VII

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Je lui redemande son autorisation pour que je pose mes mains sur son corps afin de bien le positionner, évidemment. Il accepte en levant les yeux au ciel avec un sourire enjoué, il rit clairement de la situation, il sait qu'il a raison, mais je nierai jusqu'à la mort !

Je commence par poser mes mains sur ses épaules, pour tourner le haut de son torse plutôt de face, contrairement à son bassin qui lui devrait être un peu plus de profil, je mets une main sur son bassin pour le décaler vers derrière, je sens son regard sur moi tout le long de ma manipulation, je constate une brûlure ? Sur le côté, droit, j'y approche mes doigts, il a un geste de recul, je m'excuse et continue.

Je décide de mamuser un peu avec ses émotions pour détendre l'atmosphère : ma main étant toujours sur son bassin, je glisse doucement le bout de mes doigt sur son torse nu, tout en suivant du regard ce que je fais, jusque arriver à son visage, ma main sur sa joue, mon regard qui croise le sien, nos corps proche, il approche son visage du mien, puis je casse tout ses rêves : je prends le bas de son visage dans ma main et la tourne de sorte à la mettre de profil en ajoutant avec un sourire diabolique ;

- Voilà, c'est mieux comme ça.

Il baisse la tête avec un sourire de vaincu, je suis extrêmement fier de moi, et ne lui cache pas ;

- Et bien alors ? Tu t'avoues vaincu ?

Il tourne violemment la tête vers moi et répond de plus belle, avec un sourit joueur à son tour ;

- Dit-elle alors qu'à peine ce matin, je la dégoûter profondément, n'est-ce pas ?

Je lève les yeux vers lui, j'ai une expression neutre, puis je fronce les sourcils en ajoutant ;

- Ferme la et tourne la tête.

- Oh ! Le retour de la mini colérique, cest adorable.

Il ricane et tourne la tête.

Je commence à peindre le détail manquant de ma représentation, comme la partie abdominal, le haut du torse. Une bonne vingtaine de minute plus tard, il me signale une crampe, je lui dis qu'on peut prendre une pause, et qu'en attendant, je peux finir quelques détails d'ombrage et de perspective.

Il est debout derrière moi, il me regarde faire les finitions de la partie basse du dessin et affirme ;

- Il manque le V du bassin non ?

- Oui, mais je trouverai des images, je ne vais pas te demander de baisser ton pantalon non plus !

Il met ses mains sur mes épaules, appuie dessus pour me rapprocher de son torse encore nu en ajoutant ;

- Lève-toi, pour voir.

J'exécute en me retournant vers lui , je suis face à son torse, juste en dessous de sa poitrine, je lève la tête et son regard s'encre dans le miens, il pose ses mains sur ma taille, exerce une force pour me porter et me poser sur mon bureau à côté de lui, une fois assise, il écarte mes cuisses avec son bassin, se colle à moi, je pose ma main sur sa nuque, il fait de même tout en rapprochant nos visage l'un de l'autre, nos lèvres ne sont plus qu'a quelque centimètre, puis il baisse la tête et ris, je suis dans l'incompréhension de la situation, je voulais l'embrasser moi ! Ça avait lair si doux, ses lèvres

Il relève la tête avec son sourire d'enfant vainqueur.

- Et bien alors ? Tu t'avoues vaincu ?

L'enflure !

Je lève les yeux et réponds en descendant du bureau ;

- Très drôle, mais ce n'est pas une bonne idée !

- C'est toi qui as commencé.

Il se rapproche de moi, il est à nouveau coller à mon dos, colle ses lèvres sur mon oreille et termine sa phrase en chuchotant ;

- Se sont tes doigts qui passer lentement sur mon torse, ton regard qui s'attarder dessus, ta main qui a doucement caresser mon visage, tu as commencé, et moi, je prends ma revanche !

Il s'éloigne, mon cœur s'accélère, il fait sa bien, j'essaie de gérer ma respiration en continuant se super débat, sur qui es qui a commencer ce jeu dangereux ;

- Ta revanche ? Revanche de quoi ? Je t'ai à peine touché, toi, tu étais à quelques centimètres de m'embrasser !

- Et j'aurai dû d'après toi ?

Je baisse la tête sans répondre.

- J'aurai dû t'embrasser ?

Je rougis, mais réussi tout de même à lui répondre que non, c'est mieux qu'il ne se passe rien, étant donné que nous sommes censés être ami, et qu'il y a à peine deux jours, je ne connaissais même pas son existence.

Il sourit.

- On est amis alors ?

- Cesse de faire dans la perversité et peut-être que ce sera envisageable !

- Ça avait l'air de te plaire il y a quelques minutes, surtout que tu n'arrives même pas à lever les yeux sur moi !

Je lève la tête vers lui avec mon regard isolant ;

- Tu disais !?

Il affiche son sourire pervers et se rapproche à nouveau de moi, je recule jusqu'à que mon dos heurte le mur derrière moi, il continue d'avancer, place ses bras à côté de ma tête, rapproche son visage du mien, mon cœur commence à battre de plus en plus vite, ma respiration fais de même, je le regarde droit dans les yeux, ils sont si foncés, naturellement, il a les yeux tellement foncés que je ne vois presque pas la différence avec ses pupilles.

Il enlève une de ses mains du mur pour la poser le côté de ma nuque afin de pouvoir me rapprocher de lui, colle son corps au mien, rapproche encore un peu plus son visage du mien, je met une de mes mains derrière sa nuque, l'autre sur son bassin, j'approche à mon tour mon visage du sien, je vois qu'il entrouvre les lèvres, je fais de même, nos lèvres de son plus qu'a un centième de millimètres, puis il sourit de plus belles.

- Tu disais ?

Je le repousse, vexée. Il rit toujours, je regarde le sol et deviens froide ;

- Rhabille-toi et pars, si j'ai besoin de quelque chose par rapport au dessin... Et bien, tu n'es jamais très loin.

Son sourire se perd, j'ai le droit à un blanc avant qu'il ne décide à chercher son tee-shirt et le remettre. Je ne lève pas les yeux et reste contre le mur jusqu'à qu'il décide de s'en aller par là où il est entré, je sens son regard sur moi avant qu'il ne grimpe, mais je choisis de ne pas y réagir.

Une fois parti, je ferme la fenêtre et tombe en larmes ?

Mine demon is not a little red menOù les histoires vivent. Découvrez maintenant