A Thrill I've Never Known ✔️

~Twenty Three~

Seigneur de la très ancienne et très honorable Maison des Noirs.

Sorcier sang-pur et un quart des Maraudeurs.

Créateur d'ennuis et d'espiègleries, meilleur ami de Lord James Potter.

Parrain de Hartley Potter.

Il regarda la femme qu'il n'avait connue que deux ans avant sa mort prématurée, trembler silencieusement sous l'effet des violents sanglots qui avaient déchiré son corps. La blonde à côté d'elle, il ne la connaissait pas, mais elle était plutôt jolie. Voyant le moindre sourire sur le visage de Harry, Sirius sourit, la lueur de malice dans ses yeux gris argenté s'allumant. Le peintre était juste bon à ça.

- Sirius...

- Hey, ma belle, salua l'homme, son sourire en coin devenant triste.

Gracelyn se préparait à partir mais Hartley s'est accroché à elle, la suppliant de ne pas partir.

- Qu'est-ce que tu veux dire, tu sais ?

Il haussa légèrement les épaules et se gratta la nuque.

- Ta mère. James ne savait pas que Lily et moi étions amis. Quand il n'était pas là, Red et moi nous entendions plutôt bien.

La jeune sorcière immortelle a haussé un sourcil et Sirius a hoché la tête.

- Et puis un jour, Lily est venue me voir, paniquée, le sorcier a regardé au loin, les yeux devenus vitreux alors qu'il se perdait dans ses souvenirs. Elle avait peur parce qu'elle était tombée amoureuse de ton père.

La blonde a incliné la tête.

- Pourquoi Lily avait-elle si peur ?

Elle savait tout sur Harry et son histoire, surtout le peu que la ravenette savait de ses parents.

- Rouge avait peur parce qu'elle pensait que James ne faisait que plaisanter. Pendant les sept années de Poudlard, il n'a fait que parler et n'avait pas vraiment de sentiments pour elle.

Hartley s'est mordue la lèvre, fixant intensément son parrain.

- Qu'as-tu dit ?

- Je l'ai traitée d'idiote, elle m'a giflé et le lendemain, ils étaient tous les deux en rendez-vous à Pré-au-Lard.

La sorcière se mit à rire de façon hystérique et Sirius lui sourit faiblement, le regard plein de nostalgie et de chaleur sur son visage. Oh, comme cet homme avait envie de tenir sa filleule dans ses bras. Pour la réconforter. Pour lui faire sentir à quel point il l'aimait. Lui donner tout l'amour paternel qu'il pouvait et devait lui donner.

James. Lily. Vous avez raté tant de choses. Votre fille est magnifique, pensa-t-il.

Hartley s'est détachée des bras de la chanteuse et a glissé du lit, pour poser sa main sur la peinture de Sirius.

- Merci, Patmol. Merci beaucoup, elle s'est ensuite précipitée dans la salle de bain pour se laver le visage et se changer.

Gracie s'est levée et a marché jusqu'au tableau peint.

- C'est vraiment arrivé ?

- En quelque sorte. Je veux dire que Lily m'a vraiment battue. J'avais un œil au beurre noir, une mâchoire fracturée, une dent perdue, une jambe cassée et je n'ai pas pu... jouer... pendant quelques semaines, sourit Sirius et compte ses blessures sur sa main.

La blonde se mordit la lèvre pour retenir son rire.

- J'aurais adoré rencontrer Lily.

- Oui, elle était géniale. Je comprends pourquoi James la voulait. Mais, l'homme a ensuite remué les sourcils. J'ai toujours eu un faible pour les blondes.

La chanteuse s'est mise à rire, en pressant une main sur sa poitrine : 

- Tu me flattes.

Sirius a haussé les épaules et a souri : 

- Si seulement je n'étais pas mort, ma chérie.

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Hartley soupire en regardant son reflet, ses yeux sont gonflés et ses cheveux ont repris leur aspect sauvage et balayé par le vent, libérés de leur état coiffé pour la performance de Gracie.

Elle fit un geste de la main et son visage s'éclaircit, perdant ses bouffissures et ses taches de larmes. Un autre geste de la main et la robe argentée disparut également, se transformant en une paire de jeans moulants à hauteur de poitrine et une chemise rose dont les manches lui arrivaient aux coudes.

Harry s'efforçait d'attacher ses cheveux en une queue de cheval lorsqu'elle entendit sa tante rire. Le son la fit sourire, il la rendit physiquement plus légère.

George aurait voulu qu'elle soit heureuse, n'est-ce pas ? Après la guerre, le rouquin avait tout fait pour qu'elle retrouve le sourire. Il ne l'a jamais abandonnée.

Les souvenirs que ce farceur lui avait donné, signifiaient tout et elle l'aimerait toujours, ayant toujours une place dans son coeur.

Peut-être était-il temps de passer à autre chose.

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Kol fixait le sol, sa cravate desserrée et ses cheveux en désordre parce qu'il s'était passé les mains dedans à maintes reprises. L'Original ne savait pas vraiment ce qui le contrariait le plus. Le fait que son ange puisse le détester maintenant ou le fait que la belle femme dont il était tombé amoureux ne l'aimait pas en retour. 

Son regard se leva brusquement lorsqu'il entendit le bruit d'un craquement dans le coin. Son ange se tenait là, et le regardait d'un air triste et désolé. Elle lui tendit les bras avec un petit sourire et le vampire s'y engouffra, se délectant de la chaleur maternelle, se prélassant dans son étreinte.

- Je suis désolée, mon coeur, lui chuchota Gracie à l'oreille. Je suis tellement désolée.

Le Mikaelson sans cervelle secoua la tête, pressant son visage contre son épaule pour contenir les larmes qui coulaient dans ses yeux

- S'il te plaît, ne me quitte plus. S'il te plaît, il l'a supplié.

La blonde acquiesça, le berçant légèrement et passant ses doigts dans ses cheveux pour empêcher son corps de trembler. Gracelyn tourna la tête pour voir Klaus appuyé sur un cadre de porte, les observant avant de mordre dans une pomme avec un sourire en coin.

- Bienvenue, mon amour.

- Ne parle pas la bouche pleine.