ARIA Tome 2

Chapitre 27: Promesse matinale.

Maze

- T'aurais pu être plus gentil avec elle... Me souffla Mon ange, en passant ses petites mains délicates dans ma tignasse en désordre et tirant sur quelqu'uns de mes cheveux en guise de correction.

- Tu noteras que je lui ai dit s'il te plaît... Répondis-je avec une certaine ironie.

- Mason... Me gronda-t-elle, en tirant sur une mèche un peu plus fort.

- Aïe, Mon ange arrête ! Suppliai-je à voix basse.

Elle leva les yeux au ciel et pouffa sadiquement avant de reprendre ses délicieux massages crâniens.

J'aurai voulu arrêter le temps, et profitait pour toujours de ce réveil dans ses bras.

- Comment on a fait pour se retrouver comme ça?

Je relevais la tête dans sa direction pour essayer de voir de quoi elle parler, puis je haussais les épaules.

- Je me suis endormie sur toi et tu te réveilles sur moi... Dit-elle en ricanant.

- J'en ai aucune idée Mon ange, tout ce que je sais c'est que j'ai jamais aussi bien dormi de ma vie... Et je dormirai bien encore... Répondis-je en souriant.

Puis d'une main je tirai sur le bas de son pull, pour engouffrer ma tête dedans.
Elle éclata de rire et putain j'aurai pu mourir tellement se petit éclat de voix m'avait manqué.

Tout ce que je désirais à présent, c'était de la faire rire chaque jour comme aujourd'hui, pour profiter encore et encore de se petit son mélodieux à mes oreilles.

Je n'avais même pas besoin de réfléchir, je ne pourrais jamais me passer d'elle. Je l'avais dans la peau autant que je la voulais sur ma peau.

-  Qu'es ce que tu fais??? M'interrogea-t-elle, alors que je commençais à embrasser chaque partie de son corps disponible sous ce sweatshirt.

Commençant délicatement par l'un de ses seins, que je malaxais dans la paume de ma main.

Elle gigotait et se débattait mollement en continuant de rigoler.

- Mason arrête tu me chatouilles !

- Sinon quoi? Demandai-je, en remontant le tissu qui nous séparait encore pour lui faire face.

Elle ancra son regard émeraude dans le mien, haussant un sourcil dans ma direction, essayant sûrement de m'intimider. Mais je passais ma langue sur son téton durci par mes caresses pour lui faire comprendre que sa petite tentative ne marchait absolument pas.

Un hoquet autant de surprises que de plaisir franchisa ses lèvres.
Alors je m'étais remis à la tâche, continuant inlassablement ma descente vers ses côtes jusqu'à son ventre en laissant une légère traînée humide sous mon passage.

Sa respiration se saccada sous mes lèvres, alors qu'elle essayait tant bien que mal, de se retenir d'ondulait légèrement des hanches.

Elle allait me rendre fou.

Un gémissement d'aise se fit entendre alors que je lapais toujours sa peau nue.

Puis elle se redressa sur ses coudes, et déclara sèchement :

- STOP ! Arrête d'embrasser mon gros ventre, s'il te plaît... Et puis faut que j'aille me laver et trouver des fringues qui m'iront dans la valise de Ry, avant qu'on file à la clinique...