Rien que Toi et Moi (Tome 1), l'histoire d'Alexander & Charlotte

26 : Haine ou Amour ?

Charlotte

Domicile d'Alex

Avez-vous déjà connu quelqu'un ou quelque chose qui est à la fois ce que vous aimez et détestez ? Si c'est le cas, vous comprendrez mon ressentiment envers mon mari. Me soufflant constamment le chaud et le froid, je ne parviens toujours pas à le comprendre.

Le crissement des pneus dans l'allée me tira de ma rêverie, mon heure est arrivée. Je remarquai que l'après-midi était passée à la vitesse de l'éclair, à peine m'eut-il déposée, le voilà déjà de retour. Que me réservait-il ? J'étais à la fois excitée et pleine d'appréhension en pensant à la punition qu'il m'infligera.

Je n'eus qu'à attendre deux petites minutes avant de le voir entrer dans la pièce, un sac à la main, j'étais ravie de constater que Carmen lui avait transmis le message. Je lui avais effectivement demandé de le prévenir que je l'attendais dans notre chambre, que je devais lui parler.

Elle n'a pas besoin de savoir que j'ai oublié d'ajouter que je me trouve actuellement au milieu de son lit, un ensemble victoria secret rouge couvrant ma nudité. À mon grand soulagement, ma surprise sembla lui plaire.

Toujours au milieu du lit, je me tournais pour me mettre sur le ventre lorsqu'il m'écrasa de tout son poids, m'empêchant de faire le moindre geste. Il se pencha vers moi et enleva les quelques mèches de cheveux qui lui cachaient mon visage, sa respiration contre ma joue était brûlante.

- Bon sang, je ne m'attendais pas à ça... tu ne sais pas dans quel pétrin tu t'es fourrée trésor.

Sa main glissa entre nous et il se mit à triturer mon clitoris sensible déjà excité.

- Tu ne pouvais pas faire plus stupide que ça.

Plus stupide ? Je ne compris pas ce qu'il cherchait à me faire comprendre... ma surprise ne lui plut-elle pas ?

Il se redressa, je tentai de le suivre dans son mouvement, mais il me plaqua à nouveau contre le matelas. Je ne pus bouger que de quelques centimètres lorsqu'il me retourna et saisit le sac, ce qu'il en sortit me figea... des menottes.

- Alex, tout, mais pas ça, le suppliais-je tandis qu'il m'attachait aux barreaux du lit.

Ses mains glissèrent à nouveau dans le sac, j'y vis un fouet. Je me débattais vigoureusement et me tournais pour m'éloigner, mais ce fut impossible. Lorsqu'il descendit mon jean, je frémis malgré mon envie de lui envoyer mon genou entre ses deux jambes. Triturant à nouveau le sac, il en sortit cette fois-ci une sorte de foulard.

- Si tu m'écoutais pour une fois, il n'y aurait pas de telles répercussions.

- Alex...

Ne me laissant pas finir, ma phrase mourut sous son index droit.

- Tu ne peux t'en prendre qu'à toi-même, Charlotte.

Il noua minutieusement le foulard devant ma bouche, lorsque je l'ouvris pour vérifier sa capacité à atténuer mes paroles, aucun son n'en sortit.

Puis, il finit par arracher mon string, ne pouvait-il pas faire attention ? Quelle brute, comme si ça ne coûtait pas assez cher. L'atmosphère était tendue, seules nos respirations accompagnaient le silence.

- Je n'aime pas te faire du mal, trésor, dit-il.

J'aimerais lui dire qu'il n'est pas obligé de le faire, mais je suis bâillonnée. Il passa le fouet sur la courbe de mes fesses, me donnant la chair de poule. Je crains que ça ne soit pas de la panique qui s'empare de moi, mais de l'excitation.