Chapitre 5

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PDV de Kinaï
Plusieurs jours sont passés. Tsireya et Rotxo nous ont appris la langue des signes et à nager correctement. Ao'nung lui préfère se moquer de nous. J'ai l'impression que la seule personne qu'il tolère est ma sœur.
Actuellement, nous les avons suivis sur la côte, sauf Kiri qui elle préfère s'entraîner seule dans son coin. Ao'nung fait des bruits pour appeler leur montures, tout comme nous avec nos Ikrans.

Ao'nung : Ce sont des ilus, si vous voulez vivre ici, il vous faut une monture.
Moi : Euh question sûrement idiote mais ils vont pas essayer de nous tuer ?
Rotxo : Ils sont pacifiques, pourquoi veux tu qu'ils essayent de te tuer ?
Swirya : Parce que chez nous, lorsque l'on soit choisir son Ikran, il faut que lui aussi te choisisse, tu sais qu'il t'a choisit quand il essaye de te tuer.
Lo'ak : Sauf Kiri qui a réussit à dompter le sien sans avoir recours à la force.

Tandis que Lo'ak et Tuk sont avec Tsireya, Swirya est avec Ao'nung et Neteyam et moi sommes avec Rotxo pour apprendre à monter les ilus. On établit un premier contact physique avant de monter sur leurs dos. Lo'ak est le premier à se lancer.

Tsireya : Un bon lien s'établit en douceur. Sens son souffle. Sens sa force. Accroche toi ici.

Il s'accroche. Ao'nung qui a été rejoint par deux de ses amis, le regarde en se moquant.

Ao'nung : Non mais regarde ses jambes.

Quand mon cousin s'élance, Ao'nung met la tête sous l'eau et se redresse quelques secondes après en rigolant avec ses amis. Au loin Lo'ak sort la tête de l'eau et son ilu vient vers lui pour l'arroser et repartir. Je ne me prive pas de rigoler avec ma sœur et Neteyam.

Ao'nung : Il est toujours la l'enfant de la forêt.

On essaye tous chacun notre tour. Swirya et Neteyam ont réussit du premier coup, Tuk, Lo'ak et moi on a du recommencer deux ou trois fois avant de réussir à rester sur leur dos. On est ensuite aller se promener avec eux. Pour former le lien. Nous étions Neteyam, Lo'ak, Rotxo et moi tandis que les filles étaient parti de leur côté.
On va s'asseoir sur un rocher où nous sommes rejoint par Tsireya et Kiri.

Tsireya : On va vous apprendre à respirer correctement.
Moi : Où sont Tuk et ma sœur ?
Kiri : Elles sont parties rejoindre nos mères.

J'hoche la tête, on s'assoit tous en cercle, je suis entre Rotxo et Neteyam.

Tsireya : Inspirez. Expirer. Imaginez vous faisant danser une flamme. Vous devez ralentir les battements de votre cœur.

Elle pose ses mains sur Lo'ak, une mains urbaine son cœur et l'autre sur son ventre.

Tsireya : Inspire. Pense à respirer par là. Expire lentement.

On voit tous le regard qu'il pose sur elle, sauf elle.

Tsireya : Lo'ak ton cœur bat trop vite.
Lo'ak : Désolé.
Tsireya : Concentre toi.
Lo'ak : D'accord.

Pendant qu'on continue l'exercice, j'échange un regard amusé avec Rotxo, Nereyam est tout aussi amusé alors que Kiri lève les yeux au ciel.

Tsireya : Fais le vide dans ton esprit.

Après cette entraînement respiration, on décide de tous rentrer chez nous. Avec Neteyam, Lo'ak et Kiri on entend une dispute provenant de chez eux. Et je reconnais la voix de ma mère. On s'avance et on vois Tuk et Swirya dans le fond de la marui occupée à regarder ma mère engueuler mon père et mon oncle. Tante Neytiri elle, regarde en se moquant ouvertement des deux hommes.

Mayara : Écoutez moi bien tout les deux, que ce soit bien clair dans vos petites têtes d'hommes machos, je suis enceinte nous sommes d'accord. Je ne suis ni malade, ni sur le point de mourir, ni blessée gravement. De plus je suis guerrière et être limitée dans ce que je fais m'emmerde déjà bien assez sans que vous veniez rajouter votre grain de sel dès que j'éternue. Alors vous allez être gentil de vous occuper de réussir à vous adapter à ce putain d'océan avec Tonowari sans venir me casser les pieds toutes les 3 minutes. Est ce que c'est clair ?
Tsu'tey : Mais Maya....
Mayara : Je te préviens, je t'aime vraiment de tout mon cœur Tsu'tey, mais fini cette phrase et tu dors dehors cette nuit.
Jake : Mais c'est dangereux.
Mayara : Premièrement, ce qui est dangereux, ça va être si tu continue de me faire chier tu va te retrouver avec une flèche entre les deux yeux. Deuxièmement, je te rappelle que la veille de mon accouchement pour Kinaï, je faisais une course d'Ikran avec Neytiri. Et troisièmement, je suis à 7 mois et demi de grossesse pas encore à terme. Donc vous allez me faire le plaisir de me laisser essayer de dompter ce putain de skimwing sans vous en mêler. Et je vais vous prouver que même enceinte jusqu'au yeux je peux réussir à le faire plus vite que vous.
Jake : Neytiri chérie, je t'en supplie dis quelque chose.
Neytiri : Désolé MaJake, entre femmes on se serre les coudes, je suis d'accord avec Maya, surtout que j'aurais réagit pareil.
Tsu'tey : Non, tu l'aurais déjà noyé.
Mayara : Ne me tente pas Tsu'tey.

Mon père déglutit devant le regard noir que lui lance ma mère et on ne peut pas s'empêcher de ricaner.

Mayara : Les filles, un conseil, trouvez des hommes moins chiants que vos pères.
Tsu'tey / Jake : Hé !
Jake : On veut juste te protéger.
Mayara : Je connais les limites de mon corps merci. En attendant, le premier de vous deux qui essaye encore de dire quoi que ce soit à ce sujet je le frappe. Compris ?
Tsu'tey : Oui.
Mayara : Maintenant, on rentre, j'ai besoin de dormir, vous m'avez donné mal au crâne.

On suit nos parents jusqu'à chez nous.

Swirya : Dis maman, qu'est ce que ça ferait si deux Na'vi qui ne sont pas du même peuple s'accouplaient ?
Mayara : Je suppose que ça ferait comme nous, j'étais humaine à la base et en m'accouplant avec votre père nous avons eu deux beaux enfant qui sont un parfait mélange de nous deux.
Tsu'tey : Bientôt 3.

Il embrasse ma mère sur la joue et elle sourit inconsciemment. J'envie leur couple. Ils sont si complémentaires. Ils s'aiment tellement tout les deux.

Mayara : Ne crois pas que je te pardonne si facilement toi.
Tsu'tey : Vous êtes tenace madame Sully.
Mayara : C'est ce qui fait mon charme.
Moi : Faites pas ça devant nous...
Swirya : Dit il alors qu'il a fait les yeux doux à un certain Na'vi de l'eau.
Moi : Tu peux parler avec Ao'nung toi.

On commence à se chamailler sous les regards amusés de nos parents.

Mayara : Mon fils aurait donc des vus sur quelqu'un...
Moi : Je vois pas de quoi tu parles.
Swirya : Fais pas genre alors que tu as rougis en échangeant un regard avec Rotxo.
Moi : De quoi tu parles, tu étais même pas là.
Swirya : Kiri m'a déjà tout raconté.

Je lève les yeux au ciel.

Moi : En fait vous pouvez pas vous empêchez de commérer vous les filles.
Swirya : On a pas grand chose d'autres à faire non plus.
Moi : Tu es pas censée être plus mâture que moi ?
Swirya : Je le suis, mais j'aime bien connaître ta vie amoureuse petit frère.
Moi : Et si tu t'occupais déjà de la tienne grande sœur ?

On continue de se chamailler jusqu'à ce que nos parents nous appelle pour manger. Puis ensuite on part se coucher.

Ma Différence // Ao'nung // Rotxo // (Tome 2)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant