Nous sommes jeudi matin, c'est une journée comme les autres, je descends du car et me retrouve entrain de marcher sous la pluie dans un troupeau de personnes que je ne connais pas. Me voilà ici à essayer de ne pas me faire piétiner par un groupe d'étudiants, ma musique couvre le bruit de leurs paroles.
Tout le monde s'arrête machinalement, les uns après les autres, je lève la tête et tente d'apercevoir la raison de cet arrêt soudain, je regarde autour de moi mais n'aperçois rien d'autre que ce même groupe de personne, la marche reprend de la manière dont elle s'était arrêtée, une fois la tête baissé à nouveau, je me rend compte que le sol est composé de bandes blanche. Un feu rouge a donc interrompu une trentaine d'étudiant sur le point de se rendre en cours, cela paraît évident. Or, si l'un d'entre eux ne se serait pas stopper et aurait continuer son chemin, tout le monde l'aurait suivit.
Arriver devant le lycée tout le groupe se dissipe, certains vont directement dans l'enceinte de l'établissement, d'autres rejoignent leur amis, certains restent seuls et les attendent, et puis moi, je suis le genre de personne qui reste seule, sans vraiment avoir de but ou de personne à rejoindre, malgré tout, il faut faire partie d'une catégorie, n'est-ce pas ? Dans ce cas, je fais donc partie de ceux qui entrent directement dans le lycée.
Je n'ai pas d'amis à attendre, ou même de salle où me rendre avant que le cours ne commence, je n'ai donc pas beaucoup de choix pour attendre que les minutes passent avant la sonnerie, sonnerie qui marquera le début de deux heures consécutives de français interminable. Je passe donc mes matinées enfermer dans les toilettes, classique vous ne trouvez pas ? Je le sais, j'ai déjà essayé d'autres solutions, comme les escaliers par exemple, malheureusement, c'est interdit, jai dû abandonner le radiateur du couloir pour accepter la lunettes des petits toilettes que nous met l'établissement à disposition.
Il se passe quinze longues minutes entre l'arrivée de mon bus et la sonnerie de début de cours, je reste dix minutes enfermer ici tous les matins.
Ce matin, mon quotidien n'a pas de raison de changer de mes habitudes, je marche donc toujours sous la pluie, écoutant ma musique seulement d'une oreille, au cas où il se passerait quelque chose d'inhabituel.
J'exécute le même trajet tous les matins pour me rendre dans cet endroit tant convoité, vous noterez l'ironie de ma phrase évidemment, je n'ai pas envie de passer mes matinées à entendre les mêmes filles à papa, se réjouir que tel ou tel garçons leur ont souris où fait un clin d'œil, soit dites en passant, ce n'est jamais le même garçon dont elles parlent, toutes les semaines s'en est un différent.
J'arrive plus ou moins à l'entrée du bâtiment, jusqu'à lever la tête et lire « travaux, passer par la seconde entrée » sur une feuille plastifiée accrocher à une grille de chantier. Je me tourne vers le chemin que je vais devoir traverser pour me rendre à la deuxième porte, un chemin de macadams est accessible pour m'y rendre, mais il passe à proximité d'un groupe de personnes que je n'ai jamais apprécié, les fumeurs, ou plus communément les « toxicos », le genre dont toutes les filles raffolent.
Je n'ai pas dautres choix que de passer par là, donc j'y suis partie. À mi-chemin, l'odeur répugnante de la cigarette se fait sentir, je regarde autour de moi pour voir et tenter de comprendre ce qui attire les filles, car ce n'est sûrement pas cette odeur. Il y a deux groupes de personnes très distinctes, l'un des deux groupes est constitué de quasiment seulement des hommes, tous habiller de la même manière, pas uns ne porte pas une genre de petit sacoche à la taille, leurs vêtements sont tous très similaires, de la marque telle que Lacoste, Adidas, Nike, et sans suspens, toute une cigarette à la bouche. En ce qui concerne l'autre groupe, celui-ci est plus mixte, et pour pouvoir comparer, dans ce groupe là, les hommes ont aussi presque le même style vestimentaires, or, il n'est pas exprimé de la même manière chez tous, leur point commun et qu'eux aussi ont une cigarette à la main ? Quoique elles ne sont pas droite comme la normale le voudrait, et ne sont pas non plus constituer d'un petit embout orange.
Mise à part ces formalités, le deuxième groupe de garçons, malgré leurs étranges cigarettes, sont physiquement plus attirants que le premier groupe. L'un d'entre eux me regarde de travers, vous me direz aussi que j'ai l'air folle à les fixer comme des rats de laboratoires !
Je détourne le regard le plus vite possible et m'en vais en accélérant le pas.
Je me rend donc dans les toilettes des filles comme prévu, mais aucune des cabines n'est libre, je vais donc devoir attendre là, qu'une cabine se libèrent. En attendant, j'écoute le groupe des 3 filles, dont celle qui change de garçons toutes les semaines, vous vous souvenez j'espère ?
J'entends seulement quelques bribe « Tu l'as vu ? » , « Il est super beau », « C'est un nouveau ? » , « Il m'a souris tout à l'heure ». Elles me font rire tout de même.
Elle va sûrement l'oublier dans moins d'une semaine de toute façon.
Une cabine s'ouvre, j'y entre avant que quelqu'un ne me prenne la place, je mets un écouteur sur deux, toujours au cas où. Je continue de les écouter, elle donne des détails sur le garçon dont elle parlait, elle essaye de faire comprendre à ses deux amies de qui il s'agit, elles ont l'air de regarder par la fenêtre, elle le décrit de ; grand, cheveux mi-long en bataille, un beau sourire, et pour finir, il aurait d'après elle des yeux légèrement bridés, je me demande quand même de qui elle parle, car cette description ne me rappelle personne.
C'est une description qui rapproche beaucoup du garçon de tout à l'heure, maintenant que j'y pense.
Il serait donc nouveau ici ? D'après leur propos, et elles s'y connaissent, ce serait un oui !
Je n'ai pas le temps de me poser plus de questions que la sonnerie retentit déjà, je retire mes écouteurs, les ranges et sors de la cabine, je me retrouve nez à nez avec une des trois filles, lui offre un sourire gêner et part pour rejoindre mon cours.
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Mine demon is not a little red men
RomansElle a une vision terne du monde, les jours se ressemblent, seule, dans sa bulle, rien ni personne ne l'intéresse. Quand sera-t-il de son quotidien quand elle croisera ce garçon, ou plutôt cet ange rejeté, déchu. Elle n'y verra qu'un garçon étrange...