Le requin - Glow in the Dark

9. Baby-shark

(Nda : merci à mes nièces 🫶🏾 de m'avoir bien traumatisé avec cette chanson)

Mia Stones.

Je regarde Juan confus se laisser heurter contre le dossier de son siège en soupirant d'exaspération. Je pose ensuite mon regard sur le tableau de bord, et vit le baromètre a zéro.

Il n'y avait plus d'essence.

Super.

Je retire ma main de la poignée de porte, avant de passer mes mains dans mes cheveux nerveusement. Mes jambes ainsi que mes membres supérieure se mirent à trembler. Être dans la voiture en compagnie de cet homme me rendait anxieuse.

Je connaissais la route sur laquelle on était, je pouvais arriver chez moi d'ici vingt minute si je marchais rapidement.

— Je peux mar-

Juan me lance un regard noir, avant de me dire sèchement :

— T'es drôlement bouchée toi.

Je détourne mon regard de lui avant de le poser sur la vue que m'offrait la fenêtre.

Je regardais le ciel couvert de milliers voire de millions d'étoiles.

Je trouvais ça magnifique.

J'aurais pu rester là à contempler le ciel pendant que Juan trouvait une solution, mais j'avais cette envie d'être loin de lui.

Rien que le fais de respirer la même oxygène que lui m'énervais.

Et dire que j'aurais pu rentre seule, si ce bouffon ne m'aurai pas mis de coup de pression.

En entendant t'es montée dans la voiture, sans contester ma belle.

Peut-être parce que je tiens au minimum à ma vie. Sûrement.

— Tu compte rester là à contempler le ciel, râlais-je au bord de la crise de nerf, trouve une putain de solution, je veux rentrer chez-moi.

Il ne me répond pas et dessine un sourire malicieux sur ses lèvres, ce qui fit bouillonner mon sang.

Ça l'amusait de me voir en stress.

Enfoiré.

Il se munit de son téléphone avant de pianoter quelques chose dessus et le reposer à sa place.

— C'est pas en s'énervant qu'on va réussir à faire le plein, m'informe-t-il avec une sonde de provocation, comme d'habitude, admire le ciel plutôt, ça va te détendre.

Fait chier.

Je me retourne vers l'avant de la voiture avant de prendre une grande respiration.

— Tu veux un chewing-gum ? Me propose Juan, ça va peut-être te détendre, dit-il en posant son regard sur ma jambe qui tremblait à mon Insu.

— Non, ça ira.

J'ignore le regard insistant qu'il avait sur moi, j'avais l'impression qu'il lisait en moi comme dans un livre.

Son regard noir profond transperçait mon âme. Comme si j'étais à découverts.

Dans le rétroviseur je vois une voiture s'approcher, il s'agissait d'une Mercedes classe B.

Merci à mon frère pour la culture, sur les voitures.

La voiture se gare devant nous, laissant sortir deux personnes.

Ils avaient une corpulence d'homme, à cause des phares arrière de la voiture dans laquelle ils étaient, j'avais beaucoup de difficulté à voir leur visage. Je vois l'homme à gauche tenir comme un bidon.