Chapitre 9

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PDV de Kinaï
Le lendemain en fin de matinée, l'hélicoptère de Max et Norm est arrivé. On a pas eu le droit de s'approcher de la tente alors je suis resté avec Rotxo. Les deux scientifiques humains ont fait des examens à ma cousine sans rien trouver et ils ont été jetés dehors par Neytiri pour que Ronal puisse soigner Kiri avec ses talents de tsahik. On a attendu quelques heures de plus avant que Neteyam ne vienne nous prévenir que Kiri était réveillée. J'ai couru jusqu'à la tente et j'ai sauté sur ma cousine pour la prendre dans mes bras.

Moi : J'ai eu super peur fais plus jamais ça.
Kiri : J'ai pas envie de recommencer rassure toi.

Je fini par la lâcher tout de même.

1 semaine est passée depuis cet incident. On faisais du rangement dans notre marui avec nos parents quand on a entendu un cor et le peuple du récif crier "ils sont de retour".

Swirya : Qu'est ce qui se passe ?

On sort dehors et je vois Rotxo et Ao'nung arriver sur des ilus devant notre marui.

Ao'nung : Les tulkuns sont de retours !
Rotxo : Nos frères et nos sœurs spirituels sont enfin de retour.
Ao'nung : Venez !

On saute à l'eau en appelant nos ilus qui arrivent et on suit les deux garçons. Le spectacles qui s'offre à nous est juste magnifique. Rotxo après avoir retrouvé son tulkun m'a laissé m'en approcher. Ma sœur au loin est restée avec Ao'nung et son tulkun. On est restés très longtemps avec eux jusqu'à ce qu'ils doivent aller chasser. On revient sur la rive.

Moi : C'était incroyable.
Rotxo : Content que ça t'ai plu.
Moi : Je crois que vivre ici ne me déplaît pas finalement.
Rotxo : Tu ne regrette pas ta forêt ?
Moi : Si bien sûr mais vivre ici c'est...incroyable. L'océan est tellement vaste, y a encore tellement de choses à découvrir.

Rotxo se met à sourire en me regardant. Je le regarde alors.

Moi : Quoi ?
Rotxo : Rien, c'est juste que j'aime ta façon de t'émerveiller à toute nouvelles choses que tu découvres.

Je rougis et tourne la tête de l'autre côté. Je l'entend rire et il attrape mon menton pour que je le regarde à nouveau.

Rotxo : Tu es mignon quand tu rougis.

Il m'embrasse puis se lève et me tend sa main.

Rotxo : C'est l'heure de manger et une grande fête est organisée pour le retour des tulkuns.
Moi : Allons y dans ce cas.

On rejoins tout le monde au centre du village. Les gens chantent et dansent déjà. Je vais rejoindre ma famille qui est à une table.

Tuk : Kinaï ! Tu as vu comme ils sont beaux les tulkuns ?
Moi : Oui j'ai vu Tuk.
Kiri : Et il reste encore beaucoup de choses à découvrir sur l'océan.
Swirya : Vivre ici, ce n'est peut-être pas une mauvaise chose finalement...

Je la regarde et elle fixe quelque chose au loin avec un sourire niais. Je suis son regard et vois qu'elle regarde Ao'nung qui rigole avec ses amis.

Moi : Attend toi et Ao'nung...
Swirya : Quoi ?

Elle détache son regard de lui pour me regarder.

Neteyam : Ma cousine est amoureuse !
Swirya : La ferme skxanwng.
Lo'ak : Ao'nung ? Sérieusement ? Tu pouvais trouver mieux.
Swirya : Les sentiments ça se contrôle pas tête de nœud.
Kiri : Il en sait quelque chose avec Tsireya.

On se moque tous les uns des autres. Swirya fini par se jeter sur Neteyam pour lui faire manger le sable. On rigole tous en voyant les deux enfants aînés se battre.

Neteyam : Mais lâche moi !
Swirya : Je vais te faire manger le sable.
Neteyam : Sauf si c'est moi qui te le fais manger.
Mayara : Ça suffit ! Vous avez quel âge ?
Swirya : 15ans pour ma part, Neteyam je suis pas très sûre, j'hésite entre 3 et 5 ans d'âge mental.
Neteyam : Je vais te....
Neytiri : Neteyam !
Neteyam : Mais c'est pas moi !

N'en pouvant plus on rclate tous de rire sauf les 2 concernés. Je rigole tellement que je fini par tomber en arrière de mon banc et je me retrouve avec la tête en bas. Je vois mon petit ami me regarder de loin et ricaner. Ma chute provoque l'hilarité générale à notre table et ma sœur consent quand même à m'aider à me relever. Après cette soirée, on part tous se coucher pour être en forme le lendemain.
Sauf que les quelques jours qui passent sont sous la pluie. Ce ne nous empêche pas de rester tous ensemble et d'aller de promener et nager.
En ce jour, alors que le soleil est revenu, nous avons décidé de suivre Lo'ak, Rotxo, Tsireya, Ao'nung, Neteyam, Swirya et moi. On l'a suivit pour voir si Payakan ne lui faisait aucun mal durant ses visites. On se cache derrière des plantes et on voit Lo'ak rentrer dans la bouche de Payakan qui la referme. J'écarquille les yeux. Neteyam et Swirya veulent aller l'aider mais Tsireya et Ao'nung les retiennent.

Tsireya : Il va se lier à lui.

On attend donc le temps que Lo'ak ressorte de sa bouche. Mais en rentrant on s'est fait attraper par Ronal et Tonowari qui nous conduisent jusqu'à leur marui.

Ronal : Vous êtes irresponsables. C'est vous qui lui avez permis de ce lier avec le paria.

Elle parle aux trois Na'vi de la forêt.

Tonowari : Tsireya, tu me déçois beaucoup ma fille.

La pauvre elle est sur le point de pleurer.

Tonowari : Et toi ! Fils d'un chef de guerre....

Nos 4 parents arrivent à ce moment là.

Tonowari : C'est indigne de toi.
Lo'ak : Payakan m'a sauvé la vie monsieur, vous ne le connaissez pas.
Tsireya : Non Lo'ak...

Tonowari : Assis. Assis.

Lo'ak le fait mais les autres on reste debout.

Tonowari : Asseyez vous !

On s'exécute à son ton féroce.

Tonowari : Entend mes paroles mon garçon, au temps des premiers chants, les tulkuns se battaient, ils s'entretuaient pour les territoires, puis par vengeance. Mais ils ont fini par admettre que tuer même quand cela semble justifié n'engendre que plus et toujours plus de tueries. Alors tuer est devenu interdit. C'est ça la voix du tulkun désormais. Payakan est un tueur, alors il a été banni.
Lo'ak : Pardon monsieur, mais vous avez tord.
Neytiri : Lo'ak ! Tu parles à Olo'eyktan.
Lo'ak : Je sais...
Jake : Ça suffit.
Lo'ak : Je sais que j'ai raison.

Ronal grogne. Jake s'approche de lui.

Jake : Ça suffit, je vais régler ça.

Il attrape le bras de Lo'ak et le tire avec lui. Je regarde alors ma mère qui me sourit et part derrière oncle Jake.

Tsu'tey : Allez on y va.

On se lève avec ma sœur et on suit notre père tandis que Neteyam et tante Neytiri partent aussi. Notre mère est revenue énervée.

Tsu'tey : Tu t'es encore disputée avec ton frère.
Mayara : Cet abruti ne veut pas comprendre que Lo'ak est son fils et pas son soldat. J'ai l'impression de parler dans le vide. Il ne fait que disputer Lo'ak sans arrêt sans penser que ses paroles ou ses actes pourrait le blesser, il n'essaye même pas de le comprendre.
Tsu'tey : Maya, calme toi, ton frère est un idiot tout le monde le sait.
Mayara : Je sais et c'est ça qui m'agace, je te rappelle que moi je le supporte depuis ma naissance.
Tsu'tey : Et c'est pas un cadeau...

Avec ma sœur on se regarde et on se retient de rire. Qu'est ce que je l'aime ma mère...

Ma Différence // Ao'nung // Rotxo // (Tome 2)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant