Prologue

1.1K 58 8
                                    

Note de l'auteur : Vous allez découvrir un univers alternatif très particulier. Dans ce Monde Magique, archaïque et rétrograde, toute notion de plaisir ou de loisirs est bannie. Les mariages sont tous arrangés et n'ont qu'un seul but : la survie de la lignée.
Et pour ça, tout est bon...

Dolorès veille aux bonnes mœurs à Poudlard, donc le pire est à craindre.

Être gay était, il y a peu, passible d'Azkaban et du baiser du Détraqueur. Vous voyez l'ambiance...

Le prologue qui suit est la présentation et la découverte de ce monde par Harry, Hermione, Dean et Seamus, nés et/ou élevés-moldus de Gryffondor. Il se termine à la fin de la sixième année d'Harry. Le chapitre suivant prendra le relais aux vacances d'été entre la sixième et la septième année de notre petit Sauveur favori. C'est là que l'aventure commencera...

Une bonne nouvelle quand même : ce cher Voldychou ne viendra pas nous embêter, je m'en suis débarrassée. Une Dolorès, croyez-moi... ça suffit bien.

Pour info, c'est la version intégrale non censurée que je publie ici, donc il y aura des scènes chaudes, vous êtes prévenus.

Bonne lecture.



A onze ans, Harry Potter était entré dans le Monde Magique sans rien en connaître, juste quelques heures après avoir appris qu'il était un sorcier. Il avait été jeté en pâture aux curieux et aux journaux, sans rien savoir de son passé, de la mort de ses parents, en ignorant même qu'il était célèbre.

Pourtant, le gamin s'y était fait, bon gré mal gré. Tout plutôt que de rester chez ces monstres de Dursley, d'ailleurs...

Il avait rencontré Ron Weasley et Hermione Granger dans le train et ils étaient devenus ses meilleurs amis. Le Monde Magique et Poudlard l'avaient surpris, mais il n'avait rien dit, haussant à l'époque les épaules devant ces bizarreries. Les sorciers étaient étranges, ils avaient de drôles de coutumes. D'abord, ils écrivaient avec des plumes, sur des parchemins. Ils portaient tous des robes jusqu'aux pieds et des chapeaux pointus. Ils ne connaissaient pas l'électricité, la télévision, les voitures, rien de ce qui faisait le monde moderne moldu, et aucun sport à part le Quidditch qui se jouait sur des balais.

Et puis, il y avait cette curieuse séparation entre les garçons et les filles. D'abord, en arrivant dans la Grande Salle, le premier soir après la répartition, on avait fait les garçons se mettre d'un côté de la longue table, tandis que les filles étaient en face. En cours, un côté de la salle était réservé aux filles et l'autre aux garçons. Harry se souvenait très bien être arrivé en retard pour son tout premier cours de métamorphose et avoir, sans y prêter attention, voulu s'asseoir près d'Hermione, première place libre qu'il avait vue. Mais on l'avait fait se relever et se mettre du côté des garçons en lui disant que ce n'était pas correct. Étonné, il avait demandé pourquoi, et le Professeur McGonagall, la bouche pincée, avait répondu que c'était la coutume.

Drôle de coutume...

Harry avait aussi découvert qu'il était impossible de monter l'escalier menant au dortoir des filles car il se transformait aussitôt en toboggan et une alarme stridente se déclenchait. Il était resté bête, assis par terre, le livre emprunté à Hermione à la main et les lunettes de travers, après avoir glissé de tout son long. Percy Weasley, le Préfet des Gryffondors, lui avait passé un savon dont il s'était souvenu longtemps. Ce rat de Percy aurait mieux fait de prévenir les élèves mâles nés ou élevés moldus, plutôt que de se contenter de lui râler dessus et de le punir en lui faisant copier des lignes. Harry avait détesté Percy le lèche-bottes, dès ce jour-là.

Durant sa première année scolaire, il n'avait pas prêté trop attention à la ségrégation qui régnait entre les garçons et les filles. Il avait eu assez à faire entre les inimitiés Serpentard/Gryffondor, le Professeur Quirrell et son turban qui abritait Lord Voldemort, les mauvais coups de Drago Malefoy et la méchanceté gratuite du Professeur Rogue, pour remarquer le comportement social des élèves plus âgés. A la fin de cette même année, il avait vaincu encore une fois Lord Voldemort en réduisant en cendres Quirinus Quirrell par la même occasion. Pour ce haut-fait, on l'avait récompensé d'un nombre important de points, tout comme Ron, Hermione et même Neville, ce qui avait fait gagner la coupe des quatre Maisons à Gryffondor. Et cela avait suffi au bonheur du petit sorcier.

IntoléranceOù les histoires vivent. Découvrez maintenant