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Chapitre 2

Doncaster n'était pas parfait. C'était un peu moche, en fait, avec ses maisons anglaises ennuyeuses en rangées et en rangées dans des pâtés de maisons, de part en part. Et là où il n'y avait pas de maisons de ville, il y avait des maisons carrées avec des toits à pignon, et elles se succédaient en carré partout où l'on allait. Là où il n'y avait pas de maisons, il y avait des morceaux de verdure, des étendues d'herbe et de buissons disposées au hasard, des parcs et des mottes aux formes étranges. En effet, il y avait de belles choses. Comme le cinéma qui a créé des films sans délai, la pizzeria qui ne manquait jamais et le centre-ville qui offrait suffisamment de tour de ville pour que Doncaster ne se sente pas comme un coin totalement mort du pays.

 
Doncaster n'était pas parfait, mais à la fin de l'été, c'était différent. Certains diraient même que c'était un endroit plutôt agréable à vivre. Les arbres étaient encore couronnés de verdure et il y avait encore des fleurs sur les pelouses avant. La meilleure chose à propos de Doncaster à la fin de l'été était la sensation de l'herbe sur le terrain de football sous des crampons frais.

Harry savait depuis l'âge de six ans qu'il voulait jouer au football pour le reste de sa vie. Son père avait été muté au travail et la famille a déménagé du Cheshire à Doncaster au début de son adolescence. Doncaster, en raison de sa grande école et de son terrain de football, n'avait fait que tomber amoureux. L'école avait depuis longtemps investi dans le football et l'équipe des garçons avait une histoire récente et brève de réalisations exceptionnelles. La première expérience d'Harry avec Donny avait été un mélange d'envie et de désir d'être autorisé à essayer pour l'équipe actuelle. Certes, les classes plus jeunes avaient leurs propres équipes de football provisoires, mais ce n'était pas assez sérieux pour lui. Il avait toujours voulu la vraie chose: Premier et Ligue des Champions, Coupe du Monde de la FIFA et portant les célèbres mots Jeunesse, Courage, Grandeur sur son maillot. Harry avait fait tout ce qui était en son pouvoir pour s'entraîner autant qu'il le pouvait et pour apprendre autant que possible. Son père l'a emmené à Manchester pour regarder United jouer à Old Trafford comme une activité unique le dimanche, et il rêvait seulement qu'il pourrait un jour se tenir à côté de Sir Alex et partager ses victoires. C'était il y a longtemps maintenant, mais cette même envie et cette même brûlure traversaient toujours électriquement ses membres chaque fois qu'il posait un pied sur un morceau d'herbe.

C'était le terrain de foot à l'école qu'Harry adorait. Pendant ce temps, au début de la saison, l'herbe était à son apogée. Il était doux et ferme à la fois, offrant la surface parfaite pour faire glisser un ballon de football à travers et dans le filet d'un but. Ce n'était pas seulement la façon dont il portait le ballon; c'était comme ça qu'il sentait, si vif et frais qu'il se déchirait sous les crampons, les genoux et les coudes. Les nuits de fin d'été sous le soleil orange déclinant, inhalant une respiration facile et enfonçant un ballon de football dans le fond d'un filet, étaient la quintessence de l'impeccabilité.

Étonnamment, quand il a finalement essayé pour l'équipe de football, c'était plus facile que prévu. Harry avait traversé les exercices avec les garçons plus âgés, tombant rapidement amoureux de l'atmosphère sérieuse et de la passion du groupe de garçons autour de lui. Et bien sûr, lors des essais, il l'avait remarqué. Comment aurait-il pu ne pas l'avoir ? Il y avait un garçon. Il était rapide et habile. Il était un peu dur sur les bords. Ses pieds étaient plus rapides que les gouttes de pluie sur les pare-brise pendant la chute du ciel, et il semblait faire de la précision un art. C'était le garçon à la frange et aux yeux bleus. Il avait l'air d'être né avec un ballon de football sur les orteils, et pendant une minute, Harry avait été excité. Un garçon de sa classe avec apparemment la même passion et le même empressement. Jouer avec quelqu'un comme lui pourrait créer un bel avenir. C'était tout simplement tellement dommage que le type soit une véritable nouvelle marque d'idiotie effrayante incarnée.