************** Omar ****************
Elle est en train de quoi????
- tu as bien entendu. Les filles essaient de l'arrêter mais elle ne veut rien entendre et fait un boucan pas possible. Gisèle a même dû sortir pour m'appeler.
J'étais comme paralysé par ces paroles.
Il m'a alors suffit de quelques secondes pour savoir ce que je devais faire.
Je sautais dans mes chaussures et saisissais mes clés suivi par Justin.
- je t'accompagne!
Ne l'écoutant déjà plus, je pris les escaliers pour arriver au rez-de-chaussée à toute vitesse et on grimpa en voiture.
Ce qu'elle faisait de sa vie ne m'intéressait certes pas et elle pouvait en faire ce qu'elle voulait mais une chose était sûre, si après l'avoir vue et lui avoir parlé, je la laissais partir et disparaitre à nouveau, on ne me le pardonnera pas.
Salif ne me le pardonnera jamais et je ne pourrai plus jamais regarder Aisha et tante Sarah dans les yeux.
Ils ne sont pas là pour l'arrêter mais moi si!
Je roulais comme un malade n'ayant que cette idée en tête.
Arriver au plus vite.
Arriver à temps.
- mec, roule doucement!
Il eut pour seule réponse le silence et le mutisme dans lesquels je m'étais plongé, l'esprit en ébullition.
- Omar on va se faire arrêter par les flics!
On y était presque.
Plus que 5 minutes.
- allô
Je jetais un coup d'œil rapide à Justin à l'entente de sa voix
-.......
- retenez la autant que vous pouvez, on arrive.
-.........
- Ok
1 seconde plus tard il me sort
- ce ne sera pas beau à voir mec
- Quoi? De quoi tu parles?
- LE TROTTOIR!!!
Merde! J'ai failli me le prendre.
Mais qu'est ce qu'elle a fait?
Je n'osais même pas posé la question alors que je me garais en catastrophe devant l'immeuble et qu'on dévalait les escaliers 2 par 2.
Les portes des 2 appartements étaient ouvertes et on entendait un énorme raffut dans celui de droite.
Le voisin du haut, perché sur la rambarde de l'escalier était en train de lorgner ce qui se passait.
On entrait alors en trombe et claquait la porte derrière nous mais le spectacle que nous avions sous les yeux était surréaliste.
Je comprenais pourquoi Justin me disait que ce ne serait pas beau à voir.
L'une des filles ramassait des débris de porcelaine brisée sur le sol.
Des habits étaient éparpillés dans tout le séjour et l'autre fille et Kadia se disputaient un sac s'invectivant de la pire des manières.
- ah vous êtes enfin là! Dit celle qui était au sol et se releva dès qu'elle nous vit