ESPÈCE DE SALE PU-
Ma pensé fut arrêté par la ferme opposition de Gideon au projet de Slava.
- Il fait -20 dehors. Trancha t'il.
- Et alors. Ma maison mais règles.
- Ta maison ? Non, MA maison Slav'. N'oublie pas qui te l'a donné.
Slava souffla et les traits de son visage qui s'étaient étirés de joie face à l'annonce de son projet se dissipèrent.
- Elle ne sert à rien Gi', elle ne sait rien que quelques informations dont on peut se passer à mon avis. Râla t'il.
Gideon réfléchit. Puis se tourna vers Slava. J'avais l'impression que mon sort reposait dans ses mains. Qu'il le tenait et pouvait le lâcher à tout moment.
- Elle est trop impliqué maintenant.
- Alors on la tue. Déduit Ajax en haussant les épaules.
Gideon baissa la tête, puis la tourna vers moi. Ils avaient tous oublié que j'était là.
- On peut pas la tuer. Ce ne serait pas juste.
Slava s'énerva, les poing serrés. Les muscles de son visages se contractèrent pour manifester sa colère et ses sourcils se froncèrent instantanément.
- Non mais tu te fou de moi ?? ELLE NE SERT À RIEN ! C'EST JUSTE UNE PUTE QUE TU M'A RAMENÉ LÀ ! T'AURAIS MIEUX FAIT DE LAISSER YVAN LA TUER COMME LES AUTRES !
- Slava on verra ça demain, va te coucher. Lui dit le doyen en tapotant son épaule. Vous montez en haut, première porte à gauche, votre chambre pour cette nuit.
Pour cette nuit, j'allais vivre. Mais après tout, n'est t'es ce pas ce que je voulais ? Un enchainement de sentiments traversèrent mon esprit. De la tristesse à la haine.
Je montai dans la chambre qui m'était réservé. Il était évidement que je me sentais de trop. Comme une intru. Un chat dans un troupeau de lions.
J'était heureuse de dormir dans un lit. Cela faisait des années que je n'avais pas posé ma tête sur un vrai matelas. La dernière fois remontait à quand j'avais huit ans, ou j'avais accompagné mes amis Jill et Jason à New-york, ou ils allaient avec leurs parents.
Ils avaient fortement insisté pour que vienne. Et leurs parents, des gens influent dans le réseau avaient finis par accepter. C'était grâce à eux que j'avais pu avoir un cursus scolaire à peu prés normal. Je les accompagnai à l'école, partout.
On était très ami. J'avais sûrement mes plus beau souvenirs avec eux. Jill était même devenue mon "petit ami". Il était tellement attentionné avec moi, m'écoutait lorsque je me confiais et finissait 99% du temps par éclater en sanglots dans sa chambre. Puis un jour, quand on avait 15 ans, Jill m'a fait monté dans sa chambre et m'a forcé à écarter les jambes.
Il m'a dit que c'était mon travail. Et que je devrais me monter plus coopérative.
Ses paroles m'avaient brisé le coeur.
Puis je ne les ait plus jamais revus. Jill ne voulait plus me voir et je l'évitais. Quant à Jason, il avait suivi son frère.
Je secouai la tête pour sortir de mes pensées, qui me grignotaient le cerveau petit à petit. Je me réchauffai prés de la cheminé dont le fruit était protégé par un insert quand j'entendis des éclats de voix dans le couloir.
- GIDEON SI TU VEUX QU'ELLE RESTE EN VIE POUR TE LA FAIRE VAS Y MAIS ME CASSE PAS LES COUILLES !
- Slava arrête de crier ! Et non je ne veux pas me la faire et je ne pense pas qu'elle en ait envie. Elle possède des informations. Je le sais. D'après les prisonniers Carlos la choisissait souvent. Donc tu sais ce que sa veut dire. Lui dit il avec fébrilité.
Ma porte s'ouvrit brusquement. Slava me jeta un regard plein de haine et fit irruption dans la chambre.
- Toi. Espèce de décérébré. Tu as intérêt à me livrer ce que tu sais. Sinon je te promet que...
Gideon leva les yeux, manifestant mon mépris.
Je regardais Slava avec de petits yeux.
- J'ai un deal à te proposer. Dis-je avec une fermeté sûrement bancale.
Slava me regarda en haussant les sourcils, puis ses lèvres s'écartèrent, laissant apparaitre une jolie dentition.
- C'est moi qui pose les deals ici. Me dit il en souriant.
Je décidai de poursuivre sans tenir compte de sa remarque. Mon schéma de pensée et de réflexion se révélait être de cette manière : Gagner du temps.
Tout simplement.
- Laisse moi en vie et tu auras les informations que tu veux.
Il ria. C'était un rire cynique, presque sadique, ce genre de rire qui peut faire peur à Voldemort lui même.
- D'accord. Un jour-une info. Dit il sèchement.
Je savais que je n'avais absolument pas 10 jours devant moi. Mais ce n'était pas grave, le mensonge avait été inventé pour ça. Il claqua la porte derrière lui, accompagné de Gideon. Je m'allongeai sur le lit et m'enfouis dans la couette. Je fermai les yeux, mon corps n'était pas habitué à tant de confort.
Pour moi, un simple matelas miteux sur le sol équivalait à un hôtel 5 étoiles. Les seules fois ou j'avais touché un matelas ces dernières années était quand ces hommes m'abusaient.
Je resserrai la couette à cette simple pensée. J'enroulai mes bras autour de moi, touchant mes côtes, très apparentes.
Je finis par m'endormir quelques dizaines de minutes après. Une bonne nuit de sommeil n'allait pas me faire de mal. Pour une fois sobre et sans drogue dans le sang.
Le lendemain matin, je me levai seule. Je sorti de ma chambre, et regarda sur ma gauche.
Personne.
Sur ma droite.
Personne.
Ma tête était vide de toutes pensée. Que devais-je faire ? Je ne connaissais absolument pas cette maison.
Après de longue minutes de réflexion sur ou le salon était t'il le plus susceptible de se trouver je descendis en bas. Le carrelage gelé, me faisait mal aux pieds et une légère brise secouait mes cheveux.
Je me retourna pour voir d'ou venait le courant d'air quand je remarquai une fenêtre ouverte.
Ouverte en plein moi de février, en Alaska.
J'entendis des voix masculines vers la droite et je tournai la tête. La porte était ouverte et je décidai de m'y engager.
- Slava t'es vraiment un gros rat ! S'exclama une voix que je ne connaissais pas en riant.
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polar bear
RomanceToute m'a vie n'a été que violence et mensonges. Mais la chance, la simple chance allait t'elle me sauver ? Pour vivre je lui donne une information par jour. Mais... Tic-tac Tic-tac Tic-tac Et le jour ou il y en aura plus... PAF Certaines scène pe...