Chapitre 2 : Cauchemar et tornade.

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Maze

" - Maze, aide moi! S'il te plaît...

J'entendais la voix de Mon ange me suppliait de l'aider, mais les tunnels angoissants devant moi n'en finissaient plus.
Le cœur battant, courant à travers, tournant à gauche ou à droite, j'essayais en vain de repérer où elle se situait.

- Mon ange? Il faut que tu continues de me parler... Je vais te retrouver ! Je te le promets... Hurlai-je à bout de souffle pour qu'elle puisse m'entendre.

L'adrénaline pulsait dans mon corps, mon cœur lui battait si fort qu'il résonnait jusque dans mes tempes. Courant toujours comme un dératé, j'arrivais dans une pièce sombre avec pour seule lumière, une ampoule pendant au plafond.

Mon ange était là, assise et recroquevillée dans le coin sombre de la pièce.
Elle pleurait et se bercer contre le mur.

Je la rejoignis en quatrième vitesse, m'agenouillant pour être a sa hauteur. Doucement je posais ma main contre sa joue, pour lui faire relever la tête vers moi.

Je voulais qu'elle me voit, qu'elle sache que j'étais là, avec elle et que je ne laisserai plus jamais personne lui faire le moindre mal.

- Mon ange, regarde moi!
Je suis là, c'est fini...

Lorsqu'elle leva enfin ses yeux dans les miens, je reculais rapidement.

Qu'es qu'il lui avait fait?

Les iris d'Aria d'habitude d'un vert de jade fonçant sur l'émeraude quand elle était en colère, brillaient maintenant d'un noir obscur.

Un infime éclat de fureur traversa son regard alors qu'elle se relevait enfin pour me faire face.

Les mains tremblantes, elle pointa une arme sur moi.

- Tout ça c'est uniquement de TA FAUTE, MASON!
Hurla-t-elle l'air complètement hagard.

Je levai les mains en l'air, essayant de la calmer et lui faire comprendre que je ne lui voulais pas de mal.

- Mon ange, pose cette arme!
Demandai-je doucement.

Un rictus mauvais et sardonique déforma son visage angélique.

Bang!"

Je me réveillai en sueur et totalement désorienté. Il me fallut quelques secondes pour me calmer et me rappeler que j'étais dans ma chambre d'ado, chez mes parents et que ce n'était qu'un énième mauvais rêve.

Depuis l'enlèvement de ma belle, cela devenait de plus en plus récurant.
Je soufflai un grand coup avant de me lever et de rejoindre la salle de bain.

Le miroir reflétant la triste réalité.

Mon teint d'habitude assez frais paraissait bien plus pâle, mes yeux n'avaient plus le même éclat, peut être à cause des deux grosses cernes noires qui trahissaient un manque de sommeil évident en se moment, mes cheveux eux, auraient eu besoin d'une bonne coupe et ma barbe de plusieurs jours, aurait méritée d'être taillée elle aussi.

J'avais franchement une sale gueule.

On aurait dit un putain de junkie en manque d'héroïne...

C'était ça, j'étais exactement un putain de junkie, mais en manque de son Ange...

ARIA Tome 2Où les histoires vivent. Découvrez maintenant