CHAPITRE 18 Face à la réalité

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Le réveil a Toubab Dialaw se fit sous un soleil radieux.

Dans cette maison qui a été témoin des ébats des nouveaux mariés, c'était le silence total.

La chambre baignait dans la pénombre sous les premières lueurs du jour et Omar ouvrit lentement les yeux.

Son esprit semblait avoir vécu ces dernières heures comme un rêve.

Avait- il rêvé ces instants qui lui revenaient?

Se tournant de l'autre côté du lit, il devait se rendre à l'évidence.

Ce n'était pas un rêve.

Cette main, ce corps chaud contre lui, ce parfum, tout était réel.

Il regarda la jeune femme couchée à ses côtés, désormais sa femme et la contempla.

Ses longs cils, ses sourcils bien dessinés, ses pommettes saillantes, cette bouche, tous ses traits étaient analysés au détail près.

Elle bougea légèrement, se sentant sûrement observée et ses paupières bougèrent, signe qu'elle se réveillait.

Ses yeux ne tardèrent pas à s'ouvrir et à rencontrer ce regard insistant.

Déglutissant, elle les ouvrit maintenant franchement  et le gratifia d'un sourire magnifique et gêné avant de baisser la tête et de lancer un petit

- bonjour

- bonjour

Elle avait du mal à soutenir ce regard, repensant à tout ce qui s'était passé durant la nuit.

Quand elle voulut bouger pour s'étirer, une douleur vive la lança la faisant grimacer.

- tu vas bien?

Kadia inspira profondément laissant passer l'intensité de la douleur et rassura Omar.

- oui ça va

- on ne dirait pas.

- si je t'assure.

- hum....

Elle glissa doucement jusqu'à lui et posa sa tête sur son épaule.

Cela lui permettait d'être proche de lui mais aussi de ne pas avoir à affronter ce regard qui la scrutait.

- c'est toujours aussi calme ici?

- toujours. La maison étant un peu isolée permet d'être coupé du monde.
J'aime ce silence. C'est pour moi l'endroit idéal pour réfléchir et méditer.

- oui, je suis d'accord avec toi. Cet endroit est vraiment apaisant.

Omar lui caressait distraitement les cheveux, pensif voire lointain avant de bouger doucement pour se dégager.

- je vais te faire couler un bain dit- il en se levant

Kadia leva les yeux reconnaissante mais les baissa aussitôt n'osant regarder franchement un Omar nu dans toute sa splendeur.

Il eut un petit sourire amusé puis se dirigea calmement vers la salle de bain.

Elle se risqua alors à jeter un oeil à cette paire de fesses si musclées et si fermes avant de rejeter sa tête sur l'oreiller en cachant son visage entre ses mains.

Mon dieu! Pensait- elle alors que ce spectacle lui avait donné un coup de chaud.

Oui, elle avait besoin de ce bain qui peut être détendra tous ses muscles endoloris.

A vrai dire, elle avait mal partout.

Elle n'imaginait pas cette première nuit si intense ...... si, mais pas à ce point.

INTERDITOù les histoires vivent. Découvrez maintenant