Chapitre 5: Salut Princesse !

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Aria


- Aria? Aria tu m'écoutes?

- Mmmmhhh, oui...non, désolé... j'étais dans mes pensées... Pardon Rosalia.

Effectivement, je n'avais pas entendu un traite mot de ce que me racontait la petite brune assise à côté de moi.

Mon esprit avait divagué comme bien trop souvent, vers le bourreau de mon cœur, il me manquait...
Mais plus le temps passait, moins j'avais l'espoir de le revoir.

" Que fait-il en se moment ?

Me cherche-t-il ?

Est ce qu'il pense à moi?"

Déjà dix jours, si je ne me trompais pas.
Dix jours qu'Igor Strodanoff, le chef d'un gang russe, m'avait fait enlever et me gardait prisonnière dans se sous-sol miteux et froid.

"Ce n'est pas contre toi, c'est juste pour le business!", c'était ce qu'il m'avait dit quand je l'avais rencontré le soir où je m'étais réveillé ici.

J'avais passé les deux premiers jours complètement seule, les journées m'avaient semblées interminables.

J'avais cherché en vain, un moyen de me barrer. Mais la seule porte qui remontait au rez de chaussée était constamment gardée par des hommes armés jusqu'aux dents et les fenêtres avaient toutes des barreaux.

Alors, j'avais passé mon temps à ressasser sans cesse m'imaginant plusieurs scénarios possibles à toutes les questions qui me hantaient.

" Est-ce que papa s'était rendu compte de ma disparition ?

*Oui, c'était évident, il serait le premier, il avait sûrement appelé la police, et malgré sa rééducation, il aura tout fait pour me retrouver, même quitte à participer à une battue dans les bois...

*Non, il ne savait rien de ce qui m'était arrivé, Mason lui ayant raconté un de ses supers mythos et du coup, il se reposait toujours dans son lit à la clinique où il était."

"Comment avait réagi Mason?

* Il avait pété un plomb en se rendant compte que je n'étais absolument nulle part, et il passait tout son temps à me chercher dans toute la ville, ne dormant casi-plus et étant complètement à bout de nerfs.

* Il n'avait pas chercher,
à quoi bon?
Trop occupé avec les prochains NASCAR qui n'allaient pas
tarder à commencer,
ses affaires à l'entrepôt,
le garage et son futur
mariage avec cette
pouf à organiser."

Les scripts changeaient au gré de mes humeurs.

Puis un beau matin, les sbires d'Igor avaient aménagé tout le restant de cette cave, montant pendant toute une matinée, des lits superposés aux quatres coins de la grande pièce à côté de celle qu'on m'avait donné comme chambre, et ils avaient disposé des petites tables de camping vers l'escalier.

Je les avais regardé faire sans comprendre et sans oser demander ce qu'ils foutaient.

De toute façon, à peine deux heures après qu'ils eurent enfin fini, neuf femmes étaient descendues me rejoindre dans cet enfer.

ARIA Tome 2Où les histoires vivent. Découvrez maintenant