CHAPITRE 24 LA JALOUSIE, UN VILAIN DEFAUT

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********** Dans l'après midi **********

- c'est seulement maintenant que tu daignes venir?

Cathy accueillit son ami d'un air faussement sévère, bébé Arame dans les bras.

Omar les serra fort trop heureux de les retrouver.

-  bayil beuri histoires!

( ne crée ici aucune histoire stp)

Elle fit une moue boudeuse avant de le serrer contre elle et de lui faire une tape sur l'épaule

- non yow yoro ko! Nga bayi gnou fi nane Abidjan Abidjan!

( non tu n'es pas sérieux! Tu nous laisses ici avec un seul mot à la bouche Abidjan Abidjan....)

Omar rit de bon coeur au sarcasme de Cathy

- je te manquais à ce point?

- Mais oui!!! Tchipppp

- wa mais.... je suis là key khana khoulo bi moune na diekh? Bon laisse moi voir ma chérie qui m'avait trop manqué!

( mais maintenant que je suis là, tu peux arrêter les disputes...)

Il était arrivé les bras chargés de cadeaux et tentait d'amadouer la petite Arame qui était accrochée à la chemise de sa mère.

Elle ne le reconnaissait pas vraiment ou devait douter que ce soit lui, du moins les premiers instants car après lui avoir fait les yeux doux et plein de beaux sourires elle se laissa aller dans les bras d'Omar.

À presque 1 an elle était belle comme un petit coeur et était tellement douce...

Son père était fou d'elle tellement elle ressemblait à sa mère.

Khadim Kébé se disait toujours quand il regardait Sokhna Arame, qu'il aimait sa femme encore d'avantage de lui avoir fait grâce de cette petite merveille.

Pas que Mansour soit en reste mais il avait un faible pour sa petite fille qui le lui rendait bien.

Omar et Cathy se retrouvaient comme s'ils s'étaient quittés depuis des lustres.

Leur complicité faisait toujours plaisir à voir.

Khadim en était un peu jaloux mais passait outre car savait que quelque chose de fort liait ces deux là, et ce à jamais!

Elle se mit à lui poser plein de questions sur sa vie à Abidjan, l'avancée du Cabinet de justin et ils partagèrent des anecdotes sur les affaires juridiques qu'ils on eu à aborder durant ce temps passé loin l'un de l'autre.

Tous les deux passionnés par leur métier, ne se lassaient pas de parler de droit et de tribunal.

- tu as repris le boulot?

- pas vraiment. Depuis que je suis rentré, je suis sur pas mal de choses

- et Salif te laisse faire? Je ne le connaissais pas aussi indulgent!

- il peut s'estimer heureux que je n'ai pas quitté la boite!

- quitter la boite? Comment ça?

Omar grimaça de ce petit lapsus qui révelait que quelque chose clochait entre lui et Salif.

Maintenant que les choses s'étaient arrangées, ces paroles lui avaient échappé.

- oh je le faisais marcher! Mais je ne vais sûrement pas tarder à m'y remettre certainement dès lundi. Je ne sais pas s'il t'a dit ce qui se passait?

- quoi? Il ne m'a rien dit!

- euh... dans ce cas, je ne suis pas sûr que....

- Omar, parle!

INTERDITOù les histoires vivent. Découvrez maintenant