Chapitre 16

649 32 0
                                    


- Il faut vraiment être une sous-race pour faire ça.

La brune frappait une nouvelle fois la tête de sa victime contre la table. Certaines missions l'ébranlaient plus que d'autres, et ce pédophile qui avait commis des ignominies lui donnait envie de vomir.

La plupart du temps, le couple de tueurs à gage était contacté mais quand ça ne leur suffisait pas, ils faisaient leur recherche eux-mêmes ; et c'est en tombant sur un tchat dédié aux ados que le noiraud avait piraté, qu'ils étaient tombés sur les conversations que l'homme entretenait avec des enfants.

Ils ne leur avaient pas fallu beaucoup de temps pour le retrouver et le ramener dans une de leurs caves aménagées en salle de torture.

La brune avait fait fuir la gamine en lui donnant de l'argent pour rentrer chez elle pendant que le noiraud le visait avec son arme pour le forcer à monter dans la voiture.

Il s'était débattu, avait tenter de justifier ses penchants déviants et inhumains mais elle ne voulait rien savoir, et à force de l'entendre se plaindre elle lui avait sectionné la langue, le laissant s'étouffer avec son propre sang.

Le noiraud lui tendait les outils pendant qu'elle s'acharnait sur son visage.

- Ralentis. Il va crever là.

Elle ôtait son scalpel et observait comme elle l'avait défiguré. Le visage gonflé par les coups et les doigts cassés un par un par celui aux cheveux noirs, il n'allait pas tarder à mourir après de longues heures de torture.

Elle l'avait obligé à rédiger une lettre de suicide à sa famille, avouant ses péchés, témoignant qu'il ne supportait plus de vivre ainsi. Il ne méritait pas la pitié, et le monde serait débarrassé.

Trop honteuse pour dévoiler à tout le monde les raisons de son suicide, la famille tairait les causes et n'en parlerait pas aux autorités.

La victime presque inconsciente, le partenaire de la brune jugea opportun d'abréger son supplice en le tabassant de ses poings serrés avant de lui sectionner la jugulaire avec son couteau préféré. Elle pestait en regardant le sang jaillir de sa gorge, il ne lui restait plus beaucoup de javel, elle savait qu'elle devrait frotter pour faire partir ces taches.

Malgré l'ambiance lugubre et macabre de la pièce, elle ne supportait pas que ce ne soit pas propre. Après chaque corps torturé elle passait des heures à tout remettre en ordre, classant les instruments par ordre de priorité.

Elle entrouvrit sa blouse blanche en plastique qu'elle portait presque à chaque fois, détestant se tâcher.

L'odeur de sang, de sueur et de corps parfois calcinés mélangé à l'air, elle adorait respirer cette odeur. Elle remit rapidement son masque à gaz sur le nez quand le noiraud lui rappela qu'il y avait un bidon d'acide à côté d'eux.

C'est comme ça qu'ils se débarrassaient des corps la plupart du temps, ils en avaient marre de s'épuiser à les enterrer, les cadavres ne le méritaient pas.

Le tortionnaire enleva les liens du macchabée avant de le porter et le balancer dans la baignoire en pierre au fond de la pièce.

De ses gants de protection il ôta le bouchon du bidon d'acide et enduit le corps qui ne tarda pas à fumer et se liquéfier sous le liquide jaunâtre.

Elle expirait en regardant le plafond, fière d'avoir évité à d'autres adolescentes de tomber sous les mains de ce pervers.

Dans certains cas, ils laissaient les victimes en vie, mais pas pour ce genre d'homme, ils ne se repentiraient jamais, obsédés par leurs pulsions qu'ils disaient insupportables. Ils ne méritaient pas le pardon, ni la vie et elle espérait que l'enfer les attendait.

DISPARUE [Toji Fushiguro X OC]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant