ARIA Tome 2

Chapitre 19: Une putain de seconde...

⚠️ TW: violence, sang et meurtres...⚠️

Maze

En pleine tête.
La balle avait traversé la cervelle du gars devant moi.

Je ne réfléchissais plus. Le genou au sol, je visais de nouveau un type dans le coin du couloir, comme un robot parfaitement programmée, sans émotion aucune, je tirais de nouveau, touchant la cible sans peine.

Les balles fusaient de partout.

J'avançais lentement.

Cherchant la porte dont m'avait parlé Benny l'autre nuit.

J'avais appris par cœur ce putain de plan. Je me le récitais en boucle mentalement, pour ne pas me perdre dans tout ces putains de corridors.

L'opération avancait bien. Je longeais les murs, mes hommes à ma suite. Un de mes gars avait reçu une balle dans la cuisse, mais ce warrior avait voulu continuer avec nous.

Les hommes de Strodanoff, eux tombaient comme des putains de mouches à nos pieds, ils n'étaient pas préparés pour une attaque de cette envergure, ni au fait que je ne comptais pas mourir aujourd'hui.

L'adrénaline coulant à flot dans mes veines m'empêcha de ressentir la douleur pendant qu'un des connards d'en face planta sa lame froide et aiguisée à l'intérieur de ma chair.

Je fixais mon regard incrédule dans le sien une brève seconde.
Je voulais me souvenir du visage de celui qui avait oser m'entailler.

Alors qu'il allait pour la retirer, rapidement, mon doigt s'enfonça sur la gâchette de mon Berreta.

La cervelle du type m'explosa en pleine face.

Putain!

Je retirais ma cagoule, la jetant sur mon passage. Je ne voulais pas que Mon ange me voit débarquer avec des morceaux de cerveau de connard partout.

- Ça va? Me demanda mon cousin l'air inquiet en passant devant moi.

Je lui fis un signe de tête silencieux, pour répondre à sa question et lui donner l'ordre de continuer.

Le souffle court, je vérifiais rapidement que le couteau ne m'avait pas perforé quoique ce soit.

Je saignais abondamment, mais la douleur était encore tout à fait supportable.

Une fois recalibrer, je repassais devant Shawn.

Je me devais de les protéger.

Tout les gars présents à mes côtés, c'était ma famille.

Même si pour ça, je devais en payer de ma vie.

Trois autres hommes tombèrent encore sous nos balles. Puis le silence régna enfin entre les murs de béton gris.

J'aimais que les choses se passe mieux que je ne l'avais prévu, sans trop de blessures et surtout sans aucunes pertes humaines de notre côté. Nous en avions terminé très vite avec ces enfoirés.

J'avais la confirmation que Benny m'avait réellement offert plusieurs coups d'avance sur ce vieux connard de russe.

Il n'était pas préparé à notre venu en surnombre.

Je tirais une nouvelle fois pour exploser la serrure de la porte rouge métallique devant moi.

Elle céda facilement.

Cruz passa devant pour l'ouvrir complètement et me couvrir.

Un escalier en bois descendant encore plus profondément dans l'enfer de se lieu se trouvait devant nous.