenant permis d'entrer chez lui au milieu de la nuit. Harry regarda Louis, se demandant s'il était conscient de la même différence. Le garçon portait un bas de pyjama et une chemise sombre à manches longues. Il avait l'air doux.

Bloodsport French traducOù les histoires vivent. Découvrez maintenant