Bloodsport French traduc

Chapitre 10

Il n'était pas sûr que cela ait été une bonne idée de prendre de l'ecstasy. Il avait consommé de la drogue auparavant, mais pas souvent, et il ne savait pas vraiment s'il aimait ça ou non. Il avait passé la nuit chez Zayn, il le savait, mais il découvrit qu'il ne se rappelait pas grand-chose de la soirée. Il pourrait représenter environ la moitié de la nuit, croyait-il. Il se souvenait s'être senti plus léger, se souvenait que Zayn le faisait rire, tous les deux assis par terre dans sa chambre. Il se souvenait ne pas avoir eu la nausée à l'idée que sa mère ait vu ce qu'elle avait vu. Il s'est également rappelé avoir parlé. Beaucoup. Il avait coupé l'oreille de Zayn. À propos de Louis. À propos de ses yeux, de son visage, et probablement à quel point il avait l'air bien nu aussi. Zayn promit qu'il n'avait rien fait ou dit de stupide et le força à s'hydrater toute la journée qui suivit. À l'époque, cela avait été un soulagement de prendre le molly, mais quelques jours plus tard, il avait encore des frissons aléatoires.

Il est rentré chez lui le lendemain du jour où il avait embrassé Louis juste devant sa mère. Elle n'était pas chez elle. Son père était là, mais il n'a montré aucune indication que quoi que ce soit ait changé. Harry s'était faufilé directement dans sa chambre et avait fermé la porte, le cœur battant la chamade. Gemma n'avait pas appelé, ce qui signifiait qu'elle n'était probablement pas au courant non plus. Cela signifiait que sa mère n'en avait parlé à personne. Il ne savait pas si c'était bon ou mauvais. Elle n'était définitivement pas rentrée depuis la veille.

"Elle reste chez Lucy," marmonna son père quand Harry osa demander un autre jour plus tard.

Il ne savait pas s'il le regrettait ou non. D'une certaine manière, il était plus facile de respirer quand il entrait dans l'école. Sa mère savait qu'il était gay, tout comme son meilleur ami. Ce ne serait pas aussi difficile si quelqu'un d'autre le découvrait. Il regrettait cependant la façon dont il l'avait fait. Il avait voulu blesser sa mère, la choquer, alors il supposait qu'elle méritait quelques jours pour digérer ce qu'elle avait vu. Néanmoins… il avait besoin d'en parler avec elle. Bientôt. Il avait besoin de savoir ce qu'elle pensait.

Deux jours avant le premier février, sa mère est entrée dans la maison. Harry était assis devant la télé, regardant un autre documentaire animalier, et son père était dans la cuisine. Le cœur d'Harry bondit dans sa gorge, et il regarda, terrifié, sa mère entrer dans la pièce comme une femme en mission. Elle était vêtue d'un manteau beige, ses ongles étaient faits et son bracelet en or était fermé autour de son poignet. Elle tenait le menton haut.

Harry inspira. Il souhaitait être de retour sur le carrelage froid de sa salle de bain.

Elle portait un bouquet de fleurs. Ils ressemblaient à des tulipes; un buisson de couronnes oranges et violettes. Elle a également transporté des sacs en papier pleins d'articles. Harry ne pouvait pas dire ce qu'ils étaient, et son père se racla la gorge en passant la tête dans le salon, debout sur le seuil de la cuisine.

"Bonjour Chéri."

"Bon après midi mon cher." Sa voix était un gazouillis rapide.

"Que ce passe-t-il?"

"Nous devons planifier !"

"Pour…?"

"Le dîner d'anniversaire de Harry, bien sûr."

Harry avait oublié. C'était son anniversaire dans seulement deux jours. Il ne blâmait pas son père d'avoir oublié, parce qu'il s'en souvenait à peine lui-même.

"Dîner?" demanda-t-il doucement. Ses épaules étaient tirées, ne voulant pas attirer l'attention sur lui.

Sa mère ne l'a pas regardé. "Pourquoi oui." Ses yeux étaient sur les fleurs qu'elle était en train de déposer dans un vase. « Toute la famille vient.