Mine demon is not a little red men

V

Je m'en vais avant qu'il ne puisse rajouter quoique se soit, tempi le travail d'art, internet me convient aussi. J'entre à nouveau dans les toilettes et les trois filles parlent encore de cette personne écurante , je ne veux plus entendre parler de lui, je met donc mes deux écouteurs et augmente le son jusqu'à ne plus les entendre, je prie pour qu'il ne soit pas dans mon prochain cours de la journée, comment on est passé de celui qui vient me chercher devant chez moi à celui qui me fait des remarques du genre ?

Il est écurant dans sa manière de détourner les paroles. Il n'y a donc que quelques solutions pour cerner cette grossière personne ; c'est soit un idiot profond, soit il ne veut qu'une fille avec qui jouer, et qui finira à genoux, ce ne sera pas moi.

Mes deux heures de cours sont passées, je vais vers le self, mon ventre crie famine.

- Hé toi, la mini colérique !

J'hallucine à ce niveau là, c'est une mauvaise blague, je me retourne et vous savez tous très bien qui m'a appeler.

- La mini colérique ? Tu es sérieux là ?

Il s'arrête devant moi et baisse les yeux.

- Et bien, tu es assez petite, et tu te mets très rapidement en colère, donc oui, mini colérique.

- Tu n'as aucun droit de me donner des surnoms et puis je t'ai dit de ne plus me parler non ?

Il m'offre le même sourire qu'un enfant qui vient de faire une bêtise.

- Je t'ai aussi dit que tu me dégoûtais et que tu m'agaçais, tu as oublié ?

Il répond de plus belle en explosant de rire.

- Je t'agace profondément, c'est ça ?

Je lève les yeux et lui demande ce qu'il veut.

- Je peux manger avec toi ? À vrai dire, je me sens seul, je n'ai réellement parlé à personne, à part toi.

- C'est or de question, tu n'a qu'à manger seule, mais je ne veux pas avoir à te supporter, toi et tes idées perverse, vous pouvez aller voir ailleurs, ou bien mangez seul ! Et puis t'avais un groupe d'amis ce matin si je me souviens bien ? Étant donné qu'ils m'ont ramené et chercher chez moi !

Son visage perd toute émotion, il a une expression étrange comme si je l'avais, vexé ?

- Ce n'est pas des amies, je mis suis juste incrusté.

- Incruste-toi encore alors !

Il aurait donc un cur ? Tant mieux pour lui, mais ne le veux pas dans mes pieds.

Une fois mon plateau en main, je pars me chercher une place, toujours seule. Une dizaine de minutes plus tard, quelqu'un se place en face de moi, je lève la tête, et qu'elle na pas été ma surprise le voyant là entrain de manger ses pâtes.

J'engage violemment.

- Tu m'écoutes quand je te parle ?!

Il lève la tête et me fixe intensément, avec un regard abattu, et me répond doucement ;

- Je ne parlerai pas, mais personne n'aime être seul, si ?

- Moi si, j'ai toujours été seule.

- Dans ce cas-là, soyons seul ensemble.

Je suis sûre qu'il se joue de moi, ce n'est pas possible autrement, sauf qu'en le regardant il est plus concentré sur son assiette que sur autres choses. Ce n'est pas plus mal d'un côté.

Il ne m'a pas adressé la parole de tout le repas, alors déjà que manger seule, c'est lent, là, c'est indéfiniment long, le seul moment où il m'a parlé était pour me demander mon bout de pain restant.

Une fois fini m'ont dessert, je l'attends, et le regarde finir son plat pour passer le temps, tout en remarquant que tout le monde nous fixe. Étrange de l'attendre, sachant qu'il m'énerve et que je n'aime pas être observé !

Il lève les yeux et m'interroge du regard, je lève les épaules, il me questionne pour savoir si j'ai terminé, j'affirme que oui, il me demande pourquoi je reste là, je lui dis répond donc que j'ai tout de même un cur et que j'ai bien compris qu'il n'aimait pas la solitude, je lui précise bien que c'est la dernière fois.

Il me redonne à nouveau le droit à un sourire pervers, j'attends la vacherie arriver, mais il se retient.

Je suis trop curieuse, je ne peux pas rester dans l'ignorance, il se lève et prend son plateau en me disant de venir d'un signe de tête.

Une fois sortie du self, je me presse de le rattraper et lui demande ;

- Pourquoi riais-tu tout à l'heure ?

- Quand ça ? Je ris tout le temps. Dit-il d'un air ignorant.

- Quand je t'ai dit que c'était la dernière fois.

Il se stoppe se retourne vers moi, ce qui me stoppe sur le coup, me refait se même sourire et enchaîne ;

- Si tu insistes. J'avais cru comprendre que tu aimais l'avoir profond, c'était la dernière fois, j'espère que ça t'a profondément plus !

Je rougis de colère, qu'elle conne cette curiosité ! Je le frappe plus fort possible dans ses parties intimes, puis me recule en ajoutant ;

- Oups, je pensais que tu aimais la profondeur ?!

Je part avec un sourire de satisfaction dessiner sur mes lèvres. Après ça, je pense qu'il ne reviendra plus vers moi, la douleur avait l'air assez intense ! Mon Dieu, que je suis cruel.

Je jette un coup d'il sur mon téléphone pour savoir l'heure qu'il est, je suis choqué, j'ai... Nous avons passé 45 minutes dans le self, il était si lent que ça ?