XV

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                                  Victoria

Il s'est cru plus intelligent que moi en détournant ma question, maintenant, c'est moi qui le contrôle. Le son qu'il fait quand je glisse ma main sur son sexe est un son qui me plaît.

L'alcool fait ressortir mon côté diabolique, je le domine et je trouve sa incroyable, je le vois, désorienter, à bout de force, il voit enfin ce qu'il me faisait subir ces derniers jours.

J'aime jouer avec ses sentiments, c'est quelque chose de vraiment plaisant. Et je ne vais pas me gêner de continuer, sachant qu'il vient de gémir sous mes caresse.

Je suis au-dessus de lui, mais je commence à perdre l'équilibre étant donné que je suis alcoolisé, en équilibre sur mes genoux et ma seule main sur les siennes. Je reste quand même dans cette position pour m'amuser encore un peu avec lui, je le regarde, il a les yeux fermés et les lèvres entrouvertes, elle me tente tellement, vous pensez que je peux jouer à ça ? Non, je vais me faire du mal !

Je vais le harceler jusqu'à qu'il me donne ma réponse, en sois je ne sais toujours pas ce qu'il se passait dans le noir avant que je n'arrive.

- Toujours aussi sûre ?

Il est allaitant.

- T'as gagné, c'est bon !

- Alors dis-moi !

Il a l'air à bout de nerfs.

- T'en as pas eût assez là ?!

Je joue de lui. J'ai toujours ma main sur son érection et il pense que je ne vais rien faire ? Il rêve !

Je glisse doucement le bout de mes doigts dessus, il ne réagis pas spécialement, se qui ne me plaît pas, donc je vais jouer à se jeu dangereux auquel il se plaît quand je suis proche de lui, je retire ma main, il lâche un soupire de soulagement, je souris, lâche ses bras et je me rassois sur lui, sauf que maintenant, contrairement à avant, il bande, je sens son sexe au travers de mes sous-vêtements et de ses vêtement, sa respiration s'accélère, il sait qu'il va y passer.

Je bouge contre lui, et me penche pour appuyer mes mains des deux côtés de son visage, nous étions déjà dans cette position, or désormais, c'est moi qui le contrôle. Je continue de bouger, il place ses mains sur ma taille et tente de regarder mon corps sur le sien, mais l'effort est trop difficile pour lui, il jette sa tête en arrière en se mordant les lèvres.

J'approche mon visage du sien, et je tente le diable, je me laisse glisser pour être le plus proche de ses lèvres, frôle les miennes sur les siennes, qu'elle conne, mes lèvres ont touché les siennes, l'effet sur ma libido est énorme, j'aurai dû, mais il aurait gagné !

Il ressert ses mains sur moi, en descendant jusqu'à mes hanches pour appuyer dessus et me forcer à coller nos intimités malgré nos vêtements.

Mon visage est toujours proche du sien, je m'approche de son oreille et réponds enfin à sa question ;

- Non, je n'en ai pas encore assez eût.

Je le prends à son propre jeu, je pose mes lèvres sur sa peau, puis un autre plus bas et je continue mes baisers en posant l'une de mes mains sur sa nuque, je prends le soin de cambrer contre lui, instinctivement, il met l'une de ses mains sur ma tête, pour me forcer à continuer mes baisers, et l'autre glisse de mes hanches jusqu'au bas de mon dos.

Je bouge machinalement contre lui pour me concentrer sur son cou, j'y pose mes lèvres une dernière fois et relève la tête pour le regarder à nouveau. Quand son regard se plonge dans le mien, je constate que nous sommes tous les deux à bout de souffle.

- Je vais te le dire, c'est bon, mais arrête ça, tu vas me tuer.

Je souris et me relève pour m'asseoir à côté de lui, il se relève à son tour et met sa main sur ce qui, à cause de moi, est dur.

- Allez, parle.

Il me regarde de côté avec un air idiot.

- Je me suis fait agresser.

Je ris doucement et lui tape le bras.

- Vengeance !

- Le retour que tu vas te prendre sera violent pour ton petit cur.

- Ce n'est pas moi qui ai gémi deux fois ce soir, pourquoi la première ?

- Tu n'abandonneras pas ?

- Non, jamais.

Il se relève, se place devant moi, approche, je suis si petite qu'une fois qu'il est devant je constate ce que j'ai fait, il me prend par la taille et me porte contre lui pour m'allonger sur le lit, il reprend la position initiale qu'il avait au-dessus de moi, sauf que cette fois-ci, il s'approche dangereusement de mon visage.

Je suis déterminée à obtenir ma réponse et je connais son jeu, je l'ai fait avant.

- Pourquoi ?

Il sourit et avant que je n'ai de réaction, il écrase ses lèvres sur les miennes, je ne sais plus quoi faire, je bouge ? Je ne bouge pas ? Je recommence ? Je ne recommence pas ? Je ne sais pas.

Il se détache de moi et chuchote à mon oreille.

- Toi

- Moi ?

Il se relève.

- Je me branlais sur toi.

Je vois ses lèvres trop proches de moi, je mets ma main derrière sa nuque et le force à recommencer, c'est juste incroyable, il place ses mains sur mes fesses et m'assoit sur lui, on continue de s'embrasser, c'est si doux.

Il me stoppe et se dirige dans mon cou, j'ai l'impression de perdre tout mon corps quand il est aussi proche de moi.

Puis sa phrase me résonne en tête. Je l'arrête sur le moment.

- Tu as dit que tu avais fait quoi ?!

Il rit.

- T'as très bien compris, je ne me répéterais pas.

Je ris à mon tour.

- Tu as honte ?

Il devient sérieux.

- Oui.

- Sympa...

Je m'enlève de ma position sur lui et m'éloigne à son opposé, mon cur se serre, il a eu ce que personne n'avait eu et il vient de me dire qu'il avait honte !

- Ce n'est pas ce que je voulais dire.

- Mais tu l'as dit !

- On s'est mal compris.

J'essuie les larmes qui ont coulé sur mes joues.

- Alors explique toi.

- C'était une première pour moi, j'en ai jamais eu besoin, généralement, j'ai ce que je veux, et si j'avais honte de toi...

- Quoi, si t'avais honte de moi quoi ?!

- Je n'aurais pas gémi deux fois ce soir, les deux premières fois.

- Oui allé fous toi de ma gueule !

- Et pourtant, c'est vrai, j'ai jamais été aussi désorienté de ma vie.

Il se rapproche de moi et embrasse ma joue, puis me prend dans ses bras en s'excusant.

Mine demon is not a little red menOù les histoires vivent. Découvrez maintenant